Campagne de féminisation des noms de rue à Genève

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En dessous d'un panneau de rue bleu affichant "Boulevard des Philosophes", un second panneau violet affiche "Boulevard Marie-Huber,(1695-1753) Théologienne".
L'une des plaques alternatives déposées dans le cadre du projet des 100Elles* : mention Boulevard Marie-Huber, en dessous du nom officiel du Boulevard des philosophes.

La campagne de féminisation des noms de rue à Genève est une action visant à renommer les rues genevoises, qui a démarré en 2019[à vérifier] devant le constat du faible nombre (7 %) de noms de voies nommées d'après des femmes.

D'abord lancée à titre provisoire[à vérifier] avec le projet « 100Elles* », qui a vu l'apposition d'une centaine des plaques violettes au-dessous des dénominations en vigueur, elle s'est poursuivie avec le nommage ou le renommage officiel de 29 artères ou places entre 2020 et 2023 par la ville de Genève, qui a notamment pris appui sur le travail biographique de ce projet.

Le processus fait notamment suite à des réflexions préalables de 2005 et à une motion de 2016 non contraignante en termes de renommage, suggérant un rééquilibrage des noms en vue d'une plus grande égalité entre hommes et femmes.[pertinence contestée]

Antécédents[modifier | modifier le code]

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la première moitié du XXe siècle, seules deux voire trois rues de la ville de Genève portent le nom d'une femme (contre 200 noms de rue se référant clairement à un homme) : la rue Madame-de-Staël et le chemin de la doctoresse Champendal, auxquels on peut encore ajouter la rue Royaume[1].

Après l'accession des femmes au droit de vote au niveau fédéral en 1971 (accordé en 1959 au niveau cantonal à Genève), la rue de Monnetier est renommée rue Émilie-Gourd en 1972[1].

En 1989 apparaît la nouvelle rue Isabelle-Eberhardt, puis en 1996 la nouvelle rue Marie-Brechbühl. L'année 1996 voit aussi le renommage d'une rue en rue Michée-Chauderon[1].

Premières publications[modifier | modifier le code]

En 2005, les historiennes Erica Deuber Ziegler et Natali Tikhonov font paraître un ouvrage intitulé Les femmes dans la mémoire de Genève, du XVe au XXe siècle[2], qui dresse le portrait de 86 figures féminines du passé[3].

La même année, le Service cantonal pour la promotion de l’égalité entre homme et femme publie une brochure dans laquelle il recense les 20 rues du canton, dont 10 en ville de Genève, qui portent le nom de femmes, contre 560 qui portent le nom d'un homme ou d'une famille[4], et fait des propositions pour en créer d'autres[5],[6].

Jusqu'en 2010, cinq rues sont féminisées dans le canton[4],[note 1], puis plus aucune jusqu'en 2016[5].

Première motion cantonale[modifier | modifier le code]

En , la députée Verte au Grand Conseil du canton de Genève Delphine Klopfenstein dépose une motion intitulée « pour davantage de rues aux noms de personnalités féminines »[7]. Constatant que sur les 700 rues du canton portant le nom d'une personnalité (sur 3 263 au total), seules 31 portent celui d'une femme, cette motion[note 2] vise à modifier le règlement cantonal, qui favorise depuis 2012 les noms toponymiques courts et n'autorise qu'à titre exceptionnel le nom de personnalités, « afin qu’on puisse à nouveau honorer facilement des personnages marquants en leur vouant des rues et afin que les baptêmes à venir favorisent les femmes »[5].

Selon l'auteur de la motion, « Les noms de rues sont une manière de s’approprier l’espace public, que se partagent tant les hommes que les femmes et où ces dernières doivent aussi être représentées. »[5].

Le texte est adopté à l'unanimité en [8],[9],[note 3].

Projet initial 100Elles*[modifier | modifier le code]

Le projet de sensibilisation 100Elles*[note 4],[12] est lancé à l'été 2018[13]. Il est mené, en partenariat avec la ville de Genève, par une association féministe, l'Escouade[note 5],[15], qui mandate un groupe de onze historiennes de l'Université de Genève pour rédiger les biographies de 100 femmes liées à Genève ou à la Suisse et décédées depuis plus de 10 ans[15]. Il part du constat que seuls 41 des 548 — soit 7 % — noms de voies de la ville de Genève nommées d'après des personnes qui portent le nom d'une femme[16]. Selon un des membres de l'association, ce déséquilibre ne répond pas à des critères de sélection objectifs et symbolise la domination masculine dans l'histoire[15]. Le projet a par ailleurs un volet inclusif, les femmes choisies ayant « différentes origines ethniques, orientations sexuelles, classes sociales, et métiers »[17].

