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Joy Harjo

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Joy Harjo
Fonction
Poète lauréat de la Bibliothèque du Congrès
-
Ada Limón (en)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
TulsaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joy Foster
Nationalité
américaine et creek
Domicile
Formation
Institute of American Indian Arts (en) (études secondaires de 1967 à 1971), université du Nouveau Mexique d'Albuquerque (Bachelor of Arts, 1976), université de l'Iowa (Master of Fine Arts, 1978), Anthropology Film Center de Santa Fe (cursus non diplômant en réalisation de films, 1988).
Activité
Poète, auteure pour enfant, scénariste, dramaturge, anthologiste, saxophoniste, chanteuse, compositrice et professeure d'université.
Père
Allen Foster
Mère
Wynema Baker Foster
Conjoint
Phil Wilmon, Simon Ortiz
Enfant
Phil Dayn, Rainy Dawn
Parentèle
Lois Harjo Ball (en) (grand-tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Organisation
Domaine
culture amérindienne
Membre de
Mouvement
éco-féminisme
Label
Mekko Records
Genre artistique
écriture littéraire, musicale et cinématographique inspirée des récits des Amérindiens et de leurs symboliques
Influencée par
Site web
Blog officiel
Distinction

Chancelière de l'Academy of American Poets,

23° poète lauréat des États-Unis, American Book Award
Œuvres principales
She Had Some Horses, Crazy Brave, Conflict Resolution for Holy Beings

Joy Harjo, née Joy Foster le à Tulsa, dans l'Oklahoma (États-Unis), est une poète, auteure pour enfant, scénariste, dramaturge, anthologiste, saxophoniste, chanteuse, compositrice et professeure d'université américaine, d'ascendance amérindienne et de culture creek. En 2019, elle est élue chancelière de l'Academy of American Poets et la même année, nommée 23e poète lauréat des États-Unis, mandat qui est renouvelé deux fois pour se terminer en 2022.

L'œuvre littéraire de Joy Harjo s'inspire des récits des Amérindiens et de leurs symboles, qu'elle utilise également pour s'exprimer sur le féminisme et la justice sociale.

Jeunesse et formation

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Une famille Creek illustre

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Joy Foster est l'aînée des quatre enfants d'Allen Foster et de Wynema Baker Foster. Sa mère est d'ascendance à la fois cherokee, irlandaise et française, et son père est issu de la nation creek, dite aussi muscogee. Sa famille paternelle descend de plusieurs chefs Creeks, dont le chef Menawa qui a conduit la Guerre Creek, dite également guerre des Red Sticks, contre les armées américaines dirigées par Andrew Jackson[1],[2].

En 1970, Joy Foster prend pour nom de famille Joy Harjo en hommage à sa grand mère paternelle Naomi Harjo et devient membre de la tribu Muscogee[2].

De la médecine à la littérature

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À l'âge de seize ans, elle entre à l'Institute of American Indian Arts (en) de Santa Fé (Nouveau Mexique) pour y effectuer la suite de ses études secondaires car elle désire y étudier la peinture et le théâtre. Alors qu'elle travaille épisodiquement au St. Vincent hospital de Santa Fe (en), elle ressent une profonde connexion avec les malades et les blessés dont elle s'occupe et décide de devenir médecin. Pour ce faire, elle s'inscrit à l'université du Nouveau-Mexique d'Albuquerque, mais après quelque temps, déçue par la froide impersonnalité des cours et le rejet des médecines traditionnelles, elle s'oriente vers les beaux-arts. De nombreux membres de sa famille étaient artistes et elle-même rêvait d'être peintre étant enfant. Cependant, en 1972, au cours d'une soirée, elle rencontre des écrivains amérindiens qui vont changer le cours de sa vie et prend cette fois pour spécialisation l'écriture créative[3].

Elle obtient son Bachelor of Arts (licence) en 1976, et poursuivant ses intérêts interdisciplinaires, soutient avec succès son Master of Fine Arts (mastère 2) à l'université de l'Iowa en 1978. En 1982, elle suit également un cursus non diplômant en réalisation de films à l'Anthropology Film Center de Santa Fe[4],[5],[6],[7],[8].

Carrière littéraire

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Joy Harjo commence à écrire des poèmes dès l'âge de vingt deux ans et publie un premier recueil de neuf d'entre eux, The Last Song, en 1975. En 1980 sort ensuite What Moon Drove Me to This ?, suivi en 1982 par She Had Some Horses, ouvrage où elle expose l'oppression des femmes, leur spiritualité et l’avènement de leur réveil[9].

