Lynx pardelle

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Lynx pardinus

Le Lynx ibérique ou Lynx d'Espagne (Lynx pardinus), ou Lynx pardelle[1], est une espèce du genre Lynx.

Dénominations[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Comme tous les lynx, la face du Lynx ibérique est ornée d'un collier de poils longs autour du cou et d'oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs. Il n'a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins[2]. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.

Le Lynx ibérique a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx.

Le Lynx ibérique pèse en moyenne 9 à 13 kg[3], le mâle étant en général plus gros et plus grand que la femelle. La longueur totale est de 85 à 110 cm[3] avec une queue entre 12 et 13 cm[4],[5],[6]. La hauteur au garrot est de 42 à 47 cm[3].

Le Lynx ibérique est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond[7] : à titre d'exemple, un lynx captif s'est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres[8].

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Alimentation[modifier | modifier le code]

Le Lynx pardelle chasse principalement les lapins européens qui représentent 80 à 100 % de son alimentation. Cela explique son aire de répartition restreinte à la péninsule ibérique (d'où le lapin est originaire)[réf. nécessaire]. En absence de lapins, il se nourrit de rongeurs, de lièvre ibérique, d'oiseaux (perdrix rouge, canards, oies) et occasionnellement de juvéniles de cerf élaphe et daim[6].

Cependant, une consommation de carcasses d'ongulés d'origine anthropogène, résultant de la chasse ou de mort naturelle, a été observée dans une petite population réintroduite en 2014 dans le centre de l'Espagne dans la région des Monts de Tolède[9]. Ce comportement de charognard facultatif a été observé dans un contexte d'abondance tout au long de l'année de sa proie de prédilection, le lapin, qui permettrait en théorie d'assurer le maintien de la population de lynx reproducteurs sans avoir recours à la consommation de charogne[9].

Les félins sont habituellement considérés comme des prédateurs obligatoires, ayant une forte préférence pour les proies fraîchement tuées, et qui ne consomment que rarement des carcasses qu'ils n'ont pas tuées eux-mêmes[10]. Ainsi, le Lynx pardelle pourrait jouer un rôle dans la guilde des charognards facultatifs. Ceci s'accorde avec le principe de stratégie optimale de recherche de la nourriture, c'est-à-dire que c'est l'exploitation d'une ressource trophique est déterminée par sa disponibilité et son coût d'accès bas. De plus, dans un habitat contenant une densité de proies suboptimale, la consommation de charogne pourrait augmenter et permettre au Lynx ibérique d'étendre son aire de répartition[9],[11].

La consommation de charogne par le lynx pardelle n'est cependant pas sans risques, les carcasses pouvant par exemple contenir des pathogènes[12], du plomb provenant de la chasse au fusil[13],[14], ou être empoisonnées volontairement[15],[9].

Le Lynx pardelle exerce une pression de prédation sur la mangouste ichneumon (Herpestes ichneumon), elle-même grande prédatrice de lapin. La présence du Lynx pardelle augmente donc la quantité de lapins, ce qui est un exemple de cascade trophique[16].

Reproduction[modifier | modifier le code]

La femelle donne généralement naissance en avril[17] après deux mois de gestation. De 1 à 5 jeunes naissent après 63 à 68 jours de gestation[18]. Ils sont aveugles et ne pèsent pas plus de 250 g[réf. nécessaire]. L'âge d'émancipation est de 7 à 10 mois, et les jeunes sont sexuellement matures à 33 mois pour les mâles et 21 mois pour les femelles[18].

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Répartition du lynx ibérique en 1960.
Répartition de L. pardinus en 2020

Deux noyaux de population principaux existent dans le sud de l'Espagne, un dans une zone montagneuse (Sierra Morena) caractérisée par un paysage de dehesa, et un dans la zone côtière du Coto Doñana, caractérisée par des plaines sableuses et des dunes embroussaillées. Sa principale restriction en termes d'habitat est la présence d'une densité forte de lapins et de zones de quiétude (ravines, broussaille dense) pour la mise bas.[réf. nécessaire]

Le lynx ibérique, extrêmement menacé, a vu sa population chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose et surtout de maladie hémorragique virale qui ont décimé sa proie principale, le lapin, et d'importants réseaux routiers qui ont fragmenté son habitat et augmenté le nombre de collisions avec des véhicules[19] : les populations de lynx ibérique ont diminué de 80 % en l'espace de vingt ans[20].

