Robert de Juilly
Robert de Juilly | ||||||||
Robert de Juliac, par J.-F. Cars, c. 1725 | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | XXe siècle à Juilly |
|||||||
Décès | à Rhodes |
|||||||
Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
|||||||
Langue | Langue de France | |||||||
Grand maître de l'Ordre | ||||||||
1374 –1377 | ||||||||
| ||||||||
Prieur de France | ||||||||
1362 –1374 | ||||||||
| ||||||||
Commandeur de Flandre | ||||||||
1358 –1362 | ||||||||
Commandeur de Sainte-Vaubourg | ||||||||
1355 –1358 | ||||||||
Commandeur de Cerisiers et de Coulours | ||||||||
1352 –1355 | ||||||||
Chevalier de l'Ordre | ||||||||
modifier |
Robert de Juilly, souvent improprement nommé de Juliac ou de Juilliac ou de Julhiac jusqu'au XIXe siècle, est chevalier du prieuré de France, 31e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1374 à 1377.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Juilly, il appartient à une branche cadette de la famille de Saint-Denis, elle-même cadette des Montmorency[1]. Il est en caravane à Rhodes alors qu'il est commandeur de Cerisiers et de Coulours en 1352, ensuite commandeur de Sainte-Vaubourg en 1355 et de Flandre en 1358. Il est au couvent en 1360 il est nommé prieur de France certainement en 1362 puisqu'il tient le chapitre provincial le [1]. Comme prieur de la langue de France il réside encore en 1373 à la commanderie du Temple à Paris[2] quand il rédige le « Livre vert » pour Grégoire XI qui fait faire, sur tous les biens hospitaliers, la grande enquête pontificale.
Robert de Juilly est considéré comme un bon administrateur consciencieux qui tient avec la régularité voulue ses chapitres provinciaux. Remarqué par Charles V, il participe à plusieurs conseils du roi et en 1370 il est général des aides pour les aides en la ville, vicomté et diocèse de Paris[1]. Il apprend son élection à la tête de son Ordre comme grand maître au plus tard le . En , il embarque à Brindisi pour rejoindre Rhodes[1]. Il y meurt le [3].
Son tombeau, originellement situé dans l'ancienne église Saint-Jean à Rhodes, fut réemployé pendant la période ottomane comme fontaine publique. Il fut acquis en 1876-77 par le musée de Cluny à Paris, où il est actuellement conservé[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Marc Roger, Prier et combattre, Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, 2009, article Robert de Juilly, p.798
- Raymond Cazelles, Société politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V,1982, p 483
- Jean-Bernard de Vaivre Les tombeaux des grands maîtres des Hospitaliers à Rhodes (résumé), in Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 140e année, N. 2, 1996. pp. 613-616. en ligne
- Jean-Bernard de Vaivre Les tombeaux des grands maîtres des Hospitaliers à Rhodes
Sources bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Jean-Marc Roger, Prier et combattre, Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, 2009, article Robert de Juilly, p.798.