Trignac
Trignac | |||||
![]() Poste et mairie de Trignac | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Saint-Nazaire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire | ||||
Maire Mandat |
M. Claude Aufort 2020-2026 |
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Code postal | 44570 | ||||
Code commune | 44210 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trignacais | ||||
Population municipale |
8 101 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 563 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 19′ 08″ nord, 2° 11′ 16″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 10 m |
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Superficie | 14,38 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Nazaire (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Nazaire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Nazaire-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-trignac.fr/ | ||||
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Trignac est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. La commune est créée en 1914 à partir d'un démembrement partiel de Montoir-de-Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]

- Situation
Trignac est située entre l'estuaire de la Loire et les marais de la Brière, au nord-est de Saint-Nazaire.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,3 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Trignac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[15] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53 %), zones urbanisées (22,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,7 %), zones humides intérieures (10,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits et villages[modifier | modifier le code]
La commune comprend plusieurs lieux-dits dont les principaux sont Aucard, Bert, Certé, Trembly et Savine.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tiliniacum au xie siècle et Tyrriniacum au xiie siècle[21].
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Trinieg[21].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au sein de la commune de Montoir, Trignac s'est comporté longtemps comme un petit bourg à part. A la fin du xixe siècle Trignac possède déjà son école et son facteur. Ce qui montre déjà un début d'autonomie. Au conseil municipal un certain nombre de conseillers habitants Trignac défendent ses intérêts. Un bureau de vote y est créé en 1894. Le le dossier de séparation est remis par le percepteur à la sous préfecture. Au départ un petit hameau d'à peine plus de 300 habitants la commune se développe à partir de la fin du XIXe siècle autour des Forges de Saint-Nazaire fondées par la « Société des Mines de Fer de l’Anjou » en 1879. La commune de Trignac fut créée le [22].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Trignac comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Selon le découpage de la Bretagne fait par Erwan Vallerie, Trignac fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.
Administrativement, Trignac fait partie de la Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire (CARENE).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Sur le logo de Trignac sont représentés ses anciennes forges, deux roseaux de Brière croisés et un canard colvert.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon le classement établi par l'Insee en 2010, Trignac est une commune urbaine, une des 11 communes de l'unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic[25] ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Saint-Nazaire[26] et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire[27].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
La commune est créée en 1914 à partir d'un démembrement partiel de Montoir-de-Bretagne et compte en 2018 plus de 8 000 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1921. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2020, la commune comptait 8 101 habitants[Note 6], en augmentation de 8,86 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 895 hommes pour 4 031 femmes, soit un taux de 50,86 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports[modifier | modifier le code]
La ville est connue pour son club de Rugby, le Rugby Club de Trignac (br) (RCT)[34], fondé en 1912. Celui-ci fut, d'ailleurs la première école de Rugby de France[35].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Les Forges de Trignac, fondées au XIXe siècle, ont laissé quelques vestiges visibles. Le reste du site est réaménagé en zone industrielle[36].
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Vestiges des Forges
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Mémorial des aviateurs anglais et canadiens abattus à Trignac le 28 mars 1943
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Menhir de la Pierre Blanche
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Église Saint-Éloi de Trignac
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pascal Giordani, international de rugby ;
- René Le Bourhis, international de rugby ;
- Stéphane Mahé, joueur professionnel de football ;
- René Vautier, coréalisateur avec Nicole Le Garrec du film Quand tu disais Valéry (1975) qui retrace la grève des ouvriers de l’usine de fabrication de caravanes Caravelair à Trignac.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Trignac sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Saint-Nazaire-Montoir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Trignac et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Nazaire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Histoire de Trignac sur le site officiel de la commune. « Copie archivée » (version du 25 mars 2013 sur Internet Archive).
- « Trignac. Claude Aufort élu maire par le conseil municipal », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Création en 1928... », sur Enfance & Famille (consulté le ).
- « Unité urbaine 2010 de Saint-Nazaire (44601) », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Zonage en aires urbaines 2010 de Saint-Nazaire (046) », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Carte thématique » [archive du ], sur statistiques-locales.insee.fr, Insee (consulté le ) ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Trignac (44210) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- Rugby Club de Trignac
- Christophe Turgis, « Trignac : la centenaire rouge s'offre un maire UMP », sur france3.fr, France 3 Pays de la Loire, (consulté le ).
- travail pédagogique sur le site de l'académie de Nantes