Lac-des-Rouges-Truites

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Lac-des-Rouges-Truites
Lac-des-Rouges-Truites
commune de Lac-des-Rouges-Truites, la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Communauté de communes la Grandvallière
Maire
Mandat
Jean Richard
2020-2026
Code postal 39150
Code commune 39271
Démographie
Gentilé Lacus
Population
municipale
392 hab. (2021 en diminution de 1,26 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 36′ 25″ nord, 5° 59′ 53″ est
Altitude Min. 829 m
Max. 1 181 m
Superficie 19,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Hauts de Bienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lac-des-Rouges-Truites
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Lac-des-Rouges-Truites
Panorama sur le lac des Rouges-Truites.

Lac-des-Rouges-Truites est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Lac-des-Rouges-Truites est située entre les villes de Champagnole, une quinzaine de kilomètres au nord, et Morez, une dizaine de kilomètres au sud, en direction de la Suisse.

Le territoire communal s'étire au pied du Mont Noir, sur une longueur de 5 kilomètres environ, à l'est de Saint-Laurent-en-Grandvaux, le chef-lieu du canton.

La commune est constituée de plusieurs hameaux : le Maréchet, le Mont Noir, le Voisinal, les Thévenins où se trouvent la mairie et l'église ainsi que le cimetière communal, et les Martins. Le nom de la commune vient du lac qui se trouve au centre, le Lac des Rouges Truites, à 919 mètres d'altitude. À l'ouest, la frontière de la commune est formée par un ruisseau : la Lemme.

La commune est desservie par la route départementale D 437n, reliant la commune à la RN 5.

Toute la moitié méridionale de la commune est couverte par une forêt qui domine la vallée du lac des Rouges Truites : la forêt du Mont Noir, plus de 1000 mètres d'altitude. On peut y faire des randonnées pédestres, notamment aux alentours de la Croix de la Choulette, du VTT et du ski de fond.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 842 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 786,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lac-des-Rouges-Truites est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Hauts de Bienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), prairies (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones humides intérieures (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune était autrefois desservie par les Chemins de fer vicinaux du Jura, avec une gare aux Martins, une au Maréchet et une autre au Lac-des-Rouges-Truites.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires précédents
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981   Henri Fumey-Badoz    
  1989 Guy Vionnet    
1989 1990 Gilbert Bourgeois-Moine    
mars 1990 mars 2008 Denis Bailly Maitre UMP Conseiller général du canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux (1994-2008)
Vice Président du Conseil Général du Jura
mars 2008 mars 2014 Bernard Bouvier[14]    
mars 2014 En cours Jean Richard DVD  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 392 habitants[Note 4], en diminution de 1,26 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
853913888790737710687658677
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
670618591549536541551513419
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
485458393347357383374310303
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
273269237253294331347349381
2017 2021 - - - - - - -
394392-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative[modifier | modifier le code]

Dans cette commune se trouve une association, appelée " l'association du lac des rouges truites " qui organise diverses activités (randonnées, ski, voyages etc).

Économie[modifier | modifier le code]

Les activités de la commune sont essentiellement agricoles, avec quelques services. La majorité des habitants travaille dans les communes voisines.

Il y existe également le Domaine du Bugnon géré depuis 2019 par la SAS VAC NATURE qui exploite le site propriété de la commune. Vous y trouverez des hébergements touristiques (chambres, gites classées, camping classé avec hébergements atypiques) mais également un bar proposant soirée thématiques et concerts, des terrains de tennis, un sauna ouvert à tous, plus de 200 jeux de sociétés et diverses activités sont proposées toute l'année.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lac-des-Rouges-Truites et Cerniébaud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Présentation du site Ramsar du massif du Jura - Parc naturel régional du Haut-Jura », sur www.parc-haut-jura.fr (consulté le ).