Saint-André-sur-Sèvre

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Saint-André-sur-Sèvre
Saint-André-sur-Sèvre
Le château de Saint-Mesmin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais
Maire
Mandat
Dany Grellier
2020-2026
Code postal 79380
Code commune 79236
Démographie
Gentilé Saint-Andrésiens, Saint-Andrésiennes
Population
municipale
642 hab. (2021 en diminution de 0,16 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 03″ nord, 0° 40′ 39″ ouest
Altitude 179 m
Min. 146 m
Max. 212 m
Superficie 19,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cerizay
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-André-sur-Sèvre

Saint-André-sur-Sèvre (en poitevin Sént-Undri[1]) est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

S'étendant sur la rive gauche de la Sèvre Nantaise, Saint-André-sur-Sèvre est situé au nord-ouest du département des Deux-Sèvres dans le pays du Bocage bressuirais. La commune, frontalière de la Vendée, est de fait également proche du « Haut-Bocage » vendéen.

L’altitude allant de 146 mètres à 212 mètres sur le massif granitique de la commune, l’altitude moyenne est de 179 mètres.

Le territoire municipal de la commune s'étend sur 1 985 hectares.

Les communes limitrophes sont Montravers, Cerizay et La Forêt-sur-Sèvre dans les Deux-Sèvres, et en Vendée, Saint-Mesmin, Montournais et Menomblet.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville Saint-André-sur-Sèvre est attesté sous la forme « ecclesiam Sancte Andree super separim » en 1179 sur une liste parmi 127 autres églises, possessions confirmées dans une bulle pontificale du pape Alexandre III à destination de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, du Diocèse de Poitiers.

En poitevin la commune a pour nom Sént-Undri, nom en graphie normalisée qui se prononce "Saint-Ondri"[1].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Poitou-Charentes »0[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bressuire à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-sur-Sèvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), terres arables (29,9 %), prairies (22,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-André-sur-Sèvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Nantaise, le Sevreau et le ruisseau du Sevreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-sur-Sèvre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 12,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-André-sur-Sèvre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1179, apparaissent sur une liste, parmi 127 autres églises, les noms des églises de Saint-André-sur-Sèvre « ecclesiam Sancte Andree super separim », ainsi que Saint-Mesmin-le-Vieux « ecclesiam Sancti Maximini veteris » parmi les possessions que confirme une bulle pontificale du pape Alexandre III à destination de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, du Diocèse de Poitiers.

La guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]

Le conflit entre les Plantagenêts et les Capétiens qui opposa les Anglais et les Français s'est en partie déroulé dans le Poitou, en Normandie et en Aquitaine.

Révolution française, Guerre de Vendée.[modifier | modifier le code]

En janvier 1794, passage des Colonnes Infernales à Saint-André-sur-Sèvre et Saint-Mesmin.[modifier | modifier le code]

Au cours de la guerre de Vendée, après la Virée de Galerne, du au , Turreau planifie les Colonnes Infernales, six divisions de deux colonnes chacune dès le 16 janvier 1794.

Venant du Maine-et-Loire au nord, épaulé des 5e et 6e divisions, Turreau, commande lui-même la quatrième division depuis Doué et s'appuie sur Grignon qui, à l'est de la Vendée, dirige la seconde division depuis Bressuire, et Duval la première depuis Saint-Maixent et Parthenay.

Un courrier de Parthenay annonce que l'ennemi, les républicains qui sont surnommés les bleus, cerne la Chataîgneraie.

Incendie du château de Saint-Mesmin.[modifier | modifier le code]

Le , la quatrième colonne infernale, commandée par Lachenay marche sur Montigny en venant de Bressuire.

Le , Lachenay détruit Saint-André-sur-Sèvre et massacre ses habitants y compris les membres de la garde nationale. Puis il campe à Saint-Mesmin.

Le la quatrième colonne incendia le château. Une vieille demoiselle de Vasselot qui l'occupait est tuée.

L'armée de la révolution s'est emparé de Réaumur, Montournay, Mouilleron, Chavaigne, Tillais et Saint-Mesmin.

En 1796, combat entre les armées républicaines et les vendéens.[modifier | modifier le code]

Le , un combat entre les armées républicaines et les vendéens a de nouveau lieu à Saint-Mesmin et au château de Saint-Mesmin.

Une quarantaine de vendéens avec à leur tête Louis Péault, sergent, garde-chasse du marquisat de Saint-Mesmin, attaquent un détachement républicain comprenant 250 hommes commandés par l'adjudant général Cortez. À la suite d'une contre-attaque, Cortez tente d'encercler les vendéens qui se replient vers le château de Saint-Mesmin où ils s'enferment pour résister.

Du 21 au , les assauts des troupes républicaines sont sans résultats probants. Mais par manque de vivres, les vendéens acceptent de se rendre. On leur promet la vie sauve. La quarantaine de vendéens est emmenée à la Châtaigneraie, où le chef d'état-major ordonne à Bonnaire de réunir un conseil militaire pour les juger et les fusiller, malgré la promesse de vie sauve qui leur avait été faite.

Fort heureusement, le général Hoche, commandant en chef des troupes de l'Ouest, prévenu de l'incident, exigea et obtint de ses subordonnés le respect des clauses de la capitulation. Les vendéens furent alors dirigés vers Fontenay-le-Comte, puis vers Noirmoutier où ils restèrent jusqu'à la fin de la guerre.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 réélu en 2008[22] Christian Lenne PS puis EE  

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[23].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-André-sur-Sèvre, cela correspond à 2006, 2011, 2016[24], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
915402687826778771652925902
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9239601 0011 0351 1171 1351 1501 2101 165
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1261 1341 127978968901889854862
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
866831727742728653648638649
2021 - - - - - - - -
642--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie et tourisme[modifier | modifier le code]

Saint-André-sur-Sèvre compte plusieurs artisans et même quelques entreprise comme MDA qui est une entreprise de fabrication de matériels pédagogiques. Plusieurs entreprises se sont créées ces dernières années, par exemple, de nombreux gîtes et une entreprise familiale de location de canoës, kayaks et paddles sur la Sèvre Nantaise. Un marché de producteurs locaux est organisé tous les ans au mois de septembre.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Saint-Mesmin, situé sur la commune de Saint-André-sur-Sèvre, est une ancienne forteresse médiévale (XIIIe siècle.) munie d'un donjon de 28 mètres de haut construit au XVe siècle. Le château est ouvert au public l'été et des animations médiévales y sont organisées.
  • Église Saint-André de Saint-André-sur-Sèvre. Le Chœur et clocher ont été inscrits au titre des monuments historique en 1993[27].
  • Le jardin du Cloître, l'église du XIIIe siècle.
  • la Sèvre Nantaise traverse la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Vivre au pays (Beaulieu-sous-Parthenay, Deux-Sèvres), Observer, restaurer, habiter les maisons poitevines : Gâtine, Mougon, Geste édition, 1991, 123 p., Carte compilant les toponymes poitevins des communes de Gâtine et des alentours
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-André-sur-Sèvre et Bressuire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bressuire » (commune de Bressuire) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bressuire » (commune de Bressuire) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-André-sur-Sèvre », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  22. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008.
  23. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  24. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise Saint-André », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).