Utilisateur:Jitrixis/Brouillons/Bussières (Loire)

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Jitrixis/Brouillons/Bussières (Loire)
Jitrixis/Brouillons/Bussières (Loire)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes de Balbigny
Maire Georges Suzan
Code postal 42510
Code commune 42029
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 10″ nord, 4° 16′ 07″ est
Altitude Min. 458 m
Max. 770 m
Élections
Départementales Néronde
Localisation
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Liens
Site web http://www.bussieres42.fr/

Bussières est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Autrefois elle étais connue pour sa course cycliste «Le Critérium Cycliste de Bussières».

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Bussières a la forme d’un croissant. Le village est constitué de bois, de terres agricoles, ainsi que d’une ligne de crêtes comprenant, entre autres, le Reynaud et Saint-Albin.

La superficie du village est de 1 629 ha. La commune est pratiquement coupée en deux par une chaîne de sommets tels que le Raynaud, Saint-Albin, le Crêt Biquet, chez Collet, le Colombet.

Plusieurs ruisseaux prennent leur source au sein du village dont la Charpassonne, le Sault, le St Marc, le Chenevoux, le Regnaud.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Auparavant, nos ancêtres construisaient leur demeure à proximité des points d’eau, rivières, étangs, ou fontaines. A Bussières, il y avait un petit étang Place des Filles Michaud (sous le kiosque à musique), ainsi qu’un autre rue Thimonier (comblé pour construire les usines Perraud, actuellement usines Linder), et encore un autre Place Charles de Gaulle. Il y avait également des points d’eau à Fenêtres, la Font du Cercle, St Albin, Chenevoux et la Font St Martin.

Au début du XXe siècle, le développement de l’activité textile grâce à la soierie provoquent une extension du Bourg ainsi que du nombre d’habitants. Les besoins en eau se sont donc accrus et les propriétaires ont creusé de nombreux puits.

En 1900, deux lavoirs sont créés. Puis en 1912, un puits sur la Place Foyatier est construit (actuellement Place du 11 novembre). En 1927, le conseil Municipal travaille sur un projet d’adduction d’eau potable pour la commune. Après de nombreuses difficultés, l’eau de Violay coule dans le Bourg en 1950. Par la suite, un réservoir de 300 m3 est construit à St Albin, puis un autre de 100 m3 au Raynaud. Depuis cette date, d’importants travaux d’entretien, de réfection et de renforcement ont été réalisés.

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve pour la première fois trace de Bussières en 984. À cette époque, le village s’appelait Buxérias, par définition un lieu où pousse le buis. Ensuite, le village se prénomme Buissières, puis Bussères et Busseraye, avant de devenir Bussières, appellation actuelle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

Fichier:L'echo paroissiale de bussières de 1940.jpg
Le bulletin paroissiale de Bussières de 1940 avec la devise et le rassemblement des blason qui à été effectue avant la création du blason actuel de Bussières

La devise de Bussières est « Viriditati Virtus » qui se traduire par la vigueur de la vertu, « Virtus » signifiant vertu, courage ou force morale et « Viriditas », signifiant la verdure, la vigueur.

Blason[modifier | modifier le code]

A l’origine, le blason du village de Bussières s’est inspiré de celui de la famille Coton. Ce blason fut sculpté au Château de Chenevoux durant le XVIe siècle.

Le voici tel qu’il était à l’époque :

  • La Croix Grecque symbolise la vie, le soleil christique. C'est elle que l'on trace pour les onctions.
  • Les étoiles symbolisent l’orientation, le chemin à suivre. Elles sont également symboles de l'esprit, du conflit entre les forces spirituelles et les forces matérielles. Dans l'iconographie chrétienne, elles symbolisent la connaissance spirituelle.

On comprend donc que le blason comporte une signification religieuse, certainement lié au fait que la population était très croyante au XVIe siècle.

Puis plus tard, le blason a été modifié et amélioré pour appartenir au village de Bussières. Il conserve cette symbolique religieuse, tout en possédant plusieurs autres particularités.

