Holod

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Holod
Noms locaux
(ro) Holod, (hu) PusztahollódVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Régions
Județ
Chef-lieu
Holod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
66,07 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
3 221 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
48,8 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Sandu-Felician Săsăran (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient les localités
Holod (d), Dumbrava (d), Dumbrăvița (d), Forosig (d), Hodiș (d), Lupoaia (Bihor), Valea Mare de Codru (d), Vintere (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
417280Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Holod est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Holod est située dans le sud du județ, sur la rive droite du Crișul Negru dans les premières collines des Monts Pădurea Codrului, à 25 km au nord-ouest de Beiuș et à 52 km au sud-est d'Oradea, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des huit villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Dumbrava, Tenkemocsár (622) ;
  • Dumbrăvița, Kisdembró (268) ;
  • Forosig, Forrószeg (192) ;
  • Hodiș, Káptalanhodos (226) ;
  • Holod, Pusztahollód (599), siège de la commune ;
  • Lupoaia, Farkaspatak (600) ;
  • Valea Mare de Codru, Alsópatak (123) ;
  • Vintere, Venter (896).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite du village de Holod date de 1332 sous le nom de Hidas.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Holod intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au traité de Trianon.

En 1940, à la suite du deuxième arbitrage de Vienne, elle n'est pas annexée par la Hongrie et reste sous la souveraineté roumaine.

Politique[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2012 Daniel Cioloș PDL  
2012 En cours Ioan Horga PSD  
Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti social-démocrate (PSD) 6
Parti national libéral (PNL) 3
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) 4

Religions[modifier | modifier le code]

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie[modifier | modifier le code]

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 4 341 Roumains (96,75 %) et 138 Hongrois (3,08 %)[1].

En 1930, on dénombrait 5 393 Roumains (97,63 %), 69 Hongrois (1,25 %), 27 Juifs (0,49 %) et 30 Roms (0,54 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 5 597 Roumains (99,56 %) côtoyaient 20 Hongrois (0,36 %)[1].

En 2002, la commune comptait 2 891 Roumains (81,99 %), 628 Roms (17,81 %) et 6 Hongrois (0,17 %)[3]. On comptait à cette date 1 543 ménages et 1 498 logements[4].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
3 4273 9353 9764 4874 8475 5245 9415 6225 092
1977 1992 2002 2007 - - - - -
4 8853 8633 5263 321[5]-----

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune repose sur l'agriculture, l'élevage, l'extraction du mica et le commerce.

Communications[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Holod est située sur la route régionale DJ795 qui rejoint au sud-est la nationale DN76 Oradea-Deva et à l'ouest Tinca et Salonta.

Voies ferrées[modifier | modifier le code]

Holod est desservie par la ligne Ciumeghiu-Beiuș-Vașcău des Chemins de fer roumains. La ligne Holod-Oradea est désaffectée.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Holod, église orthodoxe du début du XIXe siècle ;
  • Holod, maison mémorielle de Iosif Vulcan ;
  • Lupoaia, église orthodoxe datant de 1904[6] ;
  • Vintere, église orthodoxe datant de 1880[6].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]