Carrière universitaire

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Après avoir obtenu son Master of Fine Arts à l'université de l'Iowa en 1978, Joy Harjo retourne à Santa Fe et travaille comme professeur à l'Institute of American Indian Arts (en) de 1978 à 1979 et de 1983 à 1984, mais également comme conférencière à l'Université de l'Arizona de 1980 à 1981. De 1983 à 1984, en plus de son travail à l'Institute of American Indian Arts, elle enseigne aussi au Santa Fe Community College (en).

Après cette série de nominations d'un an, elle obtient des postes à temps plein en tant que professeur adjoint à l'université du Colorado de 1985 à 1988, professeur associé à l'université de l'Arizona de 1988 à 1990, professeur titulaire d'écriture créative à l'université du Nouveau-Mexique de 1991 à 1995[7], professeur de littérature anglaise et d’études amérindiennes à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign de 2013 à 2016, et toujours en 2016, rejoint la faculté de l'université du Tennessee[4].

Joy Harjo est également chancelière de l'Academy of American Poets, première artiste en résidence du Bob Dylan Center (en) de Tulsa, et présidente du conseil d'administration de la Native Arts and Cultures Foundation (en)[10].

Carrière musicale

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En plus d'être le 23e poète lauréat des États-Unis, Joy Harjo est ėgalement une musicienne accomplie qui mêle le chant, le spoken word, le saxophone et les flûtes amérindiennes dans une combinaison bigarrée de divers styles musicaux.

En solo ou avec des musiciens qu'elle appelle l'Arrow Dynamics Band, elle s'est produite en Europe, en Amérique du Sud, en Inde et en Afrique, ainsi que sur diverses scènes nord-américaines, notamment au Festival de musique folklorique de Vancouver (en), à l'Olympiade culturelle des Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta, aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, au Festival international de poésie de Medellin (en) en Colombie, à la bibliothèque du Congrès des États-Unis à Washington, ainsi que dans la série télévisée américaine Def Poetry Jam (en)[11],[12].

Depuis son premier album, Letter From the End of the Twentieth Century (1997) — un classique du spoken word —, et son album solo de 2004, Native Joy for Real, elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour sa musique, notamment un First Americans in the Arts award (en), un American Indian Film Festival award (en), ainsi que le prestigieux Native American Music Award (en) de la meilleure artiste féminine de l'année pour son album Winding Through the Milky Way, sorti en 2008[11].

Dans son album de 2021, I Pray For My Enemies, Joy Harjo collabore avec de nombreux musiciens, notamment Peter Buck de R.E.M., Krist Novoselic de Nirvana, Mike McCready de Pearl Jam et le virtuose du oud Rahim Alhaj[13].

Vie personnelle

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En 1968, Joy Harjo rencontre Phil Wilmon avec qui elle a un fils en 1969, Phil Jr., alors que tous deux ne sont encore que de jeunes étudiants à l'Institute of American Indian Arts. Le couple se sépare en 1971[3] et la jeune mère rencontre le poète Simon J. Ortiz (en) d'ascendance pueblo[14] avec qui elle a une fille en 1973, Rainy Dawn[15]. Leur relation ne dure guère en raison des problèmes d'alcoolisme d'Ortiz et celle qui n'est toujours qu'une étudiante élèvera seule ses deux enfants, accumulant les petits boulots précaires pour subsister[3].

Joy Harjo est aujourd'hui mariée à Owen Chopoksa Sapulpa et le couple vit à Tulsa[10].

