Carte de France en pierres précieuses

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Carte de France en pierres précieuses
Carte derrière son verre de protection au château de Compiègne, en mai 2018.
Artiste
Date
Matériau
pierre précieuse, pierre fine et marbre, cadre en bois de chêne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dimensions (H × L)
100 × 100 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

La carte de France en pierres précieuses est une œuvre produite en Russie à la fin du XIXe siècle et offerte par Nicolas II à la France. Elle est exposée à l'Exposition universelle de 1900, à Paris.

Histoire[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1896, une carte de France en relief, émaillée avec noms en sténographie sur ivoire et qui ferait un mètre de côté, est présentée à l'Exposition nationale et coloniale de Rouen et obtient une médaille de vermeil du jury[1]. La même année, le tsar Nicolas II et la tsarine Alix de Hesse-Darmstadt de Russie sont en voyage en France[2]. C'est ainsi qu'en fin d'année, Alexandre Bessières (de Pinsaguel, membre de la Société de géographie, de l'Association toulousaine de Paris et de l'Institut sténographique de France) leur offre la carte en la présentant et transmettant à Arthur Pavlovitch de Mohrenheim, l'ambassadeur de l'Empire[1],[3],[2]. Il l'accompagne d'un manuscrit richement orné renfermant l'alphabet et la méthode Duployé (en) avec l'explication des caractères écrits sur la carte. Du tsar et de la tsarine, il reçoit deux lettres officielles de remerciements datées du et du [3]. La carte ayant été « si bien appréciée à l'ambassade de Russie », il est donc probable que ce soit ce cadeau qui ait donné l'idée d'une nouvelle carte en retour[3],[2],[4]. Cette hypothèse peut qui plus est être mise en relation avec un remerciement supplémentaire du tsar survenant après la réalisation de la carte russe : le , Bessières reçoit de sa part, par l'ambassade de Russie à Paris, un étui à cigarettes en or massif orné d'un aigle bicéphal en relief semé de brillants et avec une importante pierre précieuse sur le fermoir[5].

Fabrication[modifier | modifier le code]

La production de la carte dans l'atelier lapidaire d'Iekaterinbourg en vue de l'Exposition universelle de 1900 est annoncée en [6]. D'après les informations de La Gazette de Saint-Pétersbourg (ru) en 1898, il s'agirait d'une commande du Gouvernement français[7]. C'est le spécialiste Dalina Zverev (ru) qui collecte les différents matériaux pour la fabrication de la carte[8],[9], que la presse laisse entrevoir dès le mois d'[7],[10]. À ce moment déjà, on présage « un objet de grande valeur »[10]. Deux années sont ainsi nécessaires à la confection de l'œuvre[11].

Il est à noter que, d'après le quotidien français Le Journal, « l'émeraude de Marseille, volée pendant le travail, par un ouvrier qui l'avait avalée, fut restituée dans les quarante-huit heures, par le procédé en usage dans les mines de diamants »[11]. En ce qui concerne cette dernière procédure, il est généralement question de faire un lavement (c'est-à-dire introduire du liquide dans le côlon par l'anus) qui permet de restituer la pierre[12],[13].

Cadeau diplomatique à l'Exposition universelle de 1900[modifier | modifier le code]

