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Corps humain

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Les parties du corps humain chez la femme et l'homme adultes

Le corps humain est la structure culturelle et physique du corps d'un être humain. Le corps humain est constitué de plusieurs systèmes (nerveux, digestif, etc.). Il est constitué de 206 os et 639 muscles dont 570 sont des muscles squelettiques.

Composition du corps humain par élément

Numéro atomique Élément Fraction massique[1],[2],[3],[4],[5],[6] Masse (kg)[7] Pourcent atomique (en) Rôle positif sur la santé des mammifères[8] Effets négatifs en excès Groupe
8 Oxygène 0.65 43 24 Oui (par exemple comme composant de l'eau et accepteur d'électrons) dérivé réactif de l'oxygène 16
6 Carbone 0.18 16 12 Oui (les composés organiques sont en partie constitués de carbone) 14
1 Hydrogène 0.10 7 62 Oui (par exemple comme composant de l'eau) 1
7 Azote 0.03 1.8 1.1 Oui (par exemple dans l'ADN et les acides aminés) 15
20 Calcium 0.014 1.0 0.22 Oui (par exemple comme constituant de la calmoduline et de l'hydroxylapatite dans les os) 2
15 Phosphore 0.011 0.78 0.22 Oui (par exemple comme constituant de l'ADN et en phosphorylation) 15
19 Potassium 2,5 × 10−3 0.14 0.033 Oui (par exemple via la Na+/K+-ATPase) 1
16 Soufre 2,5 × 10−3 0.14 0.038 Oui (par exemple dans la cystéine, la méthionine, la vitamine B8-biotine, la thiamine) 16
11 Sodium 1,5 × 10−3 0.10 0.037 Oui (par exemple via la Na+/K+-ATPase) 1
17 Chlore 1,5 × 10−3 0.095 0.024 Oui (par exemple dans la Cl-transporting ATPase (en)) 17
12 Magnésium 500 × 10−6 0.019 0.0070 Oui (par exemple en lien avec l'ATP et d'autres nucléotides) ) 2
26 Fer* 60 × 10−6 0.0042 0.00067 Oui (par exemple dans l'hémoglobine, les cytochromes) 8
9 Fluor 37 × 10−6 0.0026 0.0012 Oui (renforce les dents) toxique en grandes quantités 17
30 Zinc 32 × 10−6 0.0023 0.00031 Oui (par exemple les doigts de zinc) 12
14 Silicium 20 × 10−6 0.0010 0.0058 Oui (probable) 14
37 Rubidium 4,6 × 10−6 0.00068 0.000033 Non (probable) 1
38 Strontium 4,6 × 10−6 0.00032 0.000033 Possible (rôle possible dans la croissance des os) 2
35 Brome 2,9 × 10−6 0.00026 0.000030 Oui (non confirmé) en lien avec la synthèse du collagène IV[9] 17
82 Plomb 1,7 × 10−6 0.00012 0.0000045 Non, probablement toxique en grandes quantités 14
29 Cuivre 1 × 10−6 0.000072 0.0000104 Oui (par exemple dans les protéines de cuivre (en)) 11
13 Aluminium 870 × 10−9 0.000060 0.000015 Non 13
48 Cadmium 720 × 10−9 0.000050 0.0000045 Non, probablement toxique en grandes quantités 12
58 Cérium 570 × 10−9 0.000040 Non
56 Baryum 310 × 10−9 0.000022 0.0000012 Non, probablement toxique 2
50 Étain 240 × 10−9 0.000020 6,0 × 10−7 Non, probablement 14
53 Iode 160 × 10−9 0.000020 7,5 × 10−7 Oui (par exemple comme constituant de la thyroxine et la triiodothyronine) 17
22 Titane 10−9 130 0.000020 Non 4
5 Bore 10−9 690 0.000018 0.0000030 Oui (probablement) 13
34 Sélénium 10−9 190 0.000015 10−8 4.5 Oui toxique en grandes quantités 16
28 Nickel 10−9 140 0.000015 0.0000015 Non, probablement 10
24 Chrome 10−9 24 0.000014 10−8 8.9 Oui (pas confirmé) 6
25 Manganèse 10−9 170 0.000012 0.0000015 Oui (par exemple dans le Mn-SOD) 7
33 Arsenic 10−9 260 0.000007 10−8 8.9 Oui chez les rats, les hamsters, les chèvres. Probablement chez les humains[10]. toxique en grandes quantités 15
3 Lithium 10−9 31 0.000007 0.0000015 Oui, probablement. Utile en médecine (stabilisateur de l'humeur). toxique en grandes quantités 1
80 Mercure 10−9 190 0.000006 10−8 8.9 Non toxique 12
55 Césium 10−9 21 0.000006 10−7 1.0 Non 1
42 Molybdène 10−9 130 0.000005 10−8 4.5 Oui (par exemple les oxotransférases de molybdène (en), la xanthine oxydase et la sulfite oxydase) 6
32 Germanium 10−6 5 Non, probablement 14
27 Cobalt 10−9 21 0.000003 10−7 3.0 oui (cobalamine, B12) 9
51 Antimoine 10−9 110 0.000002 Non toxique 15
47 Argent 10−9 10 0.000002 Non 11
41 Niobium 10−9 1600 0.0000015 Non 5
40 Zirconium 10−9 6000 0.000001 10−7 3.0 Non 4
57 Lanthane 10−9 1370 10−7 8 Non
52 Tellure 10−9 120 10−7 7 Non 16
31 Gallium 10−7 7 Non 13
39 Yttrium 10−7 6 Non 3
83 Bismuth 10−7 5 Non (utile en petite quantité pour les douleurs gastrointestinales) 15
81 Thallium 10−7 5 Non toxique 13
49 Indium 10−7 4 Non 13
79 Or 10−9 140 10−7 2 10−7 3.0 Non 11
21 Scandium 10−7 2 Non 3
73 tantale 10−7 2 Non 5
23 Vanadium 10−9 260 10−7 1.1 10−8 1.2 Oui (?) (chez les humains, possible rôle dans la croissance des os) 5
90 Thorium 10−7 1 Non toxique
92 Uranium 10−7 1 10−9 3.0 Non toxique
62 Samarium 10−8 5.0 Non
74 Tungstène 10−8 2.0 Non 6
4 Béryllium 10−8 3.6 10−8 4.5 Non toxique 2
88 Radium 10−14 3 10−17 1 Non toxique 2

