Câmpani

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Câmpani
Noms locaux
(ro) Câmpani, (hu) FelsőmezősVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Régions
Județ
Chef-lieu
Câmpani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
44,49 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
2 111 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
47,4 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Victorica-Valentina Țoța (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient les localités
Câmpani (d), Fânațe (d), Hârsești (d), Sighiștel (d), Valea de Sus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Site web
Carte

Câmpani ou Cîmpani est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Câmpani est située dans le sud-est du județ, dans la vallée de Beiuș, le long de la rivière Băița, affluent du Crișul Negru, dans les contreforts des Monts Apuseni, à 6 km au sud-est de Beiuș, à 5 km au nord-ouest de Nucet et à 86 km au sud-est d'Oradea, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des cinq villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Câmpani ou Cîmpani, Felsőmezős (921), siège de la commune ;
  • Fânațe ou Fînațe, Fonóháza (692) ;
  • Hârsești ou Hîrsești, Herzafalva (369) ;
  • Sighiștel, Kisszegyesd (361) ;
  • Valea de Sus, Felsőfeketevölgy (326).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite du village de Câmpani date de 1600.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Câmpani intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au traité de Trianon.

En 1940, à la suite du deuxième arbitrage de Vienne, la communauté fait partie de la petite partie du județ restée sous souveraineté roumaine.

Le village de Valea de Sus rejoint la commune de Câmpani en 1968, lors de la réorganisation administrative du pays.

Politique[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2008 En cours Raul Bocşe PNL  
Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti national libéral (PNL) 3
Parti social-démocrate (PSD) 3
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) 2
Parti écologiste roumain (PER) 1

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population
AnnéePop.±%
1880 1 853—    
1890 2 099+13.3%
1900 2 251+7.2%
1910 2 513+11.6%
1920 2 494−0.8%
1930 2 642+5.9%
1941 2 835+7.3%
1956 3 223+13.7%
1966 3 021−6.3%
1977 3 126+3.5%
1992 2 998−4.1%
2002 2 669−11.0%
2011 2 427−9.1%
Composition ethnique de la population
Année Roumains Hongrois Roms Allemands Juifs
1910[3],[1] 68,69 % 1,07 % 0,20 %
1930[1] 99,21 % 0,30 % 0,42 % 0,08 %
1956[1] 99,35 % 0,53 %
2002[4] 99,58 % 0,07 % 0,29 %
2011[5] 98,84 %

En 2011, la composition religieuse de la commune était la suivante[6] :

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune repose sur l'agriculture, l'élevage et le tourisme.

Communications[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Câmpani est située sur la route nationale DN75 Oradea-Alba Iulia ou Turda.

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

  • Câmpani, église orthodoxe datant de 1877[7] ;
  • Fânațe, église orthodoxe en bois St Dimitri, datant de 1724, classée monument historique[7] ;
  • Sighiștel, vallée, grottes, gorges, Parc National des Monts Apuseni.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Carte interactive du județ de Bihor

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (hu) Recensements de 1850 à 2002
  2. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le ).
  3. Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou rom, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'entre-deux guerres permettent de faire la distinction.
  4. (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
  5. (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
  6. (ro) « Tab13. Populaţia stabilă după religie – judeţe, municipii, oraşe, comune », sur recensamantromania.ro.
  7. a et b Lieux de culte en Roumanie