Présentée comme cadeau de la part du tsar Nicolas II, la carte est d'abord exposée à Iekaterinbourg pendant trois jours avec près de 15 000 personnes venant l'admirer, avant d'être tranportée à partir du vers Saint-Pétersbourg (capitale de l'Empire) par le directeur de l'atelier, Vassili Mostovenko[14],[15],[16],[17],[18]. Parvenue à Paris, elle est ainsi remise le par le prince Lev Ouroussov, ambassadeur de Russie, à Émile Loubet, président de la République française qui s'y rend avec Alexandre Millerand et Théophile Delcassé[16],[17],[18],[19]. Le lendemain matin, elle est placée dans le pavillon russe de l'Exposition universelle de 1900 et dès le début, on la voit comme « un des “clous” de l'Exposition »[18],[20],[21]. C'est dans le salon du tsar, la première pièce du palais russe, un environnement richement décoré de tapis et de tentures, qu'est exhibée cet objet d'art sous un dais de drapeaux entrelacés et sur un lit d'hermine[20] ; elle s'inscrit au fond de la partie aux voûtes ogivales enluminées de dessins[22]. Cette année, on l'estime à plus de quatre millions de francs[2] — soit l'équivalent de plus de 17 millions d'euros en 2022 d'après le convertisseur de l'INSEE[23] —, la seule émeraude représentant Marseille, par exemple, étant estimée à 18 000 roubles d'époque[18]. Elle s'inscrit ainsi avec un pavillon déjà particulièrement luxueux et proposant une grande collection de bijouterie[24] : des « preuves matérielles des récentes réussites techniques et technologiques de la Russie »[25].

Le , le président Loubet visite les pavillons étrangers : en s'arrêtant à la section russe, il est accueilli par le prince Viatcheslav Tenichev (ru), l'occasion pour le chef d'État français de contempler une fois de plus la fameuse carte[26]. À son tour, Serge Witte, ministre des Finances de l'Empire russe, en voyage officiel à Paris depuis le et qui visite l'Exposition le matin de son arrivée puis toute la journée du , y repasse dans la matinée du et, d'après Le Figaro, il s'est alors « longuement arrêté aux vitrines des bijoutiers russes, devant la carte de France en pierres précieuses [...] »[27],[28],[29],[30].

La carte reçoit un accueil très favorable par la presse française avec de multiples éloges[3].

Installations après l'Exposition universelle[modifier | modifier le code]

En , on projette de donner la carte à la Ville de Paris pour être exposée à l'Hôtel de Ville ou au musée Galliera[2]. Elle est finalement placée, vers la fin de l'année ou au début de 1901, au musée du Louvre comme ce qui a été prévu dès , au milieu de la salle qui abrite le portrait de Louis XIII[17],[31]. Depuis faisant partie des collections du château de Compiègne, elle figure notamment à l'exposition « Un Tsar à Compiègne. Nicolas II, 1901 », organisée du au et regroupant de nombreux objets impériaux, un événement qui rencontre un certain succès[32],[33],[34].

Structure[modifier | modifier le code]

Carte avec son cadre au château de Compiègne, en .

La carte, placée sur une plaque de marbre, se présente comme un carré d'un mètre de côté (soit environ 1,5 archine dans le système russe d'unités)[16],[17],[18]. Elle est montée sous verre dans un massif panneau de chêne sculpté, mesurant 3,2 mètres de hauteur sur 1,8 de longueur[31],[32]. Deux plaques de cuivre l'accompagnent avec les inscriptions respectives : « Don du gouvernement russe, 1900 » et « Carte de France executée par les soins et sous la direction de S. E. l'ingénieur de Mostovenko, à la manufacture impériale de taille de pierres dures d'Ekaterinbourg (Russie). »[31]. Dans la carte elle-même, chaque département est taillé dans un matériau particulier provenant de l'Oural et les grandes villes sont figurés par des clous de pierres précieuses (106 au total)[17],[18].

La polychromie des départements contraste avec les pays frontaliers qui sont taillés dans une pierre grise monochromatique. On peut noter que la légende « Allemagne » est placée du côté de la rive droite du Rhin et l'Alsace-Lorraine — cédée à l'Empire allemand à la suite du traité de Francfort de 1871 — est taillée à part : le tsar n'aurait pu non plus aller jusqu'à une confrontation diplomatique avec le voisin allemand en présentant cet espace sous une couleur différente comme le font les manuels scolaires français d'alors, mais la carte assume une ambigüité certaine faisant un clin d'œil aux velléités revanchistes[35]. Parallèlement, des visiteurs font expriment leur regret de ne pas voir des pierres supplémentaires pour certaines villes. Fondamentalement même, l'absence de la Corse sur la carte se fait remarquer, l'intention d'une telle omission faisant l'objet d'interrogations que l'on peut retrouver dès 1900[11],[36],[37],[38] ; le quotidien Le Petit Bastiais aurait reçu comme réponse « c'est un oubli de l'artiste »[36]. L'Aurore relate quelques années plus tard, qu'« interrogés sur les raisons de cette omission, les géographes russes ont répondu que des raisons de “symétrie” les avaient forcés à supprimer la Corse »[39].

