Saint-Hilaire (Allier)
Saint-Hilaire | |||||
La place du bourg et l'église Saint-Loup. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais | ||||
Maire Mandat |
Olivier Guiot 2020-2026 |
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Code postal | 03440 | ||||
Code commune | 03238 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Hilarois, Saint-Hilaroises [1] | ||||
Population municipale |
515 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 29′ 43″ nord, 3° 01′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 420 m |
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Superficie | 20,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbon-l'Archambault | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://saint-hilaire03.weebly.com/ | ||||
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Saint-Hilaire est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Saint-Hilaire est située dans le Bocage bourbonnais.
La commune est arrosée par un ruisseau, le Morgon, qui prend sa source près de la limite orientale de la commune et la traverse avant de passer à l'ouest dans la commune de Buxières-les-Mines. Le Morgon se jette ensuite dans le Bandais, affluent de l'Aumance.
La commune est traversée au nord par la D11, qui relie Moulins à Montluçon ; elle se situe entre Souvigny, à l'est, et Cosne-d'Allier, à l'ouest. Une autre route, la D1, relie Bourbon-l'Archambault, au nord, au Montet, au sud.
Le nord du territoire communal est occupé par une partie de la forêt domaniale des Prieurés Grosbois.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Ses communes limitrophes sont[2] :
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]La commune comprend deux principaux noyaux d'habitat : le bourg ancien, avec l'église et la mairie, le long de la D1 ; un noyau plus récent, le long de la D11 ou à proximité, avec, à la limite occidentale de la commune, l'ancienne zone minière comprenant la mine au sud et les cités (corons) au nord.
Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Hilaire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,6 %), forêts (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), terres arables (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 1] (0,6 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Le membre de Beauchassin est une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[14] devenue par la suite un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost dans la Creuse[15].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Le Morgon[16], tiré du nom du ruisseau qui arrose la commune.
À la Révolution, Saint-Hilaire devient chef-lieu d'un petit canton comprenant, outre Saint-Hilaire, Buxières-la-Grue, Gipcy et Meillers. Il disparaît en 1806.
La commune a un passé minier. Le charbon a été extrait de 1853 à 1949 ; durant la Seconde Guerre mondiale, l'activité employait jusqu'à mille ouvriers. Un gisement de barytine a été exploité de 1936 à 1975[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 515 habitants[Note 2], en évolution de −3,92 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Loup de Saint-Hilaire.
- Reste de la commanderie de Beauchassin, XIIe et XIVe siècles[22].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/allier-03
- Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire et Bourbon-l'Archambault », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte - Langue d'Auvergne, t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)« de Beauchass. ». Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne avant la fin du XIVe siècle.
- Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 75« Boichassaing », ancienne graphie de ce toponyme. On trouve aussi Bois-Chassaingt ou encore Bourchassain sur la carte de Cassini.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site de commune.
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 52 (cf. Saint-Hilaire).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Camille Grégoire, L'ancien canton de Saint-Hilaire : Saint-Hilaire, Buxières, Gipcy, Meillers, Moulins, L. Grégoire, 1907.
- H. Darçon, « Saint-Hilaire. Les « Hospitaliers » de Beauchassin », Notre Bourbonnais, , p. 463-464.