Au début du XXe siècle, il y avait environ 100 000 Lynx en liberté vivant entre le sud de l'Espagne et le Portugal[21]. Dans les années 1960, la population était estimée à environ 5 000 individus dans la Péninsule ibérique[22]. Dans les années 1980, la population est descendue à environ 1 000 à 1 200 individus, sur une superficie d'environ 11 000 km2, et en 2005, il ne restait plus que 160 individus sur une superficie ne couvrant plus que 585 km2[4]. Cependant, les effectifs ont tendance au cours de ces dernières années à remonter. En 2013, la population était d'environ 312 lynx contre 94 dix ans plus tôt[20],[23], passant en 2017 à 589 félins (dont 448 en Andalousie)[24], et au dernier dénombrement de 2019 à 855 individus (80 % en Espagne et 20 % des félins au Portugal) permettant d'entrevoir la sauvegarde de l'espèce à l'horizon 2040 avec une population stable et variée génétiquement de 3 000 lynx (dont 750 femelles)[23].

Dans un avenir plus ou moins proche, et si les populations continuent à progresser de façon similaire, le lynx ibérique pourrait commencer à se montrer en France, notamment dans la région de Perpignan. Reste à savoir comment l'espèce serait accueillie en France où la cohabitation avec les grands prédateurs est plutôt complexe. Mais dans l'immédiat, le félin ne devrait pas montrer le bout de son nez avant plusieurs années, à moins qu'un projet de réintroduction ne voie le jour en Catalogne, proche de la frontière.

Classification[modifier | modifier le code]

Analyse génétique[modifier | modifier le code]

La phylogénie s'est longtemps basée sur l'étude des fossiles d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. La phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques en raison du nombre peu important de fossiles de félins. Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Il y a 7,2 millions d’années, la lignée des lynx diverge de celle des pumas. Le dernier ancêtre commun à tous les lynx date d’il y a 3,2 millions d’années au Pliocène[25].

Arbre phylogénétique du genre Lynx[25]

   Lynx   

 Lynx rufus - Lynx roux




 Lynx canadensis - Lynx du Canada




 Lynx lynx - Lynx boréal



 Lynx pardinus - Lynx pardelle





Le Lynx d'Issoire[modifier | modifier le code]

Bien que les fossiles soient rares chez les félins, les lynx font office d'exception[26]. Le Lynx d'Issoire (Lynx issodoriensis) est généralement considéré comme l'ancêtre commun du genre Lynx. Possédant une aire de répartition très large, Lynx issiodorensis présentait une morphologie proche des félinés tout en ayant les caractéristiques des lynx[27],[28] : une queue courte et la dentition à 28 dents. Plusieurs hypothèses d'« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d'Issoire ont été proposées. Une première hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx[27].

Les premières formes de Lynx pardinus pourraient dater de fossiles attribués à Lynx issiodorensis du Pléistocène moyen selon Argant (1996). Le Lynx des cavernes Lynx pardinus speleus[29] ou Lynx spelaea[27], dont des traces ont été retrouvées dans les grottes de l’Observatoire à Monaco et de Grimaldi en Italie, possède des caractéristiques intermédiaires entre Lynx lynx et Lynx pardinus. Il est possible que le lynx d’Issoire ait évolué vers le lynx des cavernes qui par la suite a évolué vers le lynx ibérique [29]. Des études menées tant sur la morphologie que sur le squelette du Lynx ibérique ont mis en évidence la sympatrie entre le Lynx ibérique et le Lynx boréal au sud-ouest de l’Europe durant le Pléistocène. Les deux espèces sont à présent considérées comme allopatriques[30]. Le Lynx d'Eurasie Lynx lynx est plus éloigné de Lynx issiodorensis que le Lynx ibérique ; une hypothèse proposée est que le Lynx boréal, originaire d'Asie, aurait repoussé le Lynx ibérique sur la péninsule espagnole[27].

Menaces et conservation[modifier | modifier le code]

Un lynx ibérique dans son environnement.