*Fer : ~3 g chez l'homme, ~2.3 g chez la femme

Définitions

Les parties du corps humain chez la femme et l'homme adultes, en position anatomique de référence

Un organe est une entité structurelle et fonctionnelle composée de différents tissus doués de capacités complémentaires et exerçant une fonction spécifique mais n’ayant de sens qu’au sein d’un système.

Conventions

Pour permettre une description compréhensible, l’anatomie doit poser un certain nombre de conventions:

  • La position de référence est celle du sujet debout, dont les membres supérieurs pendent le long du corps, les paumes tournées vers l’avant. Ainsi les notions de supérieur, inférieur, antérieur et postérieur deviennent les mêmes pour tous.
  • Il faut encore définir des plans d’orientation :
    • le plan frontal est un plan vertical parallèle au front ;
    • le plan sagittal médian est un plan vertical qui passe par le sternum et la colonne vertébrale. Il divise le corps en deux parties symétriques. Les autres plans sagittaux sont parallèles au plan sagittal médian. Une structure anatomique est dite externe lorsqu’elle s’éloigne du plan médian et interne lorsqu’elle s’en rapproche;
    • le plan transversal est un plan horizontal perpendiculaire à la colonne vertébrale.
  • La position d’une structure tout le long d’un membre est définie par les termes de proximal (près de la racine du membre) et distal (loin de la racine du membre). La position d’une structure située près de la peau est dite superficielle. Elle est qualifiée de profonde lorsque la structure considérée est située loin de la peau.

Durée de vie des différentes cellules humaines

En 2005, une équipe de l'institut Karolinska de Stockholm a mesuré l'âge de groupes de cellules humaines, en se basant sur la quantité de carbone 14 présent dans l'ADN. Les conclusions du rapport sont que :