La blason est le regroupement de plusieurs famille. D'abord, en haut à gauche la famille Coton (avec la croix grecque et les quatre étoiles), la famille Dulieu en bas à gauche (avec le lion de gueule barré d'or avec trois roses d'or tigées et feuillées), et enfin la famille Desvernay à droite (avec un arbres déraciné surmonté d'un chevron d'or et de deux maillets).

Tout d’abord, la couleur bleu, très présente sur le blason, symbolise la fidélité, la persévérance, ainsi que la loyauté. C’est le ciel, l’infini, le vide. Cette couleur représente l’intelligence et la paix. Ensuite, l’or symbolise la noblesse, l’intelligence ainsi que la vertu. C’est la couleur du soleil et du plus précieux des métaux, qui représente la pureté et la majesté. Puis l’argent (ou blanc) symbolise la sagesse ainsi que la richesse. C’est le symbole de l’élément terre. La couleur représente la pureté, la virginité et la transcendance.

De plus, les objets représentés sur le blason ont également une signification symbolique :

  • Le lion symbolise le royaume, la puissance, la souveraineté ; mais aussi l’autorité, la force, le courage, la générosité, la bravoure, la sagesse, et la justice. Le lion est l'ornement le plus fréquent des armoiries. Dans la symbolique religieuse, le lion représente Saint Marc.
  • Les roses symbolisent l’amour, la vie, mais aussi le secret.
  • L’arbre, quant à lui, est le symbole par excellence de la vie. Avec ses racines s'enfonçant profondément dans le sol et sa ramure s'élevant vers le ciel, l'arbre est souvent interprété comme un trait d'union entre la Terre et le Ciel, c'est-à-dire entre les hommes et les dieux, entre le visible et l'invisible, entre le chaos primordial et la connaissance. Il est même parfois associé à l’image de l’être humain.
  • Le maillet peut symboliser le mal ou la force brutale. Il représente l’activité formatrice et puissante. Il est également le symbole de l'intelligence qui agit et persévère. Ainsi, le maillet conserve à la fois une symbolique positive et négative.
  • La bande au dessus de l’arbre représente une défense ou protection face au maillet. On peut donc penser que le maillet a une symbolique négative sur le blason.

Événements[modifier | modifier le code]

Les années 1800[modifier | modifier le code]

  • 1800 : la cure, la mairie et l’école étaient rassemblées dans un même bâtiment. A l’époque, la population s’exprimait en patois, et les habitants étaient, pour la plupart, illettrés.
  • 1813 : le chemin qui reliait Bussières au Lyonnais subit d’importants travaux de mise en état. En effet, ce chemin était très utilisé pour le négoce des tissus.
  • 1815 : restauration de la royauté. 200 cavaliers autrichiens occupent Bussières.
  • 1825 : ouverture d’une rue rectiligne qui prendra le nom de Dorian en 1896.
  • 1836 : interdiction du cimetière autour de l’église. Décision de reconstruire une plus grande église en rapport avec la population croissante.
  • 1841 : 63 élèves fréquentent l’école primaire, ils sont donc répartis en 3 classes :
    • 1re classe pour ceux qui apprennent la lecture
    • 2e classe pour ceux qui apprennent la lecture, l’écriture et le calcul
    • 3e classe pour ceux qui apprennent en plus les éléments de la langue française et le système des poids et mesures.
  • 1842 : un architecte de St Maurice sur Loire est choisi pour effectuer les plans de la future église car les plans présentés par Denys Foyatier ont été refusés.
  • 1861 : construction du clocher.
  • 1862 : on enregistre 74 naissances (nombre le plus élevé) pour 1 864 habitants.
  • 1868 : la Société de Secours Mutuels est créée, regroupant 88 habitants.
  • 1874 : projet de construction d’une maison d’école.
  • 1884 : l’industrie textile se développe rapidement et il est décidé d’entreprendre la construction d’usines pour métiers mécaniques. Le village comporte plus de 2 000 habitants.
  • 1896 : dénomination des rues et places du village par le conseil municipal.
  • 1898 : construction de 2 lavoirs.

