Prix du Quai des Orfèvres
Apparence
Le prix du Quai des Orfèvres est un prix littéraire français, décerné depuis 1946 par un jury composé de policiers , magistrats et journalistes qui jugent des manuscrits anonymes. Il est présidé par le préfet de police.
Le nom de ce prix rappèle que les locaux de la police judiciaire de Paris sont au 36, quai des Orfèvres.
L'œuvre primée est ensuite éditée par un éditeur (Hachette de 1951 à 1965, Arthème Fayard depuis 1966) qui lui assure un tirage minimal de 50 000 exemplaires.
Lauréats du prix du Quai des Orfèvres
Prix non décerné en 1950, 1955, 1961 et 1973
- 1946 : Jacques Lever, pour Le Singe rouge
- 1947 : Jean Le Hallier, pour Un certain monsieur
- 1948 : Yves Fougères, pour Nuit et brouillard
- 1949 : Francis Didelot, pour L'Assassin au clair de lune
- 1951 : Maurice Debroka, pour Opération Magali
- 1952 : Saint Gilles (pseudonyme de Georges-Jean Arnaud), pour Ne tirez pas sur l'inspecteur
- 1953 : Cécil Saint-Laurent (pseudonyme de Jacques Laurent), pour Sophie et le crime
- 1954 : Alain Serdac, pour Sans effusion de sang
- 1956 : Noël Calef, pour Échec au porteur
- 1957 : Louis C. Thomas, pour Poison d'Avril
- 1958 : André Gillois, pour 125, rue Montmartre
- 1959 : Jean Marcillac, pour On ne tue pas pour s'amuser
- 1960 : Colonel Remy, pour Le Monocle noir
- 1962 : Micheline Sandrel, pour Dix millions de témoins
- 1963 : Roland Pidoux, pour On y va patron
- 1964 : Jean-François Vignat, pour Vertige en eau profonde
- 1965 : Paul Drieux, pour Archives interdites
- 1966 : Julien Clay, pour Du sang sur le grand livre
- 1967 : H.L Dugal, pour La Porte d'or
- 1968 : Bernard-Paul Lallier, pour Le Saut de l'ange
- 1969 : Christian Charrière, pour Dites-le avec des fleurs
- 1970 : Henry Chardot, pour le Crime du vendredi saint
- 1971 : André Friederich, pour Un mur de 500 briques
- 1972 : Pierre-Martin Perrault, pour Trop c'est trop
- 1974 : Michel Ressi, pour La Mort du bois de Saint-Ixe
- 1975 : Bernard Matignon, pour Une mort qui fait du bruit
- 1976 : Serge Montigny, pour Une fleur pour mourir
- 1977 : Jacques Sénégal, pour Le Crime de la maison Grund
- 1978 : Pierre Magnan, pour Le Sang des Atrides
- 1979 : Julien Vartet, pour Le Déjeuner interrompu
- 1980 : Denis Lacombe, pour Dans le creux de la main
- 1981 : Michel Dansel, pour De la part de Barbara
- 1982 : Hélène Pasquier, pour Coup double
- 1983 : Maurice Périsset, pour Périls en la demeure
- 1984 : Jean Lamborelle, pour On écrase bien les vipères
- 1985 : Roger Labrusse, pour Les Crimes du Bon Dieu
- 1986 : Michel de Roy, pour Sûreté urbaine
- 1987 : Nicole Buffetault, pour Le Mystère des petits lavoirs
- 1988 : Yves Fougères, pour Un agent très secret
- 1989 : Godefroy Hofer, pour Plongée de nuit
- 1990 : Suzanne Le Vigueloux, pour La Mort au noir
- 1991 : Frédéric Hoé, pour Crimes en trompe l'œil
- 1992 : Louis-Marie Brezac, pour Razzia sur l'antique
- 1993 : Gérard Delteil, pour Pièces détachées
- 1994 : Jean-Louis Viot, pour Une belle garce
- 1995 : Michel Gastine, pour Quai de la Rapée
- 1996 : Gilbert Schlogel, pour Rage de flic
- 1997 : Roger Le Taillanter, pour Heures d'angoisse
- 1998 : Michel Sibra, pour La Danse du soleil
- 1999 : André Delabarre, pour Du sang sur les roses
- 2000 : André Arnaud, pour Pierres de sang
- 2001 : Guy Langlois, pour Le fond de l'âme effraie
- 2002 : André Klopmann, pour Crève l'écran
- 2003 : Jérôme Jarrige, pour Le bandit n'était pas manchot
- 2004 : Sylvie M. Jema, pour Les Sarments d'Hippocrate
- 2005 : Jules Grasset, pour Les Violons du diable
- 2006 : Christelle Maurin, pour L'Ombre du soleil
- 2007 : Frédérique Molay, pour La 7e femme
- 2008 : P.J. Lambert, pour Le vengeur des catacombes
Liens internes
- Le quai des Orfèvres, situé dans l’île de la Cité à Paris.
- Le 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire à Paris.
Liens externes