Union fédéraliste des communautés européennes
Fondation |
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UFCE |
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Chiffre d'affaires |
1,3 M€ () |
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L'Union fédéraliste des communautés européennes (en abrégé UFCE ; en anglais : Federal Union of European Nationalities, FUEN) est une organisation non gouvernementale (ONG) internationale basée à Flensbourg (Allemagne).
Elle est douée du statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 1989[1] et auprès de l'Organisation des Nations unies (ONU) depuis 1995.
Historique
[modifier | modifier le code]Fondée en 1949 en France, sous le nom "Union fédéraliste des communautés et régions européennes" avec pour premier secrétaire le Breton Joseph Martray, l'organisation prend en 1956 le nom "Union fédéraliste des communautés ethniques européennes"[2].
Sans en être le successeur officiel, elle continue les travaux du "Congrès des nationalités européennes" (1925-1939)[3] ayant eu pour revue le mensuel Nation und Staat.
La revue bimestrielle Europa Ethnica (de), dont elle s'est séparée depuis plus de 10 ans pour divergences, aurait repris la numérotation du mensuel marque de droite du Congrès des nationalités, Nation und Staat, publié de à [N 1].
Organisations membres
[modifier | modifier le code]L'UFCE compte :
- 44 organisations ou partis membres titulaires, dont trois (Südtiroler Volkspartei, Union démocrate magyare de Roumanie, Parti de la communauté hongroise de Slovaquie) sont par ailleurs membres du Parti populaire européen et comptent tant des députés européens que des élus nationaux et infranationaux, et au moins 2 autres (Union slovène d'Italie, Alliance des Magyars de Voïvodine) comptent des élus soit nationaux soit régionaux et locaux ;
- 40 membres observateurs (liste ci-dessous à compléter, membres observateurs en italique[4]).
Au total, il y a parmi les 44 organisations membres titulaires 12 associations de minorités allemandes d'Europe centrale, orientale et de l'ex-Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), et 6 associations de minorités non allemandes (Frisons, Danois, Polonais, Roms, Sorabes) en Allemagne et 2 en Autriche (Croates, Slovènes). Les deux autres pays comptant un nombre important d'organisations membres sont la Hongrie (Roumains, Allemands, Slovaques et Croates) et la Russie (Allemands, Balkars, Karachaïs, Grecs).
Allemagne
[modifier | modifier le code]- Société frisonne (Friisk Foriining)
- Association des Frisons du Nord
- Association du Schleswig du Sud
- Domowina sorabe
- Union des Polonais en Allemagne
- Conseil central des Sinté et des Roms d'Allemagne
Autriche
[modifier | modifier le code]- Conseil des Slovènes de Carinthie
- Association culturelle croate du Burgenland
- Union culturelle des Roms autrichiens
Danemark
[modifier | modifier le code]- Union des Allemands du Schleswig du Nord
France
[modifier | modifier le code]L'institut Culturel de Bretagne - Skol Uhel ar Vro est membre depuis le 9 septembre 2023[5].
Aucun des principaux partis régionalistes français (de centre-droit et de centre-gauche), regroupés au sein de la fédération Régions et peuples solidaires et de l'Alliance libre européenne, n'adhère, comme membre effectif ou observateur, à l'UFCE.
- Comité d'action régionale de Bretagne
- Parti pour l'organisation de la Bretagne libre (POBL) (disparition en 2000)
- Elsass-Lothringischer Volksbund
- Cercle Michel de Swaen (Flamands)
Géorgie
[modifier | modifier le code]Grèce
[modifier | modifier le code]- Vinozhito (Macédoniens)
Hongrie
[modifier | modifier le code]- Association culturelle des Roumains de Hongrie
- Administration nationale autonome des Allemands de Hongrie
Italie
[modifier | modifier le code]- Südtiroler Volkspartei (SVP, parti populaire du Tyrol du Sud, membre du Parti populaire européen et allié au Parti démocrate)
- Union générale des ladins des Dolomites
- Union slovène (parti fédéré avec La Marguerite dans la région du Frioul-Vénétie Julienne)
Roumanie
[modifier | modifier le code]- Communauté des Aroumains de Roumanie
- Union démocrate magyare de Roumanie (membre du Parti populaire européen)
Serbie
[modifier | modifier le code]Slovaquie
[modifier | modifier le code]- Parti de la communauté hongroise de Slovaquie (SMK-MKP, membre du Parti populaire européen)[6]
Suisse
[modifier | modifier le code]Tchéquie
[modifier | modifier le code]- Union nationale des Allemands de Bohême, Moravie et Silésie (Landesversammlung der Deutschen in Böhmen, Mähren und Schlesien)
Dirigeants
[modifier | modifier le code]Nom[7] | dates de mandat |
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Charles Plisnier | 1949-1954 |
Dr. W. Kok | 1954-1957 |
Hans Graf von Matuschka (de) | 1957-1959 |
Hans Schmidt | 1959-1963 |
Svend Johannsen (de) | 1963-1967 |
Severino Caveri | 1967-1969 |
Friedl Volgger (de) | 1969-1973 |
Hans Ronald Jørgensen | 1973-1977 |
Karl Mitterdorfer (de) | 1977-1982 |
Reginald Vospernik (de) | 1982 -1986 |
Pierre Lemoine | 1986-1990 |
Karl Mitterdorfer (de) | 1990-1994 |
Christoph Pan (de) | 1994 -1996 |
Romedi Arquint (de) | 1996-2007 |
Hans Heinrich Hansen (de) | 2007-2016 |
Polémiques
[modifier | modifier le code]Tirant les leçons du passé, elle n'accepte en son sein que les organisations ayant renoncé au terrorisme ou au séparatisme[8].
La FUEV affirme que l'appartenance à une minorité relève de la volonté individuelle[9]. Selon une note de 1961 du ministère allemand des Affaires étrangères, elle crée des tensions ethniques là où aucune différence n'existait auparavant[10][réf. à confirmer].
Selon Lionel Boissou[Qui ?], la F.U.E.V. aurait rédigé et proposé le Projet de Charte européenne des langues minoritaires adoptée par le Conseil de l'Europe, dans l'optique d'imposer une Europe régionalisée sur base ethnique[11].
Elle plaide également pour la mise en place de citoyennetés régionales (Michel Ebner, député européen du PPE au congrès UFCE 2003)[12].
Financement
[modifier | modifier le code]Elle est financée essentiellement par les cotisations de ses membres et avec l'aide de plusieurs organismes ou gouvernements : le ministère allemand de l'Intérieur, divers Lander d'Allemagne et d'Autriche, la région Trentin-Haut-Adige, et pour une cotisation de principe par la fondation Hermann Niermann (de), créée en 1977 à Düsseldorf dans un but ethniciste[13] et qui finance également de nombreuses autres organisations ayant les mêmes buts[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- dernier numéro en 1944, no 17 ; premier numéro de Europa ethnica en 1961, no 18. En 1999, Europa ethnica porte la mention 56e année (éditée depuis 1961, soit la 39e années ; plus les 17 ans de 1927 à 1944
Références
[modifier | modifier le code]- Liste de ces membres sur le site du Conseil de l'Europe [1]. Consulté le 29 janvier 2007
- « Notice de collectivité "Union fédéraliste des communautés ethniques européennes" », sur BnF (Catalogue général) (consulté le )
- « Notice de collectivité "Congrès des nationalités européennes" », sur BnF (Catalogue général) (consulté le )
- site de l'Union fédéraliste des communautés européennes (page accédée le 20/05/2007)
- « L’Institut Culturel devient membre de la FUEN » (consulté le )
- (mentionné comme membre de l'UFCEE sur le site du parti, mais pas sur le site de l'UFCEE)
- FUEN Presidents 1949-2016, FUEN, consulté sur www.fuen.org le 17 novembre 2018
- UFEV. Qui est-on ?(sic) [2]. Consulté le 29 janvier, notamment le passage « Elle poursuit cet objectif en recourant à des moyens pacifiques. Elle intervient énergiquement contre le séparatisme et tout décalage violent de frontière ».
- "We underline the principe according to which declared membership of a national minority is a matter of individual freedom". Charter for the autochtonous national minorities in Europa, Bautzen, 2006, page 7
- Walter von Goldendach, Hans-Rüdiger Minow. Am Kälberstrick. En ligne [3]. Consulté le 29 janvier 2007
- D'après le compte-rendu de l'article de Lionel Boissou. Vers un nouvel ordre « ethnique » ?, paru dans la revue Humanisme, no 232-233 mars 1997, p. 107, compte-rendu publié par le site Anthropologie en ligne [4]
- Pierre Hillard. « La constitution européenne officialise le fait ethnique », entretien cité
- (de) Klaus-Peter Schmid, « Mit vollen Händen », Die Zeit, (lire en ligne).
- REFLEXes. Le spectre de l'Allemagne impérialiste. REFLEXes no 46, juin 1995. Disponible en ligne [5], consulté le 29 janvier 2007