Littérature

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  • The Last Song, Las Cruces, Nouveau Mexique, Puerto Del Sol, , 15 p. (OCLC 2543944),
  • What Moon Drove Me to This?, Reed Cannon & Johnson Pub, , 68 p. (ISBN 9780918408167),
  • She Had Some Horses, New York, Thunder's Mouth Press, 1982, rééd. 2005, 96 p. (ISBN 978-1-56025-830-8, lire en ligne),
  • Secrets from the Center of the World (photogr. Stephen E. Strom), University of Arizona Press, , 80 p. (ISBN 9780816511136, lire en ligne),
  • In Mad Love and War, Wesleyan University Press, 1990, rééd. 2019, 67 p. (ISBN 978-0-8195-1182-9, lire en ligne),
  • The Woman Who Fell from the Sky : Poems, New York, W. W. Norton Company, 1994, rééd. 1996, 92 p. (ISBN 978-0-393-31362-8, lire en ligne),
  • The Spiral of Memory : interviews, University of Michigan Press, , 152 p. (ISBN 978-0-472-06581-3),
  • Rescue of the missing buffalo, SRA Macmillan/McGraw-Hill, , 16 p. (ISBN 9780026862523),
  • Reinventing the Enemy's Language : Contemporary Native Women's Writings of North America, W. W. Norton Company, 1997, rééd. 1998, 576 p. (ISBN 978-0-393-31828-9),
  • A Map to the Next World : Poems and Tales, New York, W.W. Norton & Co. (réimpr. 2001) (1re éd. 2000), 148 p. (ISBN 978-0-393-32096-1, lire en ligne),
  • The Good Luck Cat (ill. Paul Lee), Harcourt Brace, , 32 p. (ISBN 978-0-15-232197-0),
  • How We Became Human : New and Selected Poems 1975-2002, New York, W. W. Norton Company, 2002, rééd. 2004, 242 p. (ISBN 978-0-393-32534-8, lire en ligne),
  • For a Girl Becoming (ill. Mercedes McDonald), University of Arizona Press, , 63 p. (ISBN 978-0-8165-2797-7, lire en ligne),
  • Joy Harjo et Tanaya Winder, Soul Talk, Song Language : Conversations with Joy Harjo, Wesleyan University Press, , 164 p. (ISBN 978-0-8195-7150-2),
  • Crazy Brave : A Memoir, New York, W. W. Norton Company (réimpr. 2013, 2019, 2020) (1re éd. 2012), 182 p. (ISBN 9780393073461, OCLC 916002245, lire en ligne),
  • Conflict Resolution for Holy Beings : Poems, W. W. Norton Company, 2015, rééd. 2017, 160 p. (ISBN 978-0-393-35363-1),
  • Joy Harjo, Rita Dove et Sandra Cisneros, The Best of Cutthroat, Cutthroat, a Journal of the Arts, , 272 p. (ISBN 9780979563492),
  • Wings of night sky, wings of morning light : A Play by Joy Harjo and a Circle of Responses, Wesleyan University Press, , 110 p. (ISBN 978-0-8195-7866-2),
  • An American Sunrise : Poems, New York, W. W. Norton Company (réimpr. 2020, 2022) (1re éd. 2019), 144 p. (ISBN 9781324003861, OCLC 1137846111),
  • Joy Harjo, Anne Waldman et Doris Kareva, From the Ancestors : Poems and Prayers for Future Generations, Independently Published, , 118 p. (ISBN 9798693117976),
  • Poet Warrior : A Memoir, W. W. Norton Company, , 240 p. (ISBN 9780393248524),

Traductions françaises

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  • Carte pour le monde à venir [« A Map to the Next World »] [« Carte pour le monde à venir »] (trad. de l'anglais américain par Christel Visé), L'arbre à paroles, , 183 p. (ISBN 978-2-87406-685-6),
  • Crazy brave : le chant de mes combats [« Crazy Brave : a Memoir »] (trad. de l'anglais américain par Nelcya Delanoë, Joëlle Rostkowski), Paris, Globe, , 165 p. (ISBN 978-2-21130-665-2, OCLC 1140941076),
  • L'aube américaine : poèmes [« An American Sunrise, poems »] (trad. de l'anglais américain par Héloïse Esquié), Paris, Globe, , 281 p. (ISBN 978-2-211-30953-0, OCLC 1259452918),
  • Poet warrior (trad. de l'anglais), Paris/14-Condé-en-Normandie, Globe, , 224 p. (ISBN 978-2-38361-115-8),

Directrice de publication

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Discographie

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  • 1997 : Letter from the End of the 20th Century, label : Silver Wave,
  • 2004 : Native Joy for Real, label : Mekko Records,
  • 2006 : She had some Horses, label : Mekko Records,
  • 2007 : Talking with the Sun : A 'This I Believe' Essay, Macmillan Audio, , ASIN : B000WS9Z60
  • 2008 : Winding Through the Milky Way, label : Fast Horse,
  • 2010 : Red Dreams, Trail beyond Tears, label : Mekko Records,
  • 2021 : I Pray For My Enemies, label : Label Exclusive,

Prix et distinctions

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Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Joy Harjo.