  • les durées de vie des types cellulaires sont très variables, comme 2 semaines pour les cellules de l'épiderme, 4 mois pour les globules rouges, quelques heures pour les cellules de la paroi des intestins alors que les autres cellules intestinales auraient une durée de vie moyenne de 16 ans, ou encore les cellules du cortex qui auraient l'âge de l'individu[11],[12]. C'est la cornée de l'œil qui a la durée de vie la plus courte, et donc se renouvelle le plus vite, chez tout mammifère, dont l'homme (en 7 jours maximum) ;
  • les différents facteurs responsables du vieillissement naturel sont complexes à identifier; certains éléments sont néanmoins considérés comme pouvant permettre de déterminer avec plus ou moins d'exactitude le processus de dégradation du corps humain. Parmi ceux-ci, on peut identifier l'action des radicaux libres sur les cellules. Ce sont des substances oxydantes produites par un métabolisme normal. Ce sont notamment l’anion superoxyde (O2-), le peroxyde d'hydrogène (H2O2) et le radical hydroxyle (.OH)[13],[14]. Il faut souligner que ces substances produites naturellement par l’organisme apparaissent aussi lorsqu'une personne est exposée au rayonnement radioactif, et qu’elles sont mutagènes, c’est-à-dire capables de provoquer un cancer ;
  • le vieillissement s'apparente à un processus d'oxydation des cellules du corps, dont les cycles de régénération sont estimés à une durée approximative de 60 ans. La médecine, ou les progrès en matière d'hygiène, ont permis d'allonger l'espérance de vie, en ralentissant l'oxydation des cellules[15].

Ainsi, l'adaptabilité des cellules avec l'environnement dans lequel elles évoluent, est considérée comme un facteur majeur influant sur l'espérance de vie.

Filmographie

  • Planète corps, de Pierre-François Gaudry, Collection : Odyssée des sciences, 88 minutes, Mona Lisa, Universcience, l’Inserm, Smith&Nasht

Références

  1. Thomas J. Glover, comp., Pocket Ref, 3rd ed. (Littleton: Sequoia, 2003), p. 324 ((LCCN 2002091021))
  2. turn cites Geigy Scientific Tables, Ciba-Geigy Limited, Basel, Switzerland, 1984.
  3. (en) Raymond Chang, Chemistry, Ninth Edition, McGraw-Hill, , 52 p. (ISBN 0-07-110595-6)
  4. Distribution of elements in the human body (by weight) Retrieved on 2007-12-06
  5. (en) Frausto Da Silva et R. J. P Williams, The Biological Chemistry of the Elements: The Inorganic Chemistry of Life, (ISBN 9780198508489, lire en ligne)
  6. (en) Steven S. and Susan A. Zumdahl, Chemistry, Fifth Edition, Houghton Mifflin Company, , 894 p. (ISBN 0-395-98581-1))
  7. J. Emsley, The Element, 3rd ed., Oxford: Clarendon Press, 1998.
  8. Neilsen, cited
  9. (en) McCall AS, Cummings CF, Bhave G, Vanacore R, Page-McCaw A, Hudson BG, « Bromine Is an Essential Trace Element for Assembly of Collagen IV Scaffolds in Tissue Development and Architecture », Cell, vol. 157, no 6,‎ , p. 1380–92 (PMID 24906154, DOI 10.1016/j.cell.2014.05.009)
  10. Anke M. Arsenic. In: Mertz W. ed., Trace elements in human and Animal Nutrition, 5th ed. Orlando, FL: Academic Press, 1986, 347-372; Uthus E.O., Evidency for arsenical essentiality, Environ. Geochem. Health, 1992, 14:54-56; Uthus E.O., Arsenic essentiality and factors affecting its importance. In: Chappell W.R, Abernathy C.O, Cothern C.R. eds., Arsenic Exposure and Health. Northwood, UK: Science and Technology Letters, 1994, 199-208.
  11. (en) Kirsty L. Spalding, Ratan D. Bhardwaj, Bruce A. Buchholz, Henrik Druid et Jonas Frisén, « Retrospective Birth Dating of Cells in Humans », Cell, vol. 122, no 1,‎ , p. 133-143 (lire en ligne)
  12. « La plupart de nos cellules sont plus jeunes que nous » (consulté le )
  13. (en) Taub J., « A cytosolic catalase is needed to extend adult lifespan in C. elegans daf-C and clk-1 mutants », Nature,‎ , p. 399-162
  14. « Comment les radicaux libres nous font vieillir »
  15. (en) Corris RTD, « Life span of human cells defined: most cells are younger than the individual », Times Higher Education,‎ (lire en ligne)

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Yom-Tov, Y. & Geffen, E. Geographic variation in body size : the effects of ambient temperature and precipitation ; Oecologia 148, 213–218 (2006).

Liens externes