À partir de ces biographies sont créées des plaques de rue alternatives de couleur violette[note 6], destinées à être apposées provisoirement en dessous du nom officiel de cent rues ou places[20]. La mise en place des panneaux — de mars 2019 à juin 2020 — se fait par série de 10 tous les 15 jours, dans 10 quartiers qui se voient chacun assigner un thème spécifique[21].

Le projet s'inspire de précédents ayant eu lieu à Bruxelles depuis 2015, ou à Paris lors de la journée des droits des femmes en 2019, mais il va plus loin, en publiant les biographies sur son site, et en organisant des visites guidées à travers la ville[13].

Les 100 biographies documentées dans le cadre du projet sont publiées dans un ouvrage en 2020, sous le titre 100Elles*. Pour une féminisation de la mémoire collective genevoise, avec des illustrations de dix graphistes de la Haute école d'art et de design Genève[22].

Renommages officiels[modifier | modifier le code]

En , la députée d'Ensemble à gauche au Grand Conseil du canton de Genève Jocelyne Haller, soutenue par le Parti socialiste, Les Verts et le Parti démocrate-chrétien[15], dépose une motion « pour une reconnaissance dans l’espace public du rôle joué par les femmes dans l’histoire genevoise »[23],[24]. Souhaitant pérenniser le projet 100Elles*[15] et constatant les résultats minimes de la précédente motion qui ne présentait pas de caractère contraignant, elle invite le Conseil d'État « à renommer, dans un délai de trois ans, au moins cent rues ou places d’importance du canton avec des noms de personnalités féminines » « en s'appuyant notamment sur le projet 100Elles* »[23]. Le texte est adopté en juin de la même année[24], une semaine avant la Grève des femmes, par 46 oui, 5 non et 24 abstentions[12].

Après approbation par le Conseil d'État, 10 premières rues et places de la ville de Genève[note 7], sur les 14 proposées, font l'objet d'un renommage[25] au [26]. Ces renommages s'inscrivent dans un plan d’action municipal « Objectif zéro sexisme dans ma ville »[27], dont l'une des actions emblématiques avait consisté à féminiser la moitié des panneaux de signalisation des passages piétons en janvier de la même année[28],[29],[30]. Neuf autres rues et places[note 8], à nouveau sur 14 proposées[31], suivent au [32],[33]. Les neuf dernières[note 9], sur 16 proposées[34], sont décidées en 2023 et entrent en vigueur le [35].

Il s'agit quelquefois d'ajouter simplement, dans le cas de couples, le nom de l'épouse ou de la sœur à celui du mari ou du frère, comme dans le cas de la présidente de la Croix-Rouge genevoise, Alice Favre, avec une « Avenue William-Favre » devenant « Avenue Alice-et-William Favre »[36],[16]. Parmi les voies renommées, l'une d'elles ne fait pas référence à une femme, mais à la date d'inscription dans la Constitution fédérale du principe d'égalité entre hommes et femmes, et à celle des grèves féministes ou de femmes qui sont organisées chaque année à cette date anniversaire : il s'agit du parc du 14-Juin[37].

Une plaque indiquant l'ancien nom des rues renommées est apposée sous les nouvelles dénominations[32].

Résistances et critères d'acceptation[modifier | modifier le code]

Le projet initial 100Elles* se heurte à des oppositions, et 25 des plaques violettes apposées sont volées, avec une intensification des vols lorsque la première phase de nommages ou renommages officiels est annoncée[38].

Les propositions de renommage, qui ne sont actées que si elles ont fait la preuve de leur large acceptation[39], notamment auprès des habitants des quartiers concernés[40], font pour certaines l'objet de résistances[41],[31]. Le nom de Grisélidis Réal en particulier est refusé à trois reprises[39], la troisième fois après une pétition des habitants du quartier[12],[42]. Ces résistances peuvent résulter d'un désaccord politique, comme en témoignent lors d'un précédent en 2008 des dissensions au sein du Conseil d'État entourant le renommage de la rue de l'Hôpital en rue Gabrielle-Perret-Gentil : les représentants des Hôpitaux universitaires de Genève auraient préféré un nom d'homme[15] et le choix d'une obstétricienne engagée dans la lutte contre l'avortement ne faisait pas l'unanimité[9]. Une partie[note 10] des habitants de la rue du Midi, rebaptisée rue Julia-Chamoral, masquent la plaque affichant le nouveau nom ou l'affublent de faux panneaux humoristiques[45], et continuent en 2024 à s'opposer au renommage[46].

En , l'Association pour l'étude de l'histoire régionale, dont le but est de promouvoir l'histoire de Genève et de sa région, fait part de son inquiétude face à la première vague de renommage planifiée par la ville. Elle estime que la féminisation de l'espace public, à laquelle elle n'est pas opposée, « doit se faire avec méthode, dans le respect de la loi et de la mémoire historique », sans précipitation et sans choisir des femmes« qui n'ont qu'un lien ténu avec Genève »[47].

Le processus est rejeté par une partie de la droite, qui dit apprécier l'idée mais pas la méthode[28]. Une candidate aux municipales et membre du Mouvement citoyen genevois, qui habite la rue Jean-Violette, proposée à un renommage, invoque « l’instrumentalisation politique genrée de l’espace public » et lance une pétition s'attaquant au projet dans son ensemble. Une autre candidate aux élections municipales, membre du Parti libéral-radical, estime en 2020 que le projet de renommage couperait les habitants de leurs racines, et menace d'attaquer le projet en justice[12].

Un député UDC, Guy Mettan, demande en septembre 2023, via le dépôt d'un projet de loi, que les renommages obtiennent une majorité d'accords écrits des riverains avant de pouvoir être adoptés[27]. En décembre 2023, le Conseil d'État durcit les critères d'acceptation, en excluant les rues « pour lesquelles la population résidente a manifesté des oppositions au changement », ce qui pour le maire de Genève Alfonso Gomez risque de mettre un coup d'arrêt au processus, sachant que la ville estime avoir fait sa part, avec 29[à vérifier] changements, et qu'aucune autre ville du canton n'a demandé de renommage[24].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dont trois en ville de Genève : la rue Gabrielle-Perret-Gentil, créée sur un tronçon de la rue Sautter, la nouvelle rue Alice-Rivaz et la nouvelle passerelle puis esplanade Alice-Bailly.
  2. Les motions sont des interventions parlementaires qui chargent le gouvernement (en l'occurrence le Conseil d'État du canton de Genève) d'engager une action.
  3. Alors qu'il avait été rejeté par 7 voix contre 1 et 1 abstention en commission préparatoire[10].
  4. L'astérisque vise à inclure les personnes transgenres et non binaires qui s’identifient même partiellement au genre féminin[11].
  5. Créée en 2017, l'Escouade se définit comme « une association féministe à but non lucratif, visant à lutter contre les oppressions systémiques issues du capitalisme, du sexisme et du racisme, à travers divers projets et actions de sensibilisation »[14].
  6. Le violet est la couleur du féminisme[18],[19].
  7. La place des Vingt-Deux-Cantons devient la place Lise-Girardin. La place du Chevelu devient la place Ruth Bösiger. La rue Bergalonne devient la rue Marguerite-Dellenbach. La rue de la Vallée devient la rue Mina-Audemars. La rue de la Pisciculture devient la rue des Trois-Blanchisseuses. La rue René-Louis-Piachaud devient la rue Julienne-Piachaud. La rue Baulacre devient la rue Elisabeth Baulacre. La rue William-Favre devient la rue Alice-et-William-Favre. Le chemin Louis-Dunant devient le chemin Camille-Vidart. Le parc des Acacias devient le parc Eglantyne-Jebb.
  8. Nouvelle Esplanade Théodelinde. La rue du Simplon devient la rue Cécile-Biéler-Butticaz. La rue du Cheval-Blanc devient la rue Marcelle-de-Kenzac. La rue de l'Université devient la rue Kitty-Ponse. Une partie de la rue De-Grenus devient la rue Claudine-Levet. Une partie du boulevard de la Cluse devient la rue Louise-de-Frotté. La rue du midi devient la rue Julia-Chamoral. Le passage de la radio devient le passage Marie-Claude-Leburgue. La rue de Hollande devient la rue Henriette-Jeanne-Rath.
  9. Nouveau Parc du 14-Juin. La rue de Beaulieu devient le chemin Rosette-Wolczak. La place Charles Sturm devient la place Beatriz-Consuelo. Une partie de la route de Chêne devient la route Marie-Thérèse-Maurette. La rue de l'École de Chimie devient la rue Pearl-Grobet-Secrétran. La rue du Mandement devient la rue Hélène-de-Mandrot. La rue Petit-Senn devient la rue Anne-de-Lusignan. Une partie de la rue Jean-Senebier devient la place Noëlla Rouget.
  10. La première pétition, adressée au Conseil municipal en , compte 83 signatures. La deuxième, traitée en , est signée par 95 des 120 résidents adultes de l'artère[43],[44].

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Laurence Bézaguet, « Genève a « mâle » à ses rues », Tribune de Genève,‎ , p. 1
  3. Françoise Dubosson, « Erica Deuber Ziegler, Natalia Tikhonov (dir.) : Les femmes dans la mémoire de Genève, du XVe au XXe siècle. », Revue suisse d'histoire, vol. 55,‎ , p. 362-363 (lire en ligne)
  4. a et b Carole Boulliane, « Cinq rues féminisées à Genève », Le Temps,‎
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