Parti de la gauche européenne
Parti de la gauche européenne | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Walter Baier |
Fondation | |
Siège | Square de Meeûs 25, 1000 Bruxelles, Belgique |
Think tank | Transform! europe[1] |
Organisation féminine | EL FEM |
Positionnement | Gauche à extrême gauche |
Idéologie | Communisme[2],[3] Socialisme démocratique[2],[3] Euroscepticisme modéré[4] |
Groupe au Parlement européen | Groupe de la Gauche au Parlement européen |
Couleurs | Rouge foncé |
Site web | european-left.org |
Présidents de groupe | |
Parlement européen | Martin Schirdewan (GUE/NGL) |
Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe | Tiny Kox (GUE) |
Représentation | |
Députés européens | 28 / 705 |
Chambres basses nationales | 344 / 9874 |
Chambres hautes nationales | 27 / 2714 |
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Le Parti de la gauche européenne (PGE) (en anglais : European Left Party, ELP) est un parti politique européen créé au congrès constitutif des 8 et à Rome et dont les membres sont des partis socialistes, communistes, « rouge-verts » et d'autres partis démocratiques de gauche de l'Union européenne. Le parti permet aussi les adhésions à titre individuel pour les adhérents des partis membres. Son premier congrès « ordinaire » s'est tenu à Athènes les 29 et .
Depuis novembre 2022, ll est présidé par Walter Baier, membre du Parti communiste d'Autriche.
Programme[modifier | modifier le code]
Le Parti de la gauche européenne (PGE) se veut anti-capitaliste et se prononce pour une autre Europe et pour donner un autre contenu à l'Union européenne : dégagée de la tutelle de l'OTAN, ouverte au Sud, offrant un modèle social européen alternatif aux règles de la mondialisation capitaliste et de la « concurrence libre et non faussée », active pour la protection de l'environnement et le respect des droits de l'homme, étendant le droit à la citoyenneté à tous ceux qui vivent en Europe. À ce titre, le PGE s'est prononcé en 2005 contre le projet de Constitution européenne et pour une réorientation des politiques européennes impliquant une remise en cause du Pacte de stabilité et du rôle de la Banque centrale européenne.
Présidents du PGE[modifier | modifier le code]
Depuis , le président du PGE est l'Autrichien Walter Baier, membre du Parti communiste d'Autriche[5].
Partis membres du PGE[modifier | modifier le code]
En 2018, les partis membres sont[6] :
Partis membres[modifier | modifier le code]
Double appartenance[modifier | modifier le code]
Certains de ces partis membres ont la double appartenance avec la Gauche anticapitaliste européenne. C'est le cas d'Esquerra unida i alternativa, du Bloc de gauche, du Parti de la liberté et de la solidarité[9].
Ex-membres[modifier | modifier le code]
- Hongrie : Parti ouvrier hongrois (Magyar Kommunista Munkáspárt). Le Comité central du Parti communiste ouvrier hongrois a décidé de quitter le Parti de la gauche européenne le [10].
- Allemagne : Parti communiste allemand. Le Parti communiste allemand, réuni en congrès le , a décidé d'abandonner son statut d'observateur et de quitter le Parti de la gauche européenne[11]. Le DKP entend par là mettre l'accent sur le travail de fond avec les partis communistes frères.
- Saint-Marin : Gauche unie. Le , le parti est dissous et il est fusionné au sein du nouveau Parti socialiste-démocrate de gauche[12].
- France : Parti de gauche : Le PG avait rejoint le PGE en , à la suite de son troisième congrès (Le Mans). Il a toutefois suspendu sa participation en , à cause de la réélection de Pierre Laurent, secrétaire du PCF, à la tête du groupe (en réaction aux alliances du PCF avec le PS aux élections municipales françaises de 2014). Cette suspension a pris fin deux mois plus tard. Lors de son cinquième congrès en 2018 à Villejuif, le PG vote la sortie du PGE, en réaction à la présence maintenue de SYRIZA au PGE et la politique du gouvernement Tsipras en Grèce[13].
- Belgique : Parti communiste[14].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Grants from the European Parliament to political foundations at European level per foundation per year
- (en) Alen Toplišek, « Between populism and socialism », dans The Populist Radical Left in Europe, , 20 p. (ISBN 9781315180823, DOI 10.4324/9781315180823-4, S2CID 159164068, lire en ligne), p. 9
- Wolfram Nordsieck, « European Union » [archive du ], sur Parties and Elections in Europe, (consulté le ).
- Alberto Martinelli, European society, Leiden, Brill, (ISBN 9789004351776), p. 236
- (en) « Walter Baier », sur transform-network.net, .
- (en-US) « Discover our member parties, observers and partners », (consulté le )
- Aida Sanchez Alonso, « Selon Walter Baier, les parti établis "légitiment" l'extrême droite », sur Euronews, (consulté le ) : « Jean-Luc Mélenchon, qui est le leader de La France Insoumise, l'un des partis observateurs de la gauche européenne, considère la situation à Gaza comme un génocide. »
- Fabien Escalona, « Européennes : les Insoumis font « alliance à part » au sein de la gauche radicale » [archive du ] , sur Mediapart, (consulté le ) : « L’eurodéputée nie toute idée de compétition avec le PGE, dont certains membres de "Maintenant la gauche !" [sic] font pleinement partie, là où LFI n’y est qu’observatrice. »
- Liste des partis membres de la Gauche anticapitaliste européenne, sur le site de la Gauche anticapitaliste européenne.
- Résolution du comité central du parti des travailleurs communistes hongrois, 29 avril 2009.
- « Le Parti communiste allemand (DKP) quitte le Parti de la gauche européenne (PGE) », .
- (it) « San Marino: si scioglie Sinistra Unita. D'Ambrosio, le persone fanno la differenza », sur smtvsanmarino.sm, .
- « Le Parti de gauche quitte le Parti de la gauche européenne », Politis.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Hannotte, « Pourquoi le PCB a quitté le Parti de la Gauche Européenne (PGE) », sur www.particommuniste.be (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Samuel Jaberg, « Denis de la Reussille, un communiste pragmatique à Berne », swissinfo.ch, (lire en ligne, consulté le )
- Le Monde, « Au Front de gauche, nouvelle fissure entre communistes et mélenchonistes », Le Monde, (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel