Opération Tonnerre (roman)

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Opération Tonnerre
Image illustrative de l’article Opération Tonnerre (roman)
Page de titre dédicacée par Sean Connery.

Auteur Ian Fleming
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman d'espionnage
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre Thunderball
Éditeur Jonathan Cape
Lieu de parution Londres
Date de parution
Version française
Traducteur Françoise Thirion
Éditeur Plon
Collection Nuit Blanche no 8
Lieu de parution Paris
Date de parution 1962
Nombre de pages 251
Chronologie
Série James Bond

Opération Tonnerre (Thunderball) est le neuvième roman d'espionnage de l'écrivain britannique Ian Fleming mettant en scène le personnage de James Bond. Il est publié le au Royaume-Uni et la traduction française parait en 1962. Le roman est au cœur d'un procès en 1963 car il est en fait la novélisation d'un scénario de film jamais réalisé, écrit conjointement par Ian Fleming, Kevin McClory, Jack Whittingham, Ivar Bryce et Ernest Cuneo. Si Fleming conserve les droits d'auteur sur le roman, McClory obtient les droits d'adaptation audiovisuelle.

Le roman est le premier de la « trilogie Blofeld ». L'organisation criminelle SPECTRE dirigée par Ernst Stavro Blofeld a volé deux bombes nucléaires à un bombardier britannique et menace de les utiliser si 100 millions de livres sterling ne lui sont pas rapidement livrées. L'agent secret britannique James Bond est envoyé aux Bahamas pour retrouver les bombes avec l'aide de son ami Felix Leiter de la CIA. Les deux agents s'intéressent à un groupe d'hommes mené par un certain Emilio Largo.

Le roman est adapté à deux reprises au cinéma : en 1965 sous le titre Opération Tonnerre dans le cadre de la série de films de James Bond d'EON Productions avec Sean Connery dans le rôle de 007, et en 1983 sous le titre Jamais plus jamais par Kevin McClory avec également Sean Connery dans le rôle principal. Le roman est également adapté en comic strip en 1961 et en dramatique radio en 2016.

Résumé[modifier | modifier le code]

L'agent secret britannique James Bond du MI6 est en mauvaise condition physique en raison de son style de vie basé sur la consommation excessive d'alcool et de tabac. Son supérieur, M, décide de l'envoyer deux semaines dans la clinique de remise en forme Shrublands située dans le Sussex. Sur place, Bond rencontre le comte Lippe qui s'avère être membre d'une organisation criminelle Tong de Macao. Voulant protéger son identité, ce dernier tente de tuer l'espion en déréglant une machine de traction de la colonne vertébrale. Mais Bond est sauvé juste à temps par l'ostéopathe et s'en sort avec seulement quelques contusions. Il décide de rendre la monnaie de sa pièce au comte Lippe en trafiquant une machine de transpiration, lui causant des brûlures au 2e degré et plusieurs jours d'hospitalisation. Bond est de retour à Londres au meilleur de sa forme.

Le Vickers Valiant, l'avion le plus proche du Vindicator.

Le Premier ministre du Royaume-Uni reçoit une lettre d'une organisation criminelle appelée SPECTRE (Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, les Règlements et l'Extorsion) annonçant avoir détourné un bombardier britannique V bomber et volé les deux bombes nucléaires qu'il transportait. Le SPECTRE menace d'utiliser ces bombes sur des propriétés de l'Ouest si 100 millions de livres sterling ne lui sont pas livrées dans un délai de sept jours. Les Américains et Britanniques lancent l'Opération Tonnerre dont le but est de récupérer les bombes avant la fin du temps imparti. Sur une intuition, M décide d'envoyer Bond aux Bahamas, au grand dam de ce dernier qui se voit éloigner de l'action en Europe.

Le SPECTRE est une organisation criminelle de grande ampleur dirigée par le génie du crime Ernst Stavro Blofeld. Elle est notamment composée de membres de la mafia sicilienne, de la mafia corse, d'anciens membres du SMERSH, de la Gestapo et de la police secrète du maréchal Tito. L'opération de vol des deux bombes est supervisée par Emilio Largo, no 1 du SPECTRE pour l'occasion. Le comte Lippe était chargé de superviser Giuseppe Petacchi, un pilote italien acheté par le SPECTRE, présent comme observateur de l'OTAN dans le cockpit du bombardier. C'est ce dernier qui, après avoir assassiné l'équipage, a pris le contrôle de l'avion et l'a fait amerrir dans les eaux des Bahamas où l'attendaient Largo et ses hommes à bord du navire Disco Volante. Petacchi est tué par les hommes du SPECTRE, tout comme le comte Lippe qui est exécuté pour son comportement puéril avec Bond ayant retardé le plan de quelques jours.

Aux Bahamas, Bond fait équipe avec son ami Felix Leiter, rappelé au service de la CIA au vu des circonstances. À Nassau, ils s'intéressent à un groupe d'hommes mené par Emilio Largo, associés dans une chasse au trésor d'une des épaves de la région. Mais plusieurs détails, comme leur comportement, leur emploi du temps et le Disco Volante, leur mettent la puce à l'oreille. Bond se rapproche de Domino Vitali, la maîtresse de Largo, qui s'avère être la sœur de Giuseppe Petacchi. Finalement, les soupçons des deux agents sont confirmés lorsque Leiter reconnaît l'un des hommes comme un important physicien est-allemand et qu'ils retrouvent le bombardier et son équipage cachés au fond de la mer. Après avoir séduit Domino, Bond lui apprend le meurtre de son frère par Largo. La jeune femme accepte d'embarquer dans le Disco Volante avec un compteur Geiger pour vérifier si les bombes sont à bord. Mais elle est découverte et Largo la torture pour obtenir des informations.

Bond et Leiter alertent leurs supérieurs de leurs découvertes et rejoignent le sous-marin nucléaire américain Manta provisoirement placé sous leurs ordres alors que la date limite se rapproche. Ils prennent en chasse le Disco Volante jusqu'à Grand Bahama. Bond, Leiter et les plongeurs du Manta tombent sur les hommes de Largo et une bataille sous-marine éclate entre les deux équipages. Bond parvient à empêcher Largo de se débarrasser des bombes, preuves de ses méfaits, au terme d'un grand effort. Épuisé, il tente d'échapper à Largo mais ce dernier le rattrape. Alors que Largo étrangle Bond, Domino lui tire un harpon à travers le cou avec un fusil pneumatique. Les bombes sont récupérées et Bond et Domino se reposent ensemble à l'hôpital.

Personnages[modifier | modifier le code]

Le roman met en scène l'agent secret britannique James Bond du MI6 face à Emilio Largo, un italien membre de l'organisation criminelle SPECTRE. La James Bond girl est Domino Vitali, la maîtresse de Largo. Plusieurs personnages récurrents de la série littéraire sont présents : M, le directeur du MI6, Bill Tanner, son chef d'État-Major, Miss Moneypenny, sa secrétaire personnelle, Loelia « Lil » Ponsonby, la secrétaire des agents 00, May, la vieille gouvernante écossaise de James Bond, et Felix Leiter, un ami de Bond et ancien agent de la CIA. C'est également la première apparition d'Ernst Stavro Blofeld, fondateur et chef du SPECTRE.

Principaux[modifier | modifier le code]

  • James Bond (007) : agent secret britannique du MI6 envoyé aux Bahamas pour retrouver les bombes nucléaires volées par le SPECTRE.
  • Emilio Largo : agent italien de l'organisation criminelle SPECTRE supervisant le vol des bombes nucléaires, no 1 du SPECTRE pour l'occasion.
  • Domino Vitali alias Dominetta Petacchi : jeune maîtresse italienne d'Emilio Largo et sœur du pilote Guiseppe Petacchi.
  • Felix Leiter : ancien agent de la CIA rappelé à son service pour prêter main-forte à son ami James Bond aux Bahamas.
  • M : directeur du MI6, les services secrets britanniques.
  • Ernst Stavro Blofeld : fondateur et chef du SPECTRE, no 2 du SPECTRE pour des raisons de sécurité.