Les années 1900[modifier | modifier le code]

  • 1900 : le conseil décide d’adhérer au réseau téléphonique départemental.
  • 1902 : électrification de la commune et avis favorable pour la création d’un chemin de fer entre Balbigny et l’Hôpital sur Rhins.
  • 1906 : inauguration et ouverture de l’école de filles. La commune compte 2 269 habitants.
  • 1908 : crise importante dans l’industrie du textile. Les ouvriers de l’usine Perraud sont en grève. Pour éviter les débordements, 64 gendarmes sont présents dans la commune.
  • 1911 : installation de l’éclairage à Bussières.
  • 1912 : insuffisance en eau potable pour le Bourg, ce qui engendre la création d’un puits.
  • 1914 : achat d’un revolver qui restera propriété de la commune. Depuis le début des travaux du chemin de fer, les chemineaux sont nombreux et les bagarres, de plus en plus fréquentes. De plus, 500 Bussiérois sont mobilisés pour la guerre, et de nombreux problèmes surviennent pour le ravitaillement de la population.
  • 1915 : le chemin de fer circule entre Bussières et Balbigny. Des prisonniers allemands viennent remplacer les ouvriers mobilisés.
  • 1916 : tous les boulangers sont mobilisés, une boulangerie municipale est donc créée (actuellement boulangerie Blein).
  • 1919 : décision d’ériger un monument commémoratif en l’honneur des soldats de Bussières morts pour la France pendant la 1ère Guerre Mondiale, grâce aux bénéfices de la boulangerie communale.
  • 1921 : ouverture du premier cabinet médical. Avant cette date, on appelait les docteurs de Balbigny ou Feurs en cas d’urgence. Le Monument aux Morts est inauguré le 27 novembre.
  • 1923 : arrivée de l’automobile.
  • 1929 : inauguration de la nouvelle Mairie. La Fanfare propose l’idée de construire un kiosque à musique sur la place des Filles Michaud.
  • 1930 : inauguration du Kiosque à musique lors d’une grande fête musicale. Il a depuis fait l’objet de réparations, modifications de hauteur et réaménagements des abords.
  • 1939 : le train de Balbigny à St Just est remplacé par une ligne de bus, qui rend peu de services aux usagers. Le matériel ayant servi au chemin de fer est directement envoyé en Afrique.
  • 1950 : inauguration du service des Eaux et formation d’une section de Sapeurs Pompiers pour le premier secours.
  • 1960 : l’entreprise Linder achète les bâtiments de l’ancienne entreprise Perraud.
  • 1969 : raccordement en eau au réseau des Monts du Lyonnais.
  • 1970 : construction du lotissement Bonséjour.
  • 1972 : construction du premier bâtiment H.L.M. de Bussières, 19 familles peuvent y être logées.
  • 1975 : inauguration de la Maison de Retraite.
  • 1976 : un conseiller propose de créer un musée du textile.
  • 1978 : des plaques portant le nom des rues sont apposées dans le village.
  • 1979 : création de l’ADEGE, une association extra-municipale pour le développement économique et la création d’emplois. Ouverture du Musée du Tissage et de la Soierie.
  • 1983 : création du C.A.T. (Centre d’Aide par le Travail)
  • 1984 : le critérium, très célèbre course de vélos qui avait lieu une fois par an lors de la fête patronale, touche à sa fin.
  • 1991 : la salle d’animation est construite.

Le Critérium Cycliste[modifier | modifier le code]

Anquetil, Merckx, Hinault, Thévenet, Ocana, Gimondi, Poulidor, Altig, Pingeon, Janssen, Zoetemelk, Sercu, Kelly, Anglade, Vallet, Godfroot, Schuiten sont au palmarès et beaucoup d’autres tel que Darrigade, Bahamontes, Stablinski, wolfsohl etc. ont été à l’affiche du critérium de Bussières. Les amateurs régionaux comme Raymond Fayard vainqueur en 1962 ont souvent rivalisé face aux professionnels.

Tous les ans durant un seul après-midi du mois d'août, un défilé de cycliste international parcourait Bussières. Le critérium durant 21 années a été l'épreuve phare du calendrier cycliste pour toute une région et le deuxième plus important en France par son audience, son tracé, et son public.

