Briffons

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Briffons
Briffons
Le village de Briffons en 2011.
Blason de Briffons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Pascale Souchal
2020-2026
Code postal 63820
Code commune 63053
Démographie
Population
municipale
264 hab. (2021 en diminution de 5,38 % par rapport à 2015)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 59″ nord, 2° 39′ 26″ est
Altitude Min. 735 m
Max. 1 002 m
Superficie 40,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Briffons
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Briffons
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Briffons

Briffons est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Briffons est arrosée par la Clidane et par le ruisseau de Cornes qui y prennent leur source.

La commune est divisée en trois secteurs :

  • le bourg, divisé en quatre quartiers,
  • la commune haute,
  • la commune basse.

Le bourg[modifier | modifier le code]

Le bourg est divisé en quatre quartiers :

  • la place,
  • les Bûchoux,
  • les Pelots,
  • les Pouyeux ; le quartier des Pouyeux fut quelquefois appelé le quartier des Rentiers. Les habitants de ce quartier n'étant pas tous paysans, il y avait deux menuisiers, un scieur, une couturière, une modiste, c'était la raison de cette appellation.

Villages de la commune haute[modifier | modifier le code]

  • Barreix
  • Bourgeade
  • Chanonet
  • Farges
  • la Grange
  • Moulin de Donnat
  • Moulin de Feuillade
  • Moulin de Mathieu
  • la Nugère
  • Petit Barreix
  • chez Roulet
  • Soulier
  • Taillardat

Villages de la commune basse[modifier | modifier le code]

  • Bourdelas
  • le Camp
  • Combas
  • le Goudet
  • chez Jallat
  • Laluger et le Pré Neuf
  • Larfeuille
  • Muratel et le Murguet
  • le Ribeyroux
  • Rozet

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 261 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Briffons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), prairies (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), zones urbanisées (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Briffons est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Sioulet-Chavanon[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Avant , elle faisait partie du canton de Bourg-Lastic[18].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (troisième circonscription avant 2010)[18].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Briffons, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[19] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 69,81 %[21].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1794 1798 Barthélémy-Antoine Barrier    
1801 1803 Michel Barrier    
1804 1812 Antoine Quainon    
1812 1813 Antoine Genestine    
1813 1815 Annet Quainon    
1815 1818 Antoine Barrier    
1819 1826 Antoine Genestine    
1826 1835 Antoine Barrier    
1836 1843 Antoine Faure    
1843 1853 Michel Desortiaux    
1853 1894 Henry Souchal    
1894 1922 Jean Quainon    
1922 1925 François Gometon    
1925 1945 François Donnat    
1945 1977 Adrien Servolle    
1977 1995 Jean-Marie Poujat    
1995 (réélu en mars 2014) 2020 Jean-Pierre Legoy    
2020 En cours
(au )
Pascale Souchal[22]   Adjointe technique territoriale[23]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 264 habitants[Note 3], en diminution de 5,38 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9899651 0231 2001 0271 007956942945
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
908897900856843848911846812
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851825824702670697671665657
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
648582509415369335333297271
2021 - - - - - - - -
264--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La mine du Beix[modifier | modifier le code]

Le Beix est une mine de spath fluor sur la commune de Saint-Germain-près-Herment, à la limite de Briffons (lieu-dit actuel : le Betz). L’exploitation a commencé au début du XXe siècle. Elle employait presque 100 ouvriers dont un tiers étaient de la commune de Briffons. C'est le proche village de Rozet qui lui a fourni nombre d'ouvriers et d'ouvrières. La mine a tourné jusqu’en 1944, puis elle fut sabotée par les résistants et son exploitation ne reprit qu’en 1948.[réf. nécessaire]

Les femmes étaient embauchées pour laver et trier la pierre. Les ouvriers du fond travaillaient par roulement de trois-huit, mais pas en continu : quelquefois, le poste de nuit ne travaillait pas. Une pause casse-croûte d'un quart d'heure était comprise dans la journée pour les équipes du fond. Par contre les équipes en surface devaient faire un quart d'heure de plus pour bénéficier du temps du casse-croûte, celui-ci tiré de la musette bien sûr.[réf. nécessaire]

La mine a fermé en 1977[28].

L'église[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Madeleine.

L'église Sainte-Madeleine remonte au XIIe siècle. À cette époque un prieuré dépendant de l'abbaye bénédictine de Port-Dieu (sur la rive limousine de la Dordogne - la Corrèze actuelle) y fut fondé (Prioratum d'Aprifontis). Profondément transformée en style gothique au XVe siècle, l'église a reçu un nouveau clocher au XIXe siècle. En 1719, le prieur la légua au petit séminaire de Clermont-Ferrand, à charge pour ce dernier d'instruire gratuitement de jeunes gens. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [29].

Sauf quelques terres appartenant à la chartreuse du Port-Sainte-Marie (canton de Pontgibaud), Briffons dépendait de la seigneurie de Roche-fort, son prieur devait lui rendre hommage. Le village dut beaucoup souffrir de la guerre au XIVe siècle, comme toutes les montagnes occidentales du département. Un bois a conservé le nom de bois des Anglais, on dit que c'était là qu'ils se cachaient et préparaient leurs expéditions de pillage.

Le château[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIe siècle, le prieur fit construire le château de Briffons, une maison forte consistant en un grand corps de logis flanqué de deux tours rondes dans les angles de la façade principale.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason de Briffons est composé de :

  • en haut à gauche : la croix de Malte sur argent, signifiant qu’une commanderie de cet ordre était établie sur la commune.
  • en haut à droite : une fontaine sur azur, faisant référence à l’étymologie de Briffons, brevis fons (petite fontaine).
  • en bas à droite : l'étui de crosse sur argent, symbolisant le prieuré de Saint-Benoît.
  • en bas à gauche : le vase de parfum sur azur, étant l'attribut de sainte Madeleine, sainte patronne de Briffons.
Blason de Briffons Blason
Écartelé, au 1, d'argent à la croix de Malte de gueules, au 2, d'azur à la fontaine d'argent sortant d'une vasque d'or, au 3, d'azur à un vase de parfum d'or, au 4, d'argent à l'étui de crosse de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [16]. La communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement de