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Jardin écologique (jardin des plantes de Paris)

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Jardin écologique du Muséum national d'histoire naturelle
Image illustrative de l’article Jardin écologique (jardin des plantes de Paris)
Plan du jardin écologique dans le Jardin des plantes de Paris
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Paris
Quartier Ve arrondissement
Altitude 31 m
Superficie 1,1 ha
Histoire
Création 1932
Caractéristiques
Type Jardin écologique
Essences Disposition biotopique
Gestion
Lien Internet http://www.mnhn.fr/
Localisation
Coordonnées 48° 50′ 38″ nord, 2° 21′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Jardin écologique du Muséum national d'histoire naturelle
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Jardin écologique du Muséum national d'histoire naturelle
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Jardin écologique du Muséum national d'histoire naturelle

Le Jardin écologique est une enclave de nature préservée au cœur du Jardin des plantes de Paris, refuge de la flore et de la faune d’Île-de-France. Onze biotopes représentatifs de cette région y ont été aménagés par les spécialistes du Muséum national d'histoire naturelle (qui gère, entre-autres, le Jardin des plantes). Au fil des saisons et du climat on peut y découvrir, y étudier ou bien y contempler leur évolution chronologique et dans les divers types de temps, leur biodiversité végétale et animale, leurs sols et leurs biocénoses. Le jardin écologique abrite une faune importante, sédentaire ou de passage, qui trouve ici une escale abritée pour se restaurer et se reproduire. Fragile, l'endroit n'est accessible qu'en visite guidée sur inscription, afin d'en préserver la tranquillité : l'intervention des jardiniers dans ce sanctuaire écologique est limitée au strict indispensable.

Depuis les origines du Jardin des plantes et jusqu'en 1932, cet emplacement était une annexe de l'école de botanique voisine. C'est alors que Pierre Allorge, professeur au muséum et titulaire de la chaire de cryptogamie (étude des plantes sans fleurs, dont les organes reproducteurs sont peu visibles, comme les mousses, les sélaginelles ou les prêles), et Camille Guinet, ingénieur horticole au Jardin des plantes, eurent l'idée de créer un « jardin sauvage d'Île-de-France » pour y présenter les milieux à la fois naturels et anthropiques de cette région où l'Homme a joué, depuis plus de 25.000 ans, un rôle considérable dans la formation des paysages et des associations végétales.

Après 28 ans d'ouverture (et de piétinement), le « jardin sauvage d'Île-de-France », passablement dégradé, a été fermé au public en 1960 et le resta durant 44 ans, flore et faune évoluant sur quatre décennies sans aucune intervention humaine. Pendant cette longue période, des inventaires de biodiversité furent menés, révélant une régénération et un enrichissement progressifs, notamment en champignons, insectes, mollusques, petits mammifères et oiseaux. Depuis 1982 divers projets de rénovation ont été envisagés : à partir de 2000 on modifia quelques sols et on replaça des espèces, sans en supprimer, conformément à leurs regroupements végétaux spontanés (biocénoses), liés à leurs besoins. Ce travail fut mené de manière à déranger le moins possible la faune, et la réouverture (désormais sur rendez-vous et en visite guidée[1]) intervînt en 2004.

Topographie

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D'une étendue d'un peu plus d'un hectare, le jardin écologique est enclos et bordé par les allées Cuvier qui le sépare de la Ménagerie au nord, Heim qui le sépare de la grande perspective du Jardin des plantes au sud, Jussieu qui le sépare de l'École de botanique à l'ouest et Brogniart qui le sépare du carré homonyme à l'est. Les seules constructions de ce jardin sont le mini-laboratoire où l'on entrepose outils horticoles, d'observation, de mesure et de fabrication des abris à biodiversité, et l'« hôtel à abeilles ».

Le mot « écologique » rappelle que le jardinier s'appuie ici sur l'écologie appliquée, science qui étudie les conditions d'existence des êtres vivants (Homme compris) et les rapports qui s'établissent entre eux (biocénose) et leur environnement. Le jardinier peut ainsi s'appuyer sur des auxiliaires naturels (par exemple la coccinelle qui mange les pucerons ou la guêpe qui limite la pullulation des chenilles). L'approche peut inclure la phytosociologie, en particulier dans ce carré à vocation écologique et pédagogique où l'on peut étudier et valoriser les associations végétales.

Plus encore que le reste du Jardin des plantes, le jardin écologique est géré de manière à :

Ces principes exemplaires sont expliqués lors des visites guidées et enseignés dans le cadre des cours du Muséum[2].

Les biotopes typiques du bassin parisien qu'il abrite sont :

  • Site du MNHN, page du jardin écologique [4]
  • Fanny Deschamps, La Bougainvillée tome 1 : le jardin du roi, 523 p., 1982
  • Yves Laissus, Le Muséum national d'histoire naturelle, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 1995 ; nouv.  éd. 2003, 128 p.  (ISBN 2-07-053323-9)
  • Philippe Morat (dir.), L'Herbier du monde. Cinq siècles d'aventures et de passions botaniques au Muséum d'histoire naturelle, Les Arènes, 2004 (ISBN 2-912485-71-1)
  • Stéphane Déligeorges, Alexandre Gady et Françoise Labalette, Le Jardin des plantes et le Muséum national d'histoire naturelle, Monum, Paris, 2004, 64 p., (ISBN 2-85822-601-6)

Bibliographie

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  • William Robinson, Le jardin sauvage ou jardin naturel, traduit par Florence André, éd. Petit Génie, 2014
  1. Les rendez-vous pour une visite guidée du jardin écologique se prennent au 01 40 79 56 01 ou par courriel [valhuber@mnhn.fr]
  2. Informations : [1], [2] et [3]

Articles connexes

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Liens externes

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