Casemate de Bourges

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La casemate ouest du fort d'Uxegney (de la place fortifiée d'Épinal).

Une casemate de Bourges est un type de fortification en béton armé protégeant deux canons tirant par des créneaux.

Ce modèle de casemate fut expérimenté en 1899 au polygone de tir de Bourges, d'où son nom, puis construit à une cinquantaine d'exemplaires jusqu'en 1914 pour renforcer les forts et ouvrages du Nord-Est de la France (essentiellement autour de Toul, Verdun, Épinal et Belfort), mais aussi aux colonies (Diego-Suarez et Saïgon). Ces casemates furent toutes désarmées en 1915 ; certaines furent tellement pilonnées lors de la bataille de Verdun qu'elles furent détruites.

Contexte[modifier | modifier le code]

Dans les années 1880, les progrès dans le secteur de la chimie permettent la conception de nouvelles poudres propulsives (la poudre sans fumée à base de nitrocellulose remplaçant la poudre noire) et d'explosifs beaucoup plus puissants (mélinite, cordite, etc.). Les nouveaux obus équipés de fusée-détonateur rendent toutes les fortifications antérieures périmées. En France, cette « crise de l'obus-torpille » entraine la dispersion de l'artillerie hors des forts, dans de nombreuses petites batteries.

L'autre solution développée est de moderniser tous les forts, ou du moins les prioritaires faute de moyens financiers. Il faut des ouvrages plus petits, davantage enterrés et surtout protégés avec du béton et de l'acier. Les nouveaux ouvrages fortifiés correspondent désormais à des carapaces bétonnées, surmontées de cuirassements (tourelles de 75, tourelles de 155 et tourelles de mitrailleuses) et flanquées de casemates.

Conception[modifier | modifier le code]

Un premier modèle de casemate de flanquement en béton est proposé en 1888 par le chef de bataillon du génie G. Laurent[1], sous forme d'une grosse caponnière double placée dans la gorge du fort (pour rester défilée). Deux autres propositions sont publiées en 1891 par le capitaine néerlandais Snijders[2], puis en 1895 par le colonel russe Miaskovski[3], très proche de la casemate de Bourges ultérieure.

Par les dépêches du 8 et du , le ministère de la Guerre ordonne aux services du génie et de l'artillerie d'étudier un type de casemate destiné à servir au flanquement des intervalles entre les forts. Le , la Section technique du génie (STG) et celle de l'artillerie (STA) propose une casemate armée de canons de 90 mm ou de 95 mm sur affût de côte. La décision ministérielle du approuve le projet sous réserve d'étudier la ventilation, un masque de protection et l'organisation du magasin à munitions. Pour expérimenter des solutions à ces trois problèmes, une « carcasse de casemate » est aménagée sur le champ de tir du polygone à Bourges (au point 2 000)[4] ; les 16 et , 200 cartouches de 95 mm sont tirées[5].

L'instruction du fixe le modèle de casemate à construire en béton armé (qui vient d'être inventé), modifiée par les instructions du (remplacement des canons de 95 mm par des 75 mm), (rajout d'un observatoire bétonné) et (organisation des casemates), toutes remplacées par la note du (nouvelle organisation des casemates)[6]. Les premiers forts à en être équipés sont ceux de Haudainville[7] et de Moulainville (de la place forte de Verdun) ainsi que les forts de Diego Suarez (sur Madagascar, où les travaux de fortification commencent en sous la direction du colonel Joffre).

Description[modifier | modifier le code]

La dalle de dessus en béton armé fait 1,75 mètre d'épaisseur. En dessous sont aménagées deux chambres de tir disposées en échelon, dont les façades sont protégées par un mur en aile (la casemate est défilée). Les créneaux de tir sont équipés de volets blindés. À partir de 1905, un observatoire bétonné est ajouté à plusieurs casemates (dans quelques cas remplacé par une cloche cuirassée). Sous les chambres de tir, un niveau inférieur accessible par un escalier doit servir au stockage des munitions[7].

L'armement initial est composé de deux canons de 95 mm modèle 1888 (chacun capable de tirer un à cinq coups/minute à une portée de 7 à 8 km)[8] sur affût G de côte (un châssis circulaire métallique dit « à crinoline ») avec champ de tir de 45° en azimut, puis en octobre 1902 ils sont remplacés par deux canons de 75 mm modèle 1897 (chacun capable de tirer jusqu'à douze coups/minute à une portée de 5,6 km)[n 1] sur affût spécial « casemate », leur permettant un pointage de 54° en azimut et de -10 à +15° en hausse[9]. L’effectif d’une casemate de Bourges est de 16 artilleurs sous les ordres d'un adjudant, répartis en cinq hommes plus le chef de pièce pour chacun des deux canons, plus un brigadier et deux manœuvres pour le magasin à munitions. La dotation de chaque pièce est de 500 coups, dont 96 obus sont disponibles dans une armoire dans chaque chambre de tir[7]. Un tube de rechange est disponible dans chaque casemate[10].

Ces casemates ne peuvent tirer qu'en flanquement, pour pouvoir battre les intervalles entre les différents ouvrages d'une ceinture de forts (en tir croisé), tout en restant masquées face à l'extérieur de la place forte.

Liste des casemates[modifier | modifier le code]

Elles ont été construites de 1899 à 1914[11].

Place forte de Dunkerque
Fort ou ouvrage Armement type d'observatoire État actuel
Petite-Synthe Ouest : deux 75 mm bétonné désarmée
ouvrage Ouest deux 75 mm bétonné détruite[n 2]
Place forte de Verdun
Forts ou ouvrages Armement type d'observatoire État actuel
Bois-Bourrus Nord-Est : deux 75 mm
Sud-Ouest : deux 75 mm
bétonnés désarmées
Charny Est : deux 75 mm néant désarmée
Choisel Nord : deux 75 mm
Sud : deux 75 mm
bétonnés désarmées
Déramé Nord : deux 75 mm
Sud : deux 75 mm
bétonnés désarmées[n 3]
Douaumont Ouest : deux 75 mm bétonné désarmées, une chambre rebétonnée
Dugny Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Froideterre Ouest : deux 75 mm néant désarmée
Haudainville Est : deux 95 mm
Ouest : deux 95 mm
bétonnés désarmées
Landrecourt Nord : deux 75 mm bétonné désarmée
Moulainville Sud : deux 75 mm[n 4] bétonné désarmée et incendiée en 1940
Regret Nord : deux 75 mm bétonné désarmée
Rozelier Nord : deux 75 mm
Sud : deux 75 mm
bétonnés désarmée
Saint-Symphonien Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Sartelles Nord : deux 75 mm
Sud : deux 75 mm
bétonnés désarmées
Thiaumont Est : deux 75 mm bétonné détruite
Vaux Est : deux 75 mm
Ouest : deux 75 mm
néant rebétonnées en 1927,
armement en place[10]
Place forte de Toul
Fort ou ouvrage Armement types d'observatoire État actuel
Bruley Sud : deux 75 mm bétonné désarmée
Chanot Ouest : deux 75 mm cuirassé désarmée
La Cloche Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Domgermain Sud : deux 75 mm bétonné désarmée
Écrouves Nord : deux 75 mm bétonné désarmée
Francheville Est : deux 75 bétonné désarmée
Gondreville Sud-Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Mordant Sud : deux 75 mm bétonné désarmée
Place forte d'Épinal
Forts ou ouvrage Armement type d'observatoire État actuel
Adelphes Nord : deux 75 mm bétonné désarmée
Deyvillers Nord : deux 75 mm
Sud : deux 75 mm
bétonnés désarmées
Longchamp Est : deux 75 mm
Ouest : deux 75 mm
bétonnés désarmées
Dogneville Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Uxegney Est : deux 75 mm
Ouest : deux 75 mm
bétonnés armement en place
Place forte de Belfort
Forts ou ouvrages Armement types d'observatoire État actuel
Bois-d'Oye Ouest : deux 75 mm cuirassé[n 5] désarmée
Fougerais Nord-Est : deux 75 mm bétonné désarmée
Haut-Bois Est : deux 75 mm cuirassé[n 5] désarmée
Roppe Ouest : deux 75 mm bétonné désarmée
Vézelois Sud : deux 75 mm bétonné désarmée
Place forte de Bourg-Saint-Maurice
Batterie Armement type d'observatoire État actuel
Vulmix Est : deux 95 mm néant désarmée
Place forte de Tournoux
Batteries Armement type d'observatoire État actuel
Batterie XII deux 95 mm néant désarmée
Les Caurres[n 6] deux 95 mm[n 7] néant désarmée

Se rajoute la batterie du fort du Janus (dans la place forte de Briançon), aménagée en partie sous roc de 1898 à 1906[13] selon les mêmes principes qu'une casemate de Bourges, mais avec quatre chambres de tir et un observatoire, le tout armé avec quatre canons de 95 mm modèle 1888 sur affût de côte[14]. Cette grosse casemate fut intégrée dans l'ouvrage Maginot du Janus sous le nom de bloc 8.