Secondaires[modifier | modifier le code]

  • Miss Moneypenny : secrétaire personnelle de M.
  • Joshua Wain : directeur de la clinique de remise en forme Shrublands.
  • Patricia Fearing : ostéopathe de la clinique Shrublands.
  • Comte Lippe : membre d'une organisation criminelle Tong de Macao, agent du SPECTRE présent dans la clinique Shrublands.
  • Kotze : physicien est-allemand, no 5 du SPECTRE.
  • Giuseppe Petacchi : pilote italien et observateur de l'OTAN acheté par le SPECTRE, chargé de détourner le bombardier.
  • Loelia « Lil » Ponsonby : secrétaire des agents 00 du MI6.
  • May : vieille gouvernante écossaise de James Bond.
  • Bill Tanner : chef d'État-Major de M.
  • Harling : commissaire de police de Nassau.
  • Pitman : chef de l'immigration et des douanes des Bahamas.
  • Roddick : gouverneur adjoint des Bahamas
  • Santos : agent de la police du port de Nassau.
  • Commandant Peter Pedersen : commandant du sous-marin américain Manta.
  • Maître Fallon : chef des plongeurs du Manta.
  • Dr Stengel : directeur de la clinique de Nassau.

Lieux[modifier | modifier le code]

Le roman se déroule principalement aux Bahamas (16 chapitres), alors colonie britannique, dont une bonne partie à Nassau et sur l'île de New Providence (9 chapitres

). L'action a également lieu au Royaume-Uni (6 chapitres), entre Londres (3 chapitres) et le Sussex (3 chapitres). L'histoire passe aussi rapidement par Paris en France (2 chapitres).

Bahamas[modifier | modifier le code]

Le bombardier amerrit près de l'île Grand Bahama, au large de la Floride[1]. Les bombes sont cachées sous la petite île de Dog Island, près de l'archipel d'Andros[2]. Le Disco Volante mouille dans le port de Nassau, la capitale des Bahamas, alors colonie britannique.

Bond passe la majorité de son temps sur l'île de New Providence où se trouve Nassau. Il va à l'aéroport de Nassau, à l'hôtel Royal Bahamian, au Government House[3], au commissariat de police, au bar Pineaple Room[4] et au casino[5]. En avion, il survole les îles Berry, les îles Bimini, Cat Cays et l'île Grand Bahama[6].

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

James Bond vit dans un appartement situé sur Park Lane à Londres. Il est briefé sur sa mission au siège du MI6 donnant sur Regent's Park. Il séjourne à la clinique Shrublands située à Washington dans le comté du Sussex, dans le sud de l'Angleterre[7], près de Brighton.

France[modifier | modifier le code]

Le siège du SPECTRE est situé au no 136 bis du boulevard Haussmann dans le 8e arrondissement de Paris[8].

Écriture[modifier | modifier le code]

D'un scénario à un roman[modifier | modifier le code]

À l'été 1958, Ian Fleming et son ami Ivar Bryce parlent de la possibilité de porter les aventures de James Bond au cinéma. Bryce présente à Fleming le jeune auteur et réalisateur irlandais Kevin McClory qui se montre intéressé par le projet d'un film. Il estime cependant qu'il faut écrire une aventure originale qui serait plus cinématique que les romans existants. Ainsi, en , les trois hommes, aidés par Ernest Cuneo (en), un ami de Fleming et Bryce, se mettent à travailler sur un scénario. Les versions s'enchaînent sous le titre provisoire James Bond of the Secret Service. À l', Kevin McClory fait appel au scénariste Jack Whittingham pour revoir le scénario et écrire le script. En , McClory et Whittingham envoient à Fleming un premier script finalisé intitulé Longitude 78 West[9],[10].