Cette épreuve entrait dans le cadre de la tournée du tour de France. Elle a été également présélective pour le championnat du monde sur route. Tous les coureurs connus du cyclisme se sont produit à Bussières. Ces cycliste ne se déplaçaient pas à Bussières pour faire de la figuration mais assurait une véritable prestation sur un ce circuit devant un public important et souvent en délire (jusqu’à 25 000 spectateurs sur un circuit de 2,800 km).

« Le plus beau critérium de France »

— comme l'annonce le speaker M Mourelon en 1964.

Administration[modifier | modifier le code]

Municipalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis 1800
(sources : Site Officiel de Bussières[1])
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1797 Pierre Perrin   Bourgeois
1798 1799 Antoine Talichet   Cultivateur-tisserand
1799 1802 Pierre Perrin   Bourgeois
1802 1822 Seigneur Louis-Marie Dulieu   Comte
1822 1828 Hugues Dulieu   Comte
1828 1828 Guillaume Dupuy   Cultivateur-régisseur
1829 1830 Joseph Crozet    
1830 1831 Mathieu Gourdiat   Notaire à Néronde
1831 1837 Jean Micolon    
1838 1843 Jean-Claude Guerpillon    
1843 1844 Joseph Barbey    
1844 1848 Jean-Claude Guyonnet    
1848 1855 Pierre Lange    
1855 1857 Étienne Chirat   Agricol Contremaitre en Soie
1857 1871 Antoine Giroudière    
1871 1873 Étienne Lafay    
1873 1878 Jacques-François Coste    
1878 1881 Antoine Michaud    
1881 1884 Jean-Claude Lafay-Midon   Soigneur
1884 1888 Georges Giroudière   Artisan menuisier
1888 1892 Antoine Protière   Cultivateur
1892 1918 Jean Cherpin   Cultivateur
1918 1922 Robert Desvernay   Comte
1922 1938 Denis Giraud   Industriel en Soierie
1938 1940 Marius Frénéat   Artisan en Soierie
1940 1944 Jean-Marie Bourrat   Artisan en Soierie
1944 1950 Marius Frénéat   Artisan en Soierie
1950 1953 Antonin Micolon   Artisan en Soierie
1953 1965 Antoine James   Tisseur
1965 1979 Jean Montellier   Industriel en Soierie
1980 1989 Claudius Geay   Plombier-Zingueur (en retraite)
1989 1992 Marcel Vignon   Retraité du textile
1992 mars 2001 Thierry Coupat   Comptable
mars 2001 mars 2008 Dominique Marchand   Adjudant ½ retraite
mars 2008 en cours Georges Suzan PCF Conseiller régional (2004-2010)

Jumelage[modifier | modifier le code]

Les jumelages de communes ont fait irruption après la seconde Guerre Mondiale. Le but principal était de rapprocher les communes séparées par de vieilles rivalités. Le jumelage instaure l’échange entre deux communes de pays différents, ce qui permet de mieux se comprendre et de mieux s’apprécier.

L’objectif principal de ce jumelage était de favoriser, dans le cadre de la construction de l’Europe, les échanges scolaires, sportifs, culturels, et sociaux avec la ville jumelle, ainsi que d’organiser des visites, rencontres ou séjours dans la ville jumelle.

En 2000, la municipalité de Bussières propose de jumeler le village avec un autre village du Royaume-Uni. Le Comité de Jumelage a donc été créé afin de permettre le bon fonctionnement du projet. De ce fait, une rencontre est organisée avec Nether Kellet, petit village anglais du Lancashire situé en bord de mer d'Irlande, 100 km au nord de la ville de Liverpool. La déclaration de ce jumelage a été inscrite au Journal Officiel le 5 avril 2000.

Puis en 2002, Nether Kellet fusionne avec un autre village voisin : Over Kellet, ce qui leur permet de participer plus activement au jumelage.

