Liste des grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

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Le supérieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem porte le titre de grand maître depuis 1267. Le grand maître est élu à vie par le chapitre général de l'Ordre. Ce titre est la plus haute autorité de l’Ordre. Il possède les mêmes droits et le même rang que les cardinaux.

Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1099-1799)[modifier | modifier le code]

Cet ordre, créé à Jérusalem en 1099, est dirigé par un supérieur. C'est en 1267 que le pape Clément IV accorde le titre de grand maître au supérieur de l'Ordre. Le grand maître est élu à vie, dès qu'un chapitre général peut être réuni après le décès du grand maître. Il en sera ainsi jusqu'à l'abdication, en 1799, du dernier grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Ferdinand de Hompesch.

L'Ordre en Terre sainte (1099-1291)[modifier | modifier le code]

Supérieur de l'Ordre (1099-1267)[modifier | modifier le code]

Siège de l'Ordre à Jérusalem (1099-1187)[modifier | modifier le code]
Siège de l'Ordre à Tyr[4] ou Margat[5],[6] (1188-1202 ou 1203)[modifier | modifier le code]
Siège de l'Ordre à Saint-Jean-d'Acre (1202 ou 1203-1267)[modifier | modifier le code]

Grand maître de l'Ordre (1267-1799)[modifier | modifier le code]

C'est en 1267, sous la magistrature de Hugues de Revel, que le titre de grand maître est accordé au supérieur de l'Ordre par un bref du pape Clément IV[7]

Siège de l'Ordre à Saint-Jean-d'Acre (1267-1291)[modifier | modifier le code]
Siège de l'Ordre à Chypre (1291-1305)[modifier | modifier le code]

L'Ordre à Rhodes (1305-1522)[modifier | modifier le code]

L'Ordre à Malte (1530-1799)[modifier | modifier le code]

Ordre de Saint-Jean de Jérusalem de facto (1798-1805)[modifier | modifier le code]

À partir de l'abdication, en 1799, du dernier grand maître de l'Ordre, Ferdinand de Hompesch, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem perdure de facto sous la responsabilité de Paul Ier de Russie puis d'un grand maître nommé par le pape. La succession de ce grand maître sera assurée jusqu'en 1879 par le lieutenant du grand magistère. À partir de 1801, le statut de l'Ordre est discuté par les historiens jusqu'à la réélection d'un grand maître en 1879.

Ordre en Russie (1798-1803)[modifier | modifier le code]

Ordre en Sicile (1803-1826)[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gallimard Flavigny 2006, p. 17
  2. a et b Gallimard Flavigny 2006, p. 25
  3. Nicole Bériou (dir.) et Philippe Josserand (dir.), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 1030 p. (ISBN 978-2213627205, présentation en ligne), p. 389
  4. Delaville Le Roulx 1904, p. 100
  5. Delaville Le Roulx 1904, p. 118
  6. Delaville Le Roulx 1904, p. 123
  7. Gallimard Flavigny 2006, p. 50
  8. G. de Villaret a été élu en 1296, mais refusant de se présenter au grand couvent à Rhodes, il ne devient officiellement grand maître qu'au chapitre général d'Avignon qui s'est tenu en 1300 (voir les détails dans l'article: Guillaume de Villaret#Élection comme grand maître)

Sources[modifier | modifier le code]

  • Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l’ordre de Malte, Paris, Perrin, (ISBN 2-262-02115-5)
  • Joseph Delaville Le Roulx, Les Hospitaliers en Terre sainte et à Chypre (1100-1310), Paris, Ernest leroux,

Articles connexes[modifier | modifier le code]