Ground-Based Interceptor

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Ground-Based Interceptor
Ground-Based Interceptor
Le premier Ground-Based Interceptor opérationnel est descendu dans son silo sur la base de Fort Greely, Alaska, en 2004.
Présentation
Type de missile Missile antibalistique
Constructeur Orbital Sciences, Raytheon et Boeing Defense, Space & Security
Développement 2001 - aujourd'hui
Statut opérationnel (2022)
Coût à l'unité > 90 000 000 USD[1]
Déploiement 44
Caractéristiques
Nombre d'étages 3
Ergols propergol solide
Masse au lancement 21 600 kg
Longueur 16,61 m
Diamètre 1,28 m
Portée 5 000 km
Charge utile Exoatmospheric Kill Vehicle de 64 kg
Guidage Inertiel, infra-rouge et imageur
Détonation Destruction par collision
Plateforme de lancement Silo de lancement
Pays utilisateurs
Drapeau des États-Unis États-Unis

Le Ground-Based Interceptor (GBI) (anglais pour intercepteur basé au sol) est un missile antibalistique, composant essentiel du système de défense antimissile Ground-Based Midcourse Defense américain[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'intercepteur est formé d'un lanceur produit par Orbital Sciences, basé sur les étages supérieurs de la fusée Taurus[3], et d'un Exoatmospheric Kill Vehicle (en) construit par Raytheon. L’intégration des composants est assurée par Boeing Defense, Space & Security.

Historique[modifier | modifier le code]

Tir d'essai en 2003.

En novembre 2004, les six premiers missiles intercepteurs à longue portée Ground-Based Interceptor de série dépendants du 100th Missile Defense Brigade (en) du United States Army Space and Missile Defense Command dont le QG se trouve à Schriever Space Force Base (en), Colorado Springs, sont déployés sur terre à Fort Greely en Alaska à partir du et mis en œuvre par le 49th Missile Defense Battalion[4], ainsi que deux autres missiles en décembre sur la Vandenberg Space Force Base en Californie. Ces deux centres de conduites de tir sont reliés par 21 000 km de fibres optique. En 2005, 14 autres missiles antimissiles sont déployés.

Fin 2010, un total de 30 intercepteurs sont déployés dans des silos sur les bases militaires de Fort Greely en Alaska et de Vandenberg en Californie pour protéger le territoire américain de missiles balistiques intercontinentaux en provenance d'Asie de l'Est.

Le budget de la défense des États-Unis pour 2016 prévoit 14 missiles supplémentaires en 2017 à Fort Greely. L'US Army prévoit à cette date de les déployer sur un troisième site à l'Est des États-Unis[5] mais, en avril 2024, cela ne s'est pas concrétisé.

A cette date, un programme nommé Next Generation Interceptor (NGI) doit fournir un nouveau missile les remplaçant d'ici 2028[6].

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (en) « Ballistic Missile Defense: How Much Does a GBI Interceptor Cost? », (consulté le ).
  2. (en) Jim O'Halloran, « Jane's Weapons 2014/2015: Strategic », Jane's Information Group,‎ (ISBN 978-0710631077, lire en ligne)
  3. (en) William Graham, « Orbital’s Pegasus XL successfully lofts IRIS spacecraft », sur nasaspaceflight.com, (consulté le ).
  4. (en) Mike R. Smith, « Guardsmen hone in on successful missile defense test », sur ng.mil, Garde nationale des États-Unis, (consulté le ).
  5. United States Missile Defense Agency (MDA) Fiscal Year 2016 Budget Overview accessdate=2015-05-08
  6. « Lancement du futur ABM américain », Air et Cosmos,‎ (lire en ligne, consulté le ).