Démographie[modifier | modifier le code]

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
1 5361 6281 4391 4601 3321 3021 447[3]1 467[4]1 482[5]
2010 - - - - - - - -
1 498[6]--------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : INSEE[2])

Vie Locale[modifier | modifier le code]

Les Associations[modifier | modifier le code]

  • ADHAMA : L'association des Handicapés Adultes des Montagnes du Matin, créée en 1983.
  • AFGTS : L'Association Familiale Gestionnaire des Transports Scolaires.
  • Amicale des Amis de Fenêtre
  • Amicale des Sapeurs Pompiers
  • Amis Cyclos Bussièrois
  • Chorale de Bussières
  • Club DS
  • Club Local Jardiniers de France
  • Comité des Fêtes
  • Comité de Jumelage
  • École de Musique
  • Fil Laine Passion
  • Harmonie "L'étoile"
  • FNACA : Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie
  • La Boule Bussièroise
  • Les Amis du Musée du Tissage et de la Soierie
  • Les Séniors
  • Loisirs et Embellissement
  • MJC
  • Sou des Écoles
  • Théatre en Soi
  • Union Sportive de Bussières

Services et équipements[modifier | modifier le code]

La mairie propose plusieurs services:

  • Le CCAS, centre communal d'action sociale,un établissement public communal intervenant dans trois domaine qui sont: l'aide sociale légal; l'aide sociale facultative et l'action sociale; et l'animation des activités sociales.
  • Une Maison de Retraite.
  • Une école.
  • Le RAM, Relais Assistances Maternelles.
  • Une aide à domicile.
  • Une garderie périscolaire.
  • Une Poste.
  • Une Bibliothèque.
  • La Salle Coste, d'une capacité de 100 personnes et équipé de matériels audio et vidéo.
  • Une Salle d'animation, d'une capacité de 400 personnes et équipé d'une cuisine, d'un bar, d'une estrade et de matériels audio.
  • Une cantine.

De plus des services médico-sociaux sont mis à disposition :

  • La résidence « les Mûriers », un établissement social et médico-social, gérée par l'ADHAMA.
  • L'ESAT, Établissement et Service d'Aide par le Travail (anciennement CAT), gérée par l'ADHAMA.
  • Des services médicaux : Médecin généraliste; Chirurgien dentiste; Kinésithérapeute; Infirmiers et Pharmacie.
  • Des services d'urgence : Pompiers.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme est favorisé par trois gîtes ruraux, et un circuit pédestre et VTT.

De plus Bussières fait partie des montagnes du matin.

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture[modifier | modifier le code]

Le marché de Bussières à lieu deux fois par semaine, le mercredi et samedi.

Bussières compte en tous 11 agriculteurs.

Les entreprises[modifier | modifier le code]

Dans Bussières la place du textile est très importante, on peut dénombré 4 usine de tissage, notamment ETS LINDER et la Société Bucol.

De plus il y a aussi une entreprise de travaux agricoles et travaux public, une entreprise d'aménagement intérieur et extérieur, deux banques, une entreprise de pose d'enseigne, une entreprise d'import export, et une entreprise de couverture de bâtiment.

Les artisans[modifier | modifier le code]

L'artisanat est aussi très présente. Par exemple il y a de la maçonnerie, métallerie, tuyauterie, zinguerie, carrelage, faïence, mécanique, électricité, maintenance imprimante, menuiserie, plombier, plâtrerie, peinture, fabrication de bijoux, charpente, couverture et taxidermie.

Les commerces[modifier | modifier le code]

À Bussières il y a aussi, 2 boulangeries, un traiteur, 2 restaurants, 2 bar, un taxi ambulance , un coiffeur, un bureau de tabac, une boucherie, un fleuriste, et deux éleveurs.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Bussières met à disposition des service d’assainissement,de gestion des déchets(ordure ménagère, tri sélectif et déchetterie gérée par le communauté de commune),d'électricité et d'eau.

De plus un Plan Local d'Urbanisme est mit en place, son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Il s’agit également de tenir compte des nouvelles préoccupations telles que le renouvellement urbain, l’habitat et la mixité sociale, la diversité des fonctions urbaines, les transports et déplacements.

Bussières est concerné par le «Site à Chiroptères des Montagnes du Matin», qui est un Site d’Importance Communautaire.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

St Albin[modifier | modifier le code]

Il y avait auparavant un prieuré à St Albin, dès les années 1300.