Notes et références

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  1. (en) Liz Sonneborn, A to Z of American Indian Women, New York, Facts on File (1re éd. 1998), 2008 p. (ISBN 9780816066940, lire en ligne), p. 85-87
  2. a et b (en) Layman, Kenneth Roemer, Dictionary of Literary Biography : Native American Writers, Detroit, Michigan, Gale Research, , 417 p. (ISBN 9780810399389, lire en ligne), p. 112-118
  3. a b et c (en) David K. Dunaway et Sara L. Spurgeon, Writing the Southwest : A bold collection of literature from American writers on the Southwest, Lume Books, , 430 p. (ISBN 9780826323361, lire en ligne), p. 48-64
  4. a et b (en) « Joy Harjo | Biography, Books, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  5. a et b (en-US) « Harjo, Joy | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  6. a et b (en-US) « Harjo, Joy 1951- | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  7. a et b (en-US) « Harjo, Joy | The Encyclopedia of Oklahoma History and Culture », sur www.okhistory.org (consulté le )
  8. a et b (en-US) Poetry Foundation, « Joy Harjo », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  9. (en) Hofstra University J. D. et English and Print Journalism B. A., « The Feminist, Indigenous Voice of Joy Harjo: Feminist, Poet, Musician », sur ThoughtCo (consulté le )
  10. a et b (en-US) « Joy Harjo », sur Study Smarter (consulté le ).
  11. a et b Joy Harjo, with six previous award-winning albums of original music, releases I Pray for My Enemies, sur le site officiel.
  12. Musician's Spotlight: Joy Harjo, John Floridis, Montana Public Radio, 22 février 2022.
  13. I Pray For My Enemies, sur le site officiel.
  14. « Simon J. Ortiz- Native American Poet and Storyteller », sur nativeamericanlit.com (consulté le )
  15. (en-US) « A Poet's Words From the Heart of Her Heritage », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  16. (en-US) « Joy Harjo », sur NEA, (consulté le )
  17. (en-US) « Awards & Award Winners », sur PEN Oakland (consulté le )
  18. (en-US) « Winners of the Thirty-Fourth Annual, AMERICAN BOOK AWARDS, Ceremonies, November 23, 2013 », sur Before Columbus Foundation
  19. (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Joy Harjo » (consulté le )
  20. (en-US) « Griffin Poetry Prize: Joy Harjo », sur Griffin Poetry Prize (consulté le )
  21. (en-US) Poetry Foundation, « Ruth Lilly Poetry Prize », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  22. Academy of American Poets, « Joy Harjo and Natasha Trethewey Named Academy of American Poets Chancellors | poets.org », sur poets.org (consulté le )
  23. « Professor Named Chancellor of Academy of American Poets – News », sur news.utk.edu (consulté le )
  24. (en-US) « Joy Harjo Becomes The 1st Native American U.S. Poet Laureate », sur NPR.org (consulté le )
  25. Joy Harjo, le site officiel.
  26. (en-US) Brigit Katz, « Joy Harjo, First Native American Writer to Be Named U.S. Poet Laureate, Reappointed for Second Term », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
  27. (en-US) Concepción de León, « Joy Harjo Is Named U.S. Poet Laureate for a Second Term », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  28. (en-US) « U.S. Poet Laureate Joy Harjo Appointed for a Second Term », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
  29. (en-US) « 2021 Induction », sur National Women’s Hall of Fame (consulté le )
  30. Bulletin de WGSBN Volume 2,#10 ; 25 juillet 2022

Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article

Notices dans des encyclopédies et manuels de référence

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  • (en-US) William Victor Balassi (dir.), John F. Crawford et Annie O. Eysturoy, This Is About Vision : Interviews with Southwestern Writers, Albuquerque, Nouveau Mexique, University of New Mexico Press, coll. « New America studies in the American West », , 209 p. (ISBN 9780826311870, OCLC 1151430180, lire en ligne), p. 170-179,
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Les articles de JSTOR, sont librement accessibles à la lecture en ligne jusqu'à la concurrence de 99 articles par mois

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  • (fr) Thomas Stélandre, « Joy Harjo : J’écris pour que les Indiens soient vus comme des êtres humains », Libération,‎ , p. 32-33,
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