C'est une espèce en situation critique. Sa principale ressource alimentaire, la population de lapins, a pâti des épidémies successives de myxomatose et de fièvre hémorragique. De plus les populations de lynx sont sévèrement fragmentées, notamment à cause des monocultures intensives (oliviers, fraises, notamment). Par exemple des cultures de fraises illégales (par ailleurs très polluantes) empiètent sur plus de 100 ha dans le parc naturel national de Doñana[31]. Le trafic routier est une autre menace importante. Enfin, le lynx pardelle, comme les autres carnivores menacés de la péninsule ibérique (aigle ibérique, loup, vautour percnoptère) est régulièrement victime des appâts empoisonnés déposés à l'intention des renards et autres petits carnivores jugés nuisibles.

En 2010, trois spécimens élevés en captivité sont morts d'une infection rénale chronique d'origine inconnue et plus d'un tiers des individus captifs présentent des symptômes de cette maladie.

Préservation de l'espèce[modifier | modifier le code]

Lynx ibérique dans le parc national de Doñana.

Face à cette menace, des projets de préservation, de renforcement, et de réintroduction de l'espèce ont été mis en place, notamment en Andalousie. La Commission européenne a soutenu ces projets grâce au programme LIFE[32] (l'instrument financier pour l'environnement) piloté par la DG environnement. Ces projets visent à améliorer la population du lynx ibérique en Andalousie et à favoriser son expansion. Plusieurs types d'actions doivent alors être envisagés pour garantir le succès des projets, tels que la restauration de leur habitat, l'amélioration de la population de lapins pour leur assurer une alimentation viable, l'élimination des causes de mort non naturelles (comme les collisions routières et les empoisonnements), faciliter la liaison entre les populations isolées, et sensibiliser la population en améliorant leur perception du lynx. Cette liste n'est pas exhaustive.
Un projet de renforcement de population est également en cours en Andalousie. Ce projet est jumelé avec un programme d'élevage en captivité (conservation ex situ) des individus en vue de les réintroduire dans la vie sauvage ultérieurement. Un budget de plus de 25 millions d'euros a été débloqué pour ce projet. La contribution LIFE est à hauteur de 10 millions d'euros.

Un programme d'élevage du Lynx pardelle a été décidé en urgence en . Le parc national de Doñana met en place plusieurs systèmes permettant de fournir aux lynx sauvages de quoi se nourrir sans émousser leur instinct de chasseur : des lapins sont contenus dans des enclos spéciaux, difficiles d'accès et proposant de nombreuses cachettes[19]. En parallèle, le centre de reproduction permet d'accroître rapidement la population : toutes les naissances devraient, à terme, être réintroduites[33].

Utilisation comme emblème[modifier | modifier le code]