Au début de l'année 1960, Ian Fleming commence l'écriture d'un nouveau roman intitulé Thunderball. À court d'idée, il décide de s'inspirer des scripts et scénarios développés avec McClory et Whittingham, mais signe de son seul nom le roman[9],[10].

Procès[modifier | modifier le code]

En , Kevin McClory lit en avance le roman de Ian Fleming dont il connaissait l'existence et découvre qu'il est largement basé sur leurs travaux communs et qu'il n'est pourtant pas mentionné. Avec Jack Whittingham, il attaque Fleming et son éditeur Jonathan Cape en justice pour empêcher la publication du roman, mais ils se voient déboutés au vu du nombre d'exemplaires déjà distribués et des sommes dépensées en publicité. Ils pourront toutefois intenter une nouvelle action en justice ultérieurement, ce qu'ils font, menant à l'ouverture d'un procès le à la High Court de Londres. Voyant la santé de Fleming se dégrader de jour en jour et comprenant que le procès ne tourne pas en sa faveur, Ivar Bryce conseille à Fleming de chercher un accord à l'amiable avec McClory pour mettre fin à cette affaire. Les deux parties trouvent un terrain d'entente : Kevin McClory obtient les droits d'adaptation cinématographiques et télévisuels du roman ainsi qu'un dédommagement de 52 000 livres sterling, tandis que Ian Fleming conserve les droits d'auteurs du roman avec cependant l'obligation que les futures éditions comportent la mention « basé sur un scénario de Kevin McClory, Jack Whittingham et Ian Fleming ». Le , seulement neuf mois après le procès, Ian Fleming meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 56 ans[9],[10].

Cette décision de justice permettra à Kevin McClory de prendre part à la réalisation d‘Opération Tonnerre par EON Productions en 1965, et de produire son remake Jamais plus jamais en 1983[11]. Jusqu'à son décès, il tentera de faire d'autres remakes et même de lancer sa propre franchise, sans succès. En , ses héritiers revendent les droits d'adaptation à Danjaq, société mère d'EON, qui devient ainsi l'unique propriétaire de tous les droits de James Bond à l'écran[12].

Publication et réception[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

Thunderball est publié le au Royaume-Uni par l'éditeur Jonathan Cape. La couverture de cette première édition, dessinée par Richard Chopping (en), représente un squelette de main saisissant deux cartes à jouer, un couteau planté entre ses doigts[13]. Le premier tirage se fait à 50 938 exemplaires[14]. Le roman est publié aux États-Unis par Viking Press.

En France, la traduction de Françoise Thirion est publiée en 1962 chez Plon dans la collection Nuit Blanche sous le titre Opération Tonnerre. Une nouvelle traduction d'André Gilliard paraît en 1964 toujours chez Plon. C'est cette version qui est rééditée depuis[15].

  • (en) Thunderball, Londres, Jonathan Cape, , 253 p.
  • Opération Tonnerre (trad. Françoise Thirion), Paris, Plon, coll. « Nuit Blanche » (no 8), , 251 p. (BNF 41646255)
  • Opération Tonnerre (trad. André Gilliard), Paris, Plon, , 309 p. (BNF 33007568)

Adaptations[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Le roman est adapté en bande dessinée en 1961. L'auteur Henry Gammidge (en) et le dessinateur John McLusky (en) créent un comic strip quotidien publié à partir du dans le tabloïd britannique Daily Express. Mais son propriétaire, Lord Beaverbrook, interrompt la diffusion le après que Ian Fleming ait signé un accord avec le journal The Sunday Times pour qu'il puisse publier la nouvelle Bons baisers de Berlin. Les auteurs doivent réaliser en urgence une dernière planche pour conclure abruptement l'histoire. Par la suite, la version syndiquée diffusée dans d'autres journaux voit sa fin remaniée avec l'ajout de douze nouvelle planches[16]. Titan Books (en) réédite le comic strip au Royaume-Uni le dans l'album anthologique Goldfinger regroupant également les aventures Goldfinger, Risico, Bons baisers de Paris et Top secret[17].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Une première adaptation cinématographique est produite en 1965 par EON Productions en tant que quatrième opus de sa série de films de James Bond. Les producteurs Albert R. Broccoli et Harry Saltzman doivent cependant s'associer avec Kevin McClory qui a récupéré les droits d'adaptation du roman afin de l'empêcher de réaliser sa propre version. Le film Opération Tonnerre est réalisé par Terence Young et met en scène Sean Connery dans le rôle de 007, aux côtés d'Adolfo Celi en Emilio Largo et Claudine Auger en Domino[18]. Le film est plutôt fidèle au roman, ne changeant que peu d'éléments.