A la Révolution, le monastère fut vendu comme bien national et les pierres des bâtiments furent récupérées par les habitants du lieu. Il ne restait donc que la chapelle qui était encore intacte en 1870. Puis en 1923, ce qui restait fut acheté par un antiquaire. Les pierres furent numérotées et partirent pour une destination inconnue.

Jusqu’au début du XXe siècle, il n’y avait pas de docteur à Bussières. Les gens venaient pourtant de très loin pour se faire soigner (à l’époque on disait se faire « médeciner ») par deux personnes habitant à St Albin et appelées les médecinières. Les médecinières donnaient des conseils pour guérir, et prescrivaient des traitements par les plantes ou autres ingrédients que l’on croyait efficaces.

Les croix[modifier | modifier le code]

  • La Croix Sollier : elle se situe à 500 m du château de Chenevoux. Elle est en fer forgé et possède une double inscription, l’une en lettres gothiques, et l’autre en caractères romains.
  • La Croix Mission : elle se trouve à l’angle de la Rue Aristide Briand et de la Rue de la Résistance depuis 1979. Elle avait été érigée sur la Place du Peuple en 1909.
  • La Croix Rampeau : elle se situe en face des châteaux d’eau et provient du cimetière. Elle était auparavant en bois, et fut remplacée par une croix en fonte.
  • La Croix Godin : elle provient également du cimetière et se situait à l’intersection des chemins de Fenêtres et de Chindo jusqu’aux années 1930. Elle se trouve actuellement à l’angle du chemin du Bourg et de la D.27.
  • La Croix du Bourg : elle se trouve sur la Place Louis Desvernay. Elle fut enterrée en 1794 sur ordre du maire de l’époque, puis fut relevée quelques années plus tard. En 1995, la croix et son piédestal furent entièrement rénovés.

La Halle au chanvre[modifier | modifier le code]

Vers l’an 1300, des halles ont été construites sur la place en face de l’église (actuellement Place des Anciennes Halles). Ces halles étaient destinées à faciliter le négoce du chanvre en fibre ou en tissus.Tombant en vétusté, elles furent reconstruites vers 1725.

Les halles furent démolies vers 1860 afin de permettre l’ouverture de la route départementale no 1 et la D.58.

Le tissage[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, Bussières était l’un des deux principaux pôles d’attraction des Monts du Lyonnais. Le textile en est l’activité motrice. En effet, l’activité commerciale industrielle et artisanale était importante, ce qui permit à la commune de se développer considérablement.

A cette époque, une machine à vapeur entraînait une génératrice pour fournir le courant électrique dans l’entreprise Perraud. Dès 1912, les métiers à bras sont remplacés par des métiers mécaniques.

Le Monument aux Morts[modifier | modifier le code]

Lors de la 1ère Guerre Mondiale, 500 hommes Bussiérois sont mobilisés. Il y aura 101 morts et de très nombreux blessés, ce qui est énorme pour une population de 2 267 habitants. Une décision fut prise de construire un monument aux morts grâce aux bénéfices apportés par la bonne gestion de la boulangerie municipale.

Le monument fut inauguré le 27 novembre 1921 en mémoire des soldats morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.

Le Train[modifier | modifier le code]

Une ligne de chemin de fer entre Balbigny et Régny est construite à partir de 1913. Les travaux sont interrompus en 1914 à cause de la guerre, mais ils reprennent rapidement grâce à des ouvriers requis par l’armée. Des prisonniers allemands participent également à la construction de la ligne. En juin 1923, le premier train circule, et passe sur le viaduc du Pont Marteau. Cependant, des problèmes se posent pour le transfert des marchandises car le chemin de fer est étroit. Le petit train, appelé communément tacot, cesse de circuler en 1939, à la grande déception des usagers.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

La Mairie[modifier | modifier le code]

Le batiment abritant la mairie depuis 1987 est une ancienne maison bourgeoise construite en 1903. Cette ancienne demeure a été propriété des usines de tissage Perraud puis des usines Linder avant d'être achetée par la commune. Au rez de chaussé quelques particularités de construction remarquables ont été conservées : Boiserie, mosaiques, fenêtres anse de panier avec vitraux etc.