En , la figure du lynx pardelle a été utilisée dans une campagne d'affichage anti-avortement menée par le clergé espagnol. L'affiche montre un petit lynx estampillé « Lynx protégé », à côté un bébé qui implore « Et moi ? Protège ma vie ! »[34]. Le lynx ibérique est également l'emblème de la Réserve naturelle de la Serra da Malcata[35].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. Lire en ligne.
  2. Jackson et Farrell Jackson 1996, p. 10.
  3. a b et c Marion, Callou et Delfour 2005, p. 47.
  4. a et b Kalb, p. 155[réf. non conforme].
  5. United Nations Environment Programme World Conservation Monitoring Centre Species Data Sheets: Iberian lynx Lynx pardinus
  6. a et b (en) Référence Animal Diversity Web : Lynx pardinus.
  7. (fr) Patrice Raydelet, Le lynx boréal : histoire, mythe, description, mœurs, protection, Lonay (Suisse)/Paris, Les sentiers du naturaliste, 191 p. (ISBN 978-2-603-01467-7 et 2-603-01467-6), « Sentier physiologique », p. 42-57.
  8. (fr) « ESPAGNE: un Lynx pardelle s’évade en sautant une clôture électrifiée de 4 mètres de haut », sur actulynx.wordpress.com, Actu'Lynx, (consulté le ).
  9. a b c et d (en) Jorge Tobajas, Rafael Finat, Pablo Ferreras et Antoni Margalida, « Iberian lynxes scavenging on ungulate carcasses: An overlooked important resource and potential risk for an endangered predator », Biological Conservation, vol. 277,‎ , p. 109855 (ISSN 0006-3207, DOI 10.1016/j.biocon.2022.109855, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Gustavo Lorenzana, « Carrion use by jaguars (Panthera onca) in Sonora, Mexico », ResearchGate,‎ , p. 604 (lire en ligne [PDF]).
  11. (en) Carmen Rueda, José Jiménez, María Jesús Palacios et Antoni Margalida, « Exploratory and territorial behavior in a reintroduced population of Iberian lynx », Scientific Reports, vol. 11, no 1,‎ , p. 14148 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-021-93673-z, lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Alicia Aranaz et al., « Bovine Tuberculosis (Mycobacterium bovis) in Wildlife in Spain », Journal of Clinical Microbiology,‎ , p. 2604 (lire en ligne [PDF]).
  13. (en) Jeff Knott, Jo Gilbert, David G. Hoccom et Rhys E. Green, « Implications for wildlife and humans of dietary exposure to lead from fragments of lead rifle bullets in deer shot in the UK », Science of The Total Environment, vol. 409, no 1,‎ , p. 95–99 (ISSN 0048-9697, DOI 10.1016/j.scitotenv.2010.08.053, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Esther Descalzo, Pablo R. Camarero, Inés S. Sánchez-Barbudo et Mónica Martinez-Haro, « Integrating active and passive monitoring to assess sublethal effects and mortality from lead poisoning in birds of prey », Science of The Total Environment, vol. 750,‎ , p. 142260 (ISSN 0048-9697, DOI 10.1016/j.scitotenv.2020.142260, lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) Alejandro Rodrı́guez et Miguel Delibes, « Patterns and causes of non-natural mortality in the Iberian lynx during a 40-year period of range contraction », Biological Conservation, vol. 118, no 2,‎ , p. 151–161 (ISSN 0006-3207, DOI 10.1016/j.biocon.2003.07.018, lire en ligne, consulté le ).
  16. Hans Kruuk (trad. de l'anglais), Chasseurs et chassés : Relations entre l'homme et les grands prédateurs, Paris, Delachaux et Niestlé, coll. « La Bibliothèque du naturaliste », , 223 p. (ISBN 2-603-01351-3).
  17. [1].
  18. a et b Jackson et Farrell Jackson 1996, p. 88.
  19. a et b (fr) François Moutou et Vincent Vignon, « Le lynx pardelle », sur ferus.org, FERUS, (consulté le ).
  20. a et b (UICN, 2002).
  21. AFP, « Une Espagnole lègue sa fortune au lynx ibérique en danger », Le Point.fr,‎ (lire en ligne).
  22. El lince ibérico sale del coma, El País, 6 novembre 2007, p. 36.
  23. a et b (en) Sam Jones, « The lynx effect: Iberian cat claws its way back from brink of extinction », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  24. « Le lynx d’Espagne n’est plus menacé de disparition », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  25. a et b Stephen O'Brien et Warren Johnson, « L'évolution des chats », Pour la science, no 366,‎ (lire en ligne) basée sur (en) W. Johnson et al., « The late Miocene radiation of modern felidae : a genetic assessment », Science, no 311,‎ (lire en ligne [PDF]) et (en) C. Driscoll et al., « The near eastern origin of cat domestication », Science, no 317,‎ (lire en ligne [PDF]).
  26. (en) Kevin Hansen, Bobcat: master of survival, Oxford University Press US, , 212 p. (ISBN 0195183037 et 9780195183030, lire en ligne), p. 16.
  27. a b c et d (fr) Patrice Raydelet, Le lynx boréal : histoire, mythe, description, mœurs, protection, Lonay (Suisse)/Paris, Les sentiers du naturaliste, 191 p. (ISBN 978-2-603-01467-7 et 2-603-01467-6), « Sentier généalogique », p. 8-41.
  28. C. Kempf, A. Balestri, U. Wotschikowsky et M. Fernex, Chez nous Le Lynx ? Mythes et réalité, Paris, Les guides Gesta, , 149 p. (ISBN 2-903191-01-8), p.83-120.
  29. a et b Les lynx, essai de paléontologie et formes actuelles sur FERUS.
  30. (en) Rosa Garcia-Perea, « Phylogeny and Conservation of Iberian Lynxes », CAT NEWS, no 27,‎ (lire en ligne).
  31. Page WWF
  32. Liste de projets de réintroduction et de conservation (du Lynx ibérique) (en).
  33. (es) « Programa de Conservacion Ex-Situ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lynxexsitu.es (consulté le ).
  34. Jean-Jacques Bozonnet, « L'Eglise et le bébé médicament », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  35. « Protected Area », sur natural.pt (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Références taxonomiques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]