À propos de cette pièce de collection, le cartel au musée de Compiègne indique :

« La variété des pierres utilisées et la qualité du travail témoignent de la virtuosité des centres d'art lapidaire russes d'où sortaient, depuis le début du XIXe siècle, un grand nombre d'objets luxueux en pierre dure, objets décoratifs ou cadeaux diplomatiques. »[40]

— Musée du château de Compiègne

.

Liste des matériaux et des éléments correspondants
Matériau Éléments Références
Rubis Paris [41]
Tourmaline 55 villes (ou 35) dont Lyon [16],[41],[42]
Améthyste 21 villes dont Angers, Grenoble, Rennes et Toulouse [16],[41]
Saphir Rouen (1916 ct) [16],[41],[42]
Émeraude Marseille (358 ct), Le Havre [16],[41],[42]
Héliodore (béryl) Nantes [16],[41],[42]
Chrysobéryl Toulon (214 ct) [16],[41],[42]
Alexandrite Cherbourg [16],[41],[42]
Quartz 38 villes [16],[41]
Hyacinthe Quelques villes dont Nice [16],[41],[42]
Phénacite Lille [16],[42]
Péridot Reims [16],[42]
Aigue-marine Bordeaux [16],[42]
Jaspe rouge Ille-et-Vilaine, Seine [41]
Conglomérats Loire-Atlantique (Loire-Inférieure jusqu'en 1957), Mayenne et Sarthe [41]
Conglomérat calcaire Eure-et-Loir [41]
Roche détritique Seine-et-Oise [41]
Pegmatite graphique (probablement) Maine-et-Loire [41]
Marbre gris clair Mers [41]
Or Dénominations et anneaux sertissant chaque gemme [16],[41],[42]
Platine Fleuves [16],[41],[42]

Réception[modifier | modifier le code]

Un article publié en dans plusieurs journaux étatsuniens comme The Worthington Advance (Worthington)[43], The Commonwealth (Greenwood)[44] ou The News-Herald (Hillsboro)[45] insère le commentaire suivant :

« Perhaps extravagance never reached a higher tide mark than when that idea resolved itself into a reality. »

« L’extravagance n’a certainement jamais atteint un niveau plus élevé que lorsque cette idée s’est transformée en réalité. »

— Traduction de Wikipédia

Un hebdomadaire néozélandais, l'Otago Witness (en), poursuit dans cette réflexion critique[46] :

« And it so ugly, so vulgar—if gems can ever be vulgar! How the Emperor of All the Russias could have imagined such a bit of costly uselessness puzzles one to conceive. »

« Et c’est si laid, si vulgaire — si jamais des pierres précieuses pouvaient être vulgaires ! Comment l’Empereur de toutes les Russies a-t-il pu imaginer une telle inutilité coûteuse qui laisse perplexe à concevoir. »