L'école[modifier | modifier le code]

L'église[modifier | modifier le code]

L’Eglise de Bussières a été bâtie vers 1250. A l’époque, le cimetière l’entourait complètement. A l’intérieur, la nef avait une charpente décorée, puis elle fut voûtée vers 1700. En 1835, l’église était délabrée et le clocher lézardé. De plus, elle était devenue trop petite pour les 1 600 habitants du village, car elle avait été bâtie pour 400 personnes. Le cimetière fut déplacé en 1838, puis les travaux de reconstruction de l’église commencèrent en 1842.

L’église telle qu’on la voit aujourd’hui fut inaugurée en 1843. En 1853, le grand autel fut installé et en 1857, les vitraux furent posés. A l’intérieur du bâtiment, on peut voir l’autel de la Sainte-Vierge de Picaud et la statue de Fabish, qui remontent à 1859. On peut également admirer l’autel et la statue de Saint-Barthélemy, patron de Bussières, datant de 1862.

Puis en 1868, le clocher fut élevé. Le clocher actuel est doté de 4 cloches. L’une, de 1 300 kg, placée en 1886, donne le ton de  ; celle de 900 kg, datée également de 1886 donne le Fa ; une autre de 600 kg, bénie en 1780 donne le Sol ; et la dernière, de 530 kg, dédiée à Saint-Barthélemy, donne le Sol#.

Derrière les grandes portes centrales se trouve une pierre tombale. Il s’agit de celle qui recouvrait notamment la sépulture de Pierre Perrin de Noailly, qui fut propriétaire du château de la Côte durant une trentaine d’années vers 1770. Enfin, en 1932, l’église est restaurée, la tribune et les orgues sont installés.

Le Musée du Tissage et de la Soierie[modifier | modifier le code]

En 1977, alors que l’activité de tissage était en très fort déclin depuis 1960, un groupe de tisserands encore en activité, entreprend de créer ce musée. Ne disposant au départ que d’un petit local et de quelques métiers à tisser, le musée était ouvert uniquement le deuxième dimanche du mois.

Mais, le nombre de visiteurs augmentant, et la collection s’agrandissant, le local est rapidement devenu trop petit. Ainsi, le musée a réellement commencé à prendre de l’ampleur à partir des années 1990. En 1993, la municipalité de Bussières achète une ancienne usine de 560 m2 dans laquelle s’installe le musée en 1998, après deux ans de rénovation. À la collection d’origine , un métier de passementerie, un métier à bras, une bobinoire circulaire, une repiqueuse de dessins Verdol, un métier à éponges, se sont ajoutés métiers pick-pick, métiers à velours et métiers en grande largeur (4,20 m). La plus ancienne machine date de 1800, la plus récente est un métier à jet d’air couramment utilisé par l’industrie textile. De plus, le musée a accumulé plusieurs milliers de pièces diverses et d’outils en lien avec le tissage et la soie, ainsi qu'une documentation importante et diverses collections.

Le musée est organisé en trois espaces:

  • Dans le premier, on y explique les techniques de filage du cocon, de dévidage, et de mise en ourdissage qui permettent de monter le métier à tisser avec les fils de soie.
  • Dans le second espace sont présentés tous les aspects de la mécanique Jacquard, et notamment la mise en carte ou fabrication du carton (perforation, enlassage et repiquage).
  • Enfin dans l’espace atelier, le visiteur découvre et voit fonctionner les différents types de métier à tisser, du métier à bras au métier jet d’air.

Le musée dispose également d’une boutique proposant des productions locales de soierie, des foulards, des voilages, mais aussi des tableaux tissés, qui sont des créations destinées à montrer la précision des métiers Jacquard et qui connurent un immense succès au XIXe siècle.

Le Kiosque[modifier | modifier le code]

Le kiosque de Bussières est unique dans le canton. Le bâtiment a été érigé en 1930, grâce à une souscription publique organisée par A. Jourlin directeur de la fanfare de Bussières. Il a été inauguré et remis à la commune le 20 juillet 1930 au cours d'une grande fête musicale (voir affiche). Il a depuis fait l'objet de diverses petites modifications et réaménagements de ses abords.