Place forte de Diego Suarez[15],[5]
Forts Armement type d'observatoire
Mapous (ouvrage A) deux 95 mm
Centre (ouvrage B) quatre 95 mm
Cap Bivouac (ouvrage C) deux 95 mm
Ankorika (ouvrage D) deux 95 mm ?
Malemon Vert (ouvrage E) deux 95 mm
Betahitra/Betraïka (ouvrage G) deux 95 mm
Anamakia (ouvrage H) deux 95 mm

Enfin il y a le cas des canons de 95 mm de l'ouvrage de Rach-Cat (de)[n 8], protégeant un des accès à Saigon.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1914 et 1915, les quatre places fortes de l'Est de la France (de Verdun, de Toul, d'Épinal et de Belfort) ne sont pas concernés par les combats. En raison de la destruction de plusieurs forts par l'artillerie lourde allemande en 1914 (sièges de Liège, de Namur, d'Anvers, de Maubeuge et de Manonviller) et de l'éloignement du front par rapport aux places, l'ordre est donné en octobre 1914 de réduire les garnisons des forts[16], puis en août 1915 de vider les arsenaux et de désarmer tous les forts et toutes les batteries[n 9] : les canons de 75 mm des casemates et leurs munitions sont envoyés à la fin de l'année 1915 au front (on en a besoin pour l'offensive de Champagne). Le général Coutanceau, gouverneur de Verdun, ayant protesté contre ce désarmement de la place est remplacé le 10 août par le général Herr à la tête de la « région fortifiée de Verdun » (équivalente à une armée) nouvellement créée ; le général Dubail, son supérieur à la tête du groupe d'armées de l'Est, lui déclare que : « la défense du territoire dépend exclusivement des armées en campagne. Le désarmement des places, dont le rôle n'est plus acceptable, peut seul nous procurer sans délai l'artillerie lourde indispensable à nos armées »[17]. Ordre est donné de préparer la destruction partielle des forts et ouvrages dans le cas d'un abandon : des fourneaux de mine sont creusés pour faire sauter l'escarpe et la contrescarpe du fossé de gorge, des explosifs sont stockés pour les tourelles, les observatoires et les casemates[10].

L'attaque allemande sur Verdun entraîne un retour en arrière, avec ordre de réarmer en . Au fort de Vaux, devant l'impossibilité de réinstaller des canons sur affûts spéciaux sous le pilonnage, les Français remplacent les canons par des mitrailleuses en . Ces mitrailleuses sous béton servent pendant les combats de , mais n'empêchent pas la prise du fort par les troupes allemandes. Des canons ne sont remis en place à Vaux qu'à partir de décembre 1916, après la reprise du fort par les troupes françaises, avec un approvisionnement à 1 200 coups par pièce[10]. Dans l'ouvrage de Charny, la casemate se prend un obus allemand de 420 mm dès la fin février. À l'ouvrage de Thiaumont, les bombardements allemands de février à ont détruit la casemate : trois ou quatre obus de très gros calibres (de 305, de 380 ou de 420 mm) ont défoncé la dalle de béton, la faisant s'effondrer ; les créneaux sont obstrués, ne laissant qu'un tas de gravats d'où les fers à béton émergent. Au fort de Douaumont, les mitrailleuses allemandes de la casemate participent à la défense contre l'attaque française des 22 et  ; en octobre, la casemate se prend un obus français de 400 mm, qui explose dans la dalle à l'aplomb du mur de séparation entre les deux chambres de tir[18].