— Traduction de Wikipédia

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Un cadeau au tsar », Le Télégramme, vol. 3, no 740,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. a b c d et e « À travers Paris », Le Figaro, vol. 46, no 305,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. a b c et d « À propos de la carte du tsar », L'Événement, vol. 29, no 10421,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. « Dans les départements », La Presse, vol. 68, no 3148,‎ , p. 4/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. Association toulousaine de Paris, « Un présent du tsar à notre sociétaire Bessières », Le Capitole, vol. 5, no 44,‎ , p. 3/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. (ru) « Карта Франціи » [« Carte de France »], Le Feuillet de Saint-Pétersbourg, vol. 34, no 59,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. a et b (ru) « Географическая карта изъ уральскихъ минераловъ » [« Carte géographique faite de minéraux de l'Oural »], Le Feuillet de Saint-Pétersbourg, vol. 35, no 101,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  8. (ru) Natalia Perchina, « Данила-мастер из Колташей », Ouralski sledopyt,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  9. (ru) Vadim Grivski, Путь скульптора Владимира Егорова [« Le parcours du sculpteur Vladimir Iegorov (ru) »], Iekaterinbourg, Alfa-Print,‎ , 236 p. (ISBN 978-5-0053-3520-3), chap. 4 (« Выставки [Les expositions] »), p. 30
  10. a et b (ru) « На лету » [« À la volée »], Le Feuillet de Saint-Pétersbourg, vol. 36, no 137,‎ , p. 3/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  11. a b et c Émile d'Arnaville, « Autour de la carte impériale », Le Journal, vol. 9, no 2769,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  12. Georges Touchard-Lafosse, Chroniques de l’Œil-de-Bœuf, des petits appartements de la cour et des salons de Paris sous Louis XIV, la Régence, Louis XV, et Louis XVI, t. 2, Paris, Barba, (1re éd. 1800), 545 p. (lire en ligne Accès libre), p. 459
  13. « Hommes et choses. Cinquante mille dollars », La Dépêche, vol. 55, no 20300,‎ , p. 1/8 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  14. (ru) « Екатеринбургъ », Novoïé Vrémia, no 8615,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  15. (ru) « Хроника », Novoïé Vrémia, no 8621,‎ , p. 5/11 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (ru) « Карта Франціи », Novoïé Vrémia, no 8623,‎ , p. 4/8 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  17. a b c d et e « Une carte de France en pierres précieuses », Le Bon citoyen de Tarare et du Rhône, vol. 23, no 17,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  18. a b c d e et f « La Carte de France en pierres précieuses », Revue municipale, no 132,‎ , p. 2103 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  19. (ru) « Кореспонденція “Новаго Времени” », Novoïé Vrémia, no 8659,‎ , p. 2/18 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  20. a et b « À l'exposition russe », Le Matin, vol. 17, no 5897,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  21. « Au Trocadéro », Le Matin, vol. 7, no 5898,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  22. « M. Loubet à la section russe », Le XIXe siècle, no 10996,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  23. « Convertisseur franc-euro : pouvoir d'achat de l'euro et du franc » Accès libre, sur insee.fr (consulté le )
  24. « Bijouterie russe », Le Figaro, vol. 46, no 201,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  25. Oleg Odnokolenko (trad. Courrier international), « Quand la Russie épatait le monde » [« Le siècle d'or »], Itogui,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  26. (ru) Agence Havas, « Телеграммы » [« Les télégrammes »], Le Feuillet de Saint-Pétersbourg, vol. 37, no 135,‎ , p. 4/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  27. « Renseignements mondains », Le Figaro, vol. 46, no 243,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  28. « L'arrivée de M. de Witte », Le Figaro, vol. 46, no 246,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  29. « Le journée de M. de Witte », Le Figaro, vol. 46, no 248,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  30. « À travers Paris », Le Figaro, vol. 46, no 249,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  31. a b et c Société de géographie de l'Est, « La carte de France en pierres précieuses », Bulletin de la Société de géographie de l'Est, Nancy, Berger-Levrault, vol. 22,‎ , p. 205-206 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  32. a et b Un Tsar à Compiègne Nicolas II, 1901, Compiègne, Musée national du château de Compiègne, 37 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), « Liste des œuvres », p. 13