Une seconde adaptation est produite par Kevin McClory en 1983. Conformément à son accord avec Broccoli et Saltzman en 1965, il a attendu 10 ans avant de lancer une nouvelle adaptation du roman. Le film Jamais plus jamais est réalisé par Irvin Kershner et met en scène Sean Connery de retour dans la peau de James Bond, aux côtés de Klaus Maria Brandauer en Maximilian Largo et Kim Basinger en Domino[19].

Des années 1980 aux années 2000, McClory annonce à plusieurs reprises son intention de faire d'autres films de James Bond basés sur Opération Tonnerre, seule histoire dont il ait les droits. Intitulés James Bond of the Secret Service, Warhead, Atomic Warhead, Warhead 2000 A.D., ces projets ne se sont finalement jamais concrétisés, faute de financements et d'incertitudes juridiques[20].

Radio[modifier | modifier le code]

Le roman est adapté en un dramatique radio diffusé le sur la radio britannique BBC Radio 4. C'est la sixième dramatisation d'une aventure de James Bond par le duo de réalisateur et producteur Martin Jarvis et Rosalind Ayres. Le programme écrit par Archie Scottney met notamment en scène Toby Stephens — le méchant du film Meurs un autre jour — dans le rôle de James Bond[21],[22].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thunderball, chap. 9 (« Multiple Requiem »).
  2. Thunderball, chap. 10 (« The Disco Volante »).
  3. Thunderball, chap. 12 (« The Man from the CIA »).
  4. Thunderball, chap. 14 (« Sour Martinis »).
  5. Thunderball, chap. 15 (« Cardboard Hero »).
  6. Thunderball, chap. 17 (« The Red-Eyed Catacomb »).
  7. Thunderball, chap. 1 (« Take it easy Mr Bond »).
  8. Thunderball, chap. 5 (« SPECTRE »).
  9. a b et c « Warhead #1 : Aux sources des James Bond perdus », sur commander007.net, (consulté le ).
  10. a b et c (en) Graham Rye, « Kevin McClory », sur Independant, (consulté le ).
  11. Thomas Colpaert, « Jamais plus jamais (France 4) : découvrez pourquoi ce James Bond est différent des autres », sur programme-tv.net, Télé-Loisirs, (consulté le ).
  12. (en) Ben Child, « Blofeld could be back in James Bond's crosshairs following legal deal », sur The Guardian, (consulté le ).
  13. (en) « Thunderball (1961) », sur mi6-hq.com (consulté le ).
  14. (en) « The Man with the Golden Grudge: How the illustrator of Ian Fleming's novels felt conned out of vast royalties », sur Daily Mail, (consulté le ).
  15. « Opération Tonnerre de Ian Fleming », sur 007.edition.free.fr (consulté le ).
  16. (en) « Thunderball - Comic strip », sur mi6-hq.com (consulté le ).
  17. (en) « Comic strip Thunderball - Titan Books », sur mi6-hq.com (consulté le ).
  18. (en) « Thunderball », sur mi6-hq.com (consulté le ).
  19. (en) « Never Say Never Again (1983) », sur mi6-hq.com (consulté le ).
  20. « Warhead #4 : un projet qui n’en finit pas… », sur commander007.net, (consulté le ).
  21. (en) « James Bond: Thunderball », sur BBC (consulté le ).
  22. (en) « Thunderball Radio Play », sur mi6-hq.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]