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Marie de Clèves (1426-1487)

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Marie de Clèves
Tapisserie figurant deux personnages sous un dais,
musée des arts décoratifs de Paris, vers 1460-1465.
Le couple passait pour représenter le duc Charles Ier d'Orléans et Marie de Clèves[1],[2]. Toutefois, une autre identification évoque le duc Louis Ier de Savoie et Anne de Lusignan[3].
Titres de noblesse
Duchesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
ChaunyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activités
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Charles d'Orléans (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Blason

Marie de Clèves ( - ) est une princesse et mécène du XVe siècle devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec le duc Charles d'Orléans en 1440. Elle est la mère du roi Louis XII de France.

Marie de Clèves est l'une des filles d'Adolphe Ier (Adolphe IV de La Marck), duc de Clèves, et de Marie de Bourgogne, elle-même fille de Jean sans Peur, duc de Bourgogne.

Alors âgée de 14 ans, elle devient duchesse d'Orléans en épousant en 1440 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le duc Charles d'Orléans, dont elle est la troisième épouse[4], avec qui elle aura :

Veuve, elle a la garde, gouvernement et administration de son fils le duc d'Orléans, suivant un acte passé à Blois le . Le , elle reçoit 12 000 livres pour sa pension d'une année[4].

Elle se remarie avec Jean, sire de Rabodanges, capitaine de Gravelines[4].

Elle joua un rôle important de mécène en faisant transcrire les ballades et rondeaux de son époux, ainsi que de quelques amis, dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras (ms. 375). Elle est elle-même l'auteur de quelques poésies, dont subsistent deux rondeaux : En la Forest de longue actente[5], L'habit le moine ne fait[6].

Ses lieux de résidence les plus habituels étaient Blois et Chauny (Aisne), où elle meurt en 1487. Inhumée dans l'église des Cordeliers de Blois sous un tombeau d'albâtre, on la porte ensuite au couvent des Célestins de Paris en la chapelle d'Orléans[4].

Marie de Clèves avait une bibliothèque de livres enluminés, parmi ceux-ci un livre d'heures commandé à Jean Fouquet[7].

Généalogie simplifiée

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Guide illustré du Musée des arts décoratifs, Paris, Palais du Louvre, 1923, p. 20, lire en ligne.
  2. Raimond Van Marle, Iconographie de l'art profane au Moyen Âge et à la Renaissance, et la décoration des demeures. La vie quotidienne, La Haye, M. Nijhoff, 1931-1932, p. 12, lire en ligne.
  3. Anna Maria Cetto, « Der Berner Traian- und Herkinbald-Teppich », Jahrbuch des Bernischen Historischen Museums in Bern, 93-94 (1963-1964), 1966, p. 3-23. Article tiré à part : Anna Maria Cetto, Der Berner Traian - und Herkinbald- Teppich, Berne, 1966, 230 p. (compte rendu dans Bulletin monumental, tome 128, no 2, 1970, p. 174, lire en ligne).
  4. a b c et d Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, Tome 1, page 208, lire en ligne.
  5. lire en ligne sur Gallica
  6. [lire en ligne]
  7. Chronologie de Fouquet, 1472

Liens externes

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