  33. Nicolas Sévaux, « Nicolas II au château », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  34. Nicolas Sévaux, « Le tsar Nicolas II joue les prolongations », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  35. (en) Richard Thomson, The Troubled Republic : Visual Culture and Social Debate in France, 1889-1900 [« La République troublée : culture visuelle et débat social en France, 1889-1900 »], New Haven, Yale University Press, , 256 p. (ISBN 978-0-300-10465-3, lire en ligne), p. 181-182
  36. a et b « La carte du tsar incomplète », Le Petit Bastiais, vol. 25, no 128,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  37. S. de Marneff, « Question no 10568 », L'Écho du public, vol. 5, no 208,‎ , p. 1185 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  38. Boudrina 2010, p. 92.
  39. Paul Ghio, « L'île oubliée », L'Aurore, vol. 10, no 3271,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  40. Langlois 2016, Introduction.
  41. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Langlois 2016, Les matériaux de la carte.
  42. a b c d e f g h i j k et l Iemline 2004, p. 63.
  43. (en) « Jeweled Map From Czar », The Worthington Advance, vol. 34, no 13,‎ , p. 2/9 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  44. (en) « Jeweled Map From Czar », The Commonwealth, vol. IX, no 1,‎ , p. 2/8 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  45. (en) « Jeweled Map From Czar », The News-Herald, vol. 68, no 42,‎ , p. 3/8 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  46. (en) « "Summers-end" fag », Otago Witness (en), Dunedin, no 2664,‎ , p. 65 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Boudrina 2010] (ru) Loudmila Boudrina, « По следам императорского дара [« Sur les traces du don impérial »] », dans « L'Empreinte française » dans l'Oural : actes de la table ronde qui a eu lieu le dans le cadre de l'exposition “Bonjour, Oural !” à l'occasion de la célébration de l'année croisée France-Russie à Ekaterinbourg, Iekaterinbourg,‎ (lire en ligne), p. 86-96
  • [Boudrina et Borovkova 2015] (ru) Loudmila Boudrina et Natalia Borovkova, « Роскошная оправа для драгоценного дара: шкаф-витрина для карты Франции на Всемирной выставке в Париже в 1900 г. » [« Un cadre luxueux pour un cadeau précieux : un placard-vitrine pour une carte de France à l'Exposition universelle de Paris en 1900 »], Actualités de l'Université fédérale de l'Oural, 2e série, no 1,‎ , p. 92-98 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  • [Boudrina 2017] (ru) Loudmila Boudrina, Musée des beaux-arts d'Iekaterinbourg (ru), Université fédérale de l'Oural, « Ювелирная мастерская В.И. Липина в Екатеринбурге: забытое наследие уральских ювелиров » [« Atelier de bijoux de Vassili Lipine à Iekaterinbourg : l'héritage oublié des bijoutiers de l'Oural »], Bulletin de l'université d'État de Tomsk. Culturologie et histoire de l'art, no 28,‎ , p. 106–118 (DOI 10.17223/22220836/28/10, lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
  • [Boudrina 2022] (ru) Loudmila Boudrina, « Резной камень в русско-французских взаимоотношениях: история явления в двух картах [« La pierre taillée dans les relations russo-françaises : l'histoire du phénomène en deux cartes »] », dans Ioulia Galkina, A. Verchinine, K. Bespalova, 130 лет франко-русскому альянсу : проблемы и вызовы двустороннего сотрудничества [« Les 130 ans de l'alliance franco-russe : les problèmes et défis de la coopération bilatérale »], Saint-Pétersbourg, Nestor-Istoria,‎ , 204 p. (ISBN 978-5-4469-1998-7, lire en ligne), p. 171-182
  • [Heffernan 2002] (en) Michael Heffernan, « The Politics of the Map in the Early Twentieth Century », Cartography and Geographic Information Science (en), vol. 29, no 3,‎ , p. 207–226 (ISSN 1523-0406 et 1545-0465, DOI 10.1559/152304002782008512, lire en ligne, consulté le )
  • [Iemline 2004] (ru) Edouard Iemline (ru), « Империя уральских самоцветов: от рассвета до заката » [« L'Empire des pierres précieuses de l'Oural : de l'aube au crépuscule »], Известия Уральского государственного горного университета, no 19,‎ , p. 56–67 (ISSN 2307-2091, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  • [Langlois 2016] Cyril Langlois, « Une France de pierre, vitrine des richesses minérales de la Russie », Planet Terre, Lyon, ENS de Lyon,‎ (ISSN 2552-9250, lire en ligne Accès libre, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]