Pendant l'entre-deux-guerres, les casemates de l'ouvrage de Froideterre, des forts de Douaumont et de Vaux furent remises en état, par contre celle de Thiaumont est laissée à l'état de ruine. L'expérience de la Grande Guerre fut mise à profit ultérieurement, les ouvrages de la ligne Maginot comprennent des casemates d'artillerie bien mieux dispersés (sous forme de blocs reliés par des galeries souterraines), bétonnées (des dalles de 3,5 mètres d'épaisseur), cuirassées (les créneaux sont complètement blindés), ventilées (avec système de filtration de l'air), étanches (contre les gaz toxiques et les lance-flammes), enterrées (le magasin à munitions est enfoui à une trentaine de mètres de profondeur, relié par monte-charge), éclairées (à l'électricité) et avec de plus importantes dotations en munitions (de 4 000 à 6 400 cartouches par canon de 75 mm).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La cadence et la portée du canon de 75 mm sont théoriquement bien plus importantes : lors d'un test en 1894 c'est 28 coups en une minute qui ont été envoyés, tandis qu'à l'air libre et à charge complète on atteint la distance de 10 700 m. Mais dans la pratique les artilleurs utilisent une charge réduite pour obtenir un tir un peu plus courbe, augmenter la précision et réduire l'usure, tandis que la petite taille du créneau de la casemate limite la hausse.
  2. L'ouvrage Ouest de Dunkerque, localisé dans la partie nord de la raffinerie ExxonMobil, a été détruit pour agrandir la zone industrialo-portuaire.
  3. Les quatre canons du fort de Déramé arment désormais le fort d'Uxegney.
  4. La casemate du fort de Moulainville a d'abord été armée avec des canons de 80 mm.
  5. a et b L'observatoire cuirassé a été dépouillé.
  6. Les Caurres est la batterie haute de Tournoux construite dès 1879, la casemate de Bourges étant rajoutée en 1913[12] : 44° 28′ 15″ N, 6° 44′ 55″ E.
  7. L'armement de la batterie des Caurres est remplacé par deux pièces de 75 mm pendant l'entre-deux-guerres, dans le cadre de la ligne Maginot.
  8. Rach Cat est un bras du delta du Mékong, à la confluence desquels l'ouvrage bétonné a été construit : 10° 30′ 21,08″ N, 106° 43′ 40,61″ E.
  9. Le Règlement sur le service des places de guerres, promulgué par le décret du 7 octobre 1909, donnait aux gouverneurs des places fortes une certaine autonomie vis-à-vis du général en chef, notamment à travers l'article 151 : « le commandant en chef ne peut enlever à une place sous ses ordres aucune fraction de la garnison de défense déterminée par le Ministre ». Le décret du 5 août 1915 modifie ce règlement, plaçant les places situées dans la zone des armées sous les ordres du général en chef, qui « dispose, sans restrictions, de toute la garnison des places fortes sous ses ordres et de toutes les ressources de guerre ou de bouche qui se trouvent soit dans la place, soit dans ses zones de réquisition ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. G. Laurent, « Étude sur les transformations de la fortification actuelle », Revue du Génie, Paris et Nancy, Berger-Levrault et Cie,‎ , p. 390-402 et 433-447, lire en ligne sur Gallica.
  2. (nl) C. J. Snijders, Vereeniging ter beofening van de krijswtenschap, La Haye, Vde Verslag,  ; C. J. Snijders, « De Verterking en Verdeiliging van inundaticstellingen, in verbung met de hedendaagschdenkbeelden op vestingbouwkundig gebied », Revue du Génie,‎ , p. 84-96, lire en ligne sur Gallica.
  3. (ru) Miaskovski, « Flanquement des intervalles des forts », Ingenernii journal,‎  ; Miaskovski, « Flanquement des intervalles des forts », Revue du Génie,‎ , p. 209-215, lire en ligne sur Gallica.
  4. Sur le polygone de tir de Bourges, le point 2 000 est à deux kilomètres à l'est de l'ancienne butte de tir. Cf. « Champ de tir du polygone de Bourges : plan dressé pendant la guerre de 1914-1918, N 1278 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archives18.fr.
  5. a et b Florian Garnier, « Quizz lieux Verdun 2 », sur forum.pages14-18.com.
  6. Philippe Truttmann (ill. Frédéric Lisch), La Muraille de France ou la ligne Maginot : la fortification française de 1940, sa place dans l'évolution des systèmes fortifiés d'Europe occidentale de 1880 à 1945, Thionville, Éditions G. Klopp, (réimpr. 2009), 447 p. (ISBN 2-911992-61-X), p. 28-29.
  7. a b et c « Les forts du Général Séré-de-Rivières », sur canonde75.free.fr.
  8. « Les canons de 95 de campagne et de côte sur affut G modèle 1904 », sur fortiffsere.fr.
  9. « 75 mm Mle 1897 de casemate », sur passioncompassion1418.com.
  10. a b c et d Cédric et Julie Vaubourg, « Le fort de Vaux ou fort Dillon », sur fortiffsere.fr.
  11. Cédric et Julie Vaubourg, « Les casemates dites de Bourges pour pièces de 95 et de 75 », sur fortiffsere.fr.
  12. Philippe Truttmann et David Faure-Vincent, « batterie dite batterie des Caurres, de l'organisation défensive de l'Ubaye », sur dossiersinventaire.regionpaca.fr.
  13. « JANUS (Ouvrage d'artillerie) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur wikimaginot.eu.
  14. Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1), p. 71 et 102-103.
  15. Philippe Zénone, « Les fortifications de la Baie de Diego Suarez (5/5) - Diego Suarez « Point d'appui de la Flotte » : le Front de Terre (2/2) », sur latribune.cyber-diego.com, .
  16. Directive du 20 octobre 1914.
  17. Allain Bernède (général de brigade), « Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique », Revue historique des armées, no 242,‎ , p. 48-59 (lire en ligne).
  18. Cédric et Julie Vaubourg, « Le fort de Douaumont ou fort Gérard », sur fortiffsere.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Bohée, « Les casemates de flanquement dans la fortification française : concept et réalisation », Fortification et patrimoine,‎ .

Articles connexes[modifier | modifier le code]