Lieux[modifier | modifier le code]

Viaduc du Pont Marteau[modifier | modifier le code]

Le Viaduc est situé sur la route entre Sainte-Colombe-sur-Gand et Bussières. Il mesure 320 m de long et 52 m de hauteur. La rivière Le Bernand, qui délimite Bussières et Sainte-Colombe-sur-Gand, serpente sous le Viaduc.

Il s’agit d’un imposant ouvrage construit pendant la première Guerre Mondiale, entre autres par des prisonniers allemands. L’édifice fut inauguré en 1923. Il permettait à la ligne de chemin de fer de relier Régny à Saint-Just-en-Chevalet.

A partir de 2012, l’Autoroute A 89 passera sous le Viaduc afin de relier Balbigny à la Tour de Salvagny.

Le passage sur le pont est actuellement interdit pour des raisons de sécurité, et les travaux en cours gênent l’accès au site.

La Chapelle Saint Roch[modifier | modifier le code]

Le lieu est très ancien puisqu’il date du XIIIe siècle, construite en 1632, et appartenait aux seigneurs de Beauceivre, qui ont donné leur nom au point culminant des Monts de Tarare et d’Amplepluis : le Mont Boussièvre.

La population se rendait à la chapelle pour les fêtes de St Roch, les Rogations (prières et processions durant les trois jours précédant l’Ascension), et également lors de périodes de disette ou d’épidémies.

La chapelle est dédiée au Saint patron des pèlerins, guérisseur des pestiférés, et protecteur des animaux. Lors de grandes épidémies de peste, les croyants se tournaient vers Saint Roch.

En 1949, d’importants travaux de restauration sont effectués dans la Chapelle.

Le bâtiment est surmonté d’un campanile en fer forgé, et le sanctuaire abrite plusieurs statues en très bon état : une Vierge à l’Enfant, St Barthélemy, St Joseph, St Etienne, St Gérard, et St Roch.

Le Château de la Côte[modifier | modifier le code]

Sa date de construction est inconnue mais le plus ancien propriétaire y vivait vers 1560.

Le domaine de la Côte n’a jamais été qu’une maison bourgeoise sans juridiction féodale.

Vers 1890, le propriétaire François Coste, fils de Jacques Coste, fit entreprendre d’importants travaux dans le château. Les terres furent agrandies, et le château fut reconstruit à neuf dans le style renaissance, tel que nous pouvons le voir aujourd’hui.

Le Château de Chenevoux[modifier | modifier le code]

De même pour le Château de Chenevous, sa date de construction est inconnue, en revanche des traces de Chenevoux peuvent être trouvées à partir de l’an 1002.

C'est ici que le chanvre était récolté, puis tissé. C’est donc du mot chenevrier (lié à la culture du chanvre) que Chenevoux tire son nom.

Chenevoux dépendait de la Seigneurie de Bussières. Le château actuel, qui a succédé à une construction plus ancienne, date en partie du XVIIe siècle. Il fut réédifié après un incendie. Puis en 1878, un membre de la famille Desvernay fit entreprendre d’importants travaux.

A ce jour, le domaine de Chenevoux comporte plusieurs bâtiments, dont le Pavillon Chinois, l’Orangerie, la Chapelle, la Conciergerie, le Pigeonnier et le Château lui-même.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Denis Foyatier, sculpteur et peintre, né le 21 septembre 1793 à Bezin, hameau de Bussières.
  • Antoine Dupuy, professeur aux lycées de Cahors, Carcassone, il a reçu le Grand Prix Napoléon Gobert par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
  • Dr Ernest Kern, et sa femme le Dr Fanny Kern.
  • Les 2 «Médécienières» de Bussières : Marie-Antoinette Midon (1775-1860) puis sa nièce Marie Françoise Lafay (1827-1890) toutes deux nées Groliere exercèrent, sur les hauteurs de Bussières, leurs talents pour soulager les maux et les souffrances de leurs concitoyens.

Gallerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens Internes[modifier | modifier le code]

Lien Externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]