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Louis Antériou

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Louis Antériou
Illustration.
Louis Antériou, ministre des Pensions (1928)
Fonctions
Ministre des Pensions

(11 mois et 23 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Poincaré V
Briand XI
Prédécesseur Louis Marin
Successeur Claudius Gallet

(7 mois et 5 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Painlevé II et III
Prédécesseur Édouard Bovier-Lapierre
Successeur Paul Jourdain
Député français

(11 ans, 2 mois et 15 jours)
Élection 16 novembre 1919
Réélection 11 mai 1924
29 avril 1928
Circonscription Ardèche
Législature XIIe, XIIIe et XIe (Troisième République)
Groupe politique PRS
Successeur Léonce Salles
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Voulte-sur-Rhône
Date de décès (à 43 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité française
Parti politique PRS

Louis Antériou est un homme politique français né le à La Voulte-sur-Rhône (Ardèche) et mort le à Paris.

Il a appartenu au Parti républicain socialiste. Il est aussi franc-maçon[1].

Louis Antériou est né à La Voulte-sur-Rhône le d'un milieu modeste, son père est menuisier et sa mère ménagère.

Une carrière nationale

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Il commence sa carrière dans l'administration en tant que commis principal des contributions indirectes. Mobilisé en 1914 lors de la Première Guerre mondiale il est envoyé combattre sur le front d’Orient où il fut grièvement blessé aux Dardanelles, à la bataille de Sedul-Bahr en 1915. Trépané sur un navire hôpital, il rejoint non encore guéri son régiment et contracte le paludisme. Il est décoré de la Croix de guerre.
À la fin de la guerre, il devient secrétaire général de l’Office départemental des Pupilles de la Nation à Privas. Très actif dans le milieu des anciens combattants, il fonde la fédération départementale des mutilés et devint plus tard le président d’honneur de la fédération nationale des Poilus d’Orient. Candidat aux élections générales du , il est élu en tête de la liste d'union et de concentration républicaine et il s'inscrivit au groupe républicain socialiste.

Membre de plusieurs grandes commissions parlementaires, il devient le président de la Commission des marchés qui travaille à la restauration du pouvoir de contrôle du Parlement (1924). Réélu aux élections du , en tête de la liste du cartel des gauches, il a été nommé secrétaire de la Chambre et le resta jusqu'en 1925 où il a été appelé à la tête du Ministère des Pensions par Painlevé (17 avril-29 octobre et 30 octobre-25 novembre 1925). En cette qualité, il intervient au cours de la discussion du budget de l'exercice 1925, en faveur des sépultures des victimes de la guerre et des orphelins de la guerre. Il reprend sa place de député après la chute du cabinet Painlevé le .

Il est réélu aux élections générales des 22 et , au 2e tour de scrutin dans la 1re circonscription de l'Ardèche, au moment du retour au scrutin d'arrondissement. Le il est nommé à nouveau Ministre des Pensions dans le cabinet Poincaré et conserve ce portefeuille dans le cabinet Briand du . Il s'attache alors à la réalisation du programme élaboré par les associations d'anciens combattants et de mutilés et se préoccupe particulièrement du relèvement du taux des pensions (1928-1929). Il regagne sa place de député après la démission du Ministère Briand le [2].

Implication locale

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Aux municipales du , Louis Antériou conduit à Privas une Liste d’Union républicaine démocratique et sociale qui va des radicaux aux socialistes mais qui est battue. En 1925, il se présente aux municipales à La Voulte et est élu maire. Maire de La Voulte, Louis Antériou modernise les équipements de la petite ville (électrification, adduction d’eau). Il est à partir de 1929 conseiller général du Canton de Rochemaure.

En 1918, Louis Antériou épouse une Albenasienne, Hélène Gaillard, dont il a un fils, Jacques, qui fait une carrière de haut fonctionnaire et de responsable du Parti radical-socialiste.

Décès et obsèques

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En cours de mandat législatif, Louis Antériou meurt d'une grippe infectieuse le en son domicile dans le 14e arrondissement[3]. Ses obsèques ont commencé le depuis son domicile en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles Édouard Daladier, Paul Painlevé et Édouard Herriot où des discours ont été prononcées. Son corps a été transporté sur corbillard automobile à la Gare de Lyon où de nouveaux hommages lui ont été rendues, puis acheminé jusqu'au cimetière de la Voulte sur Rhône où il a été inhumé devant une foule de 15 000 personnes venus se recueillir[4].

Distinctions

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En 1933, la municipalité de La Voulte lui rend hommage en érigeant un monument à sa mémoire dû au statuaire Robert Delandre.

  • « Louis Antériou », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Les papiers personnels de Louis Antériou sont conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 373AP : Inventaire du fonds.

Notes et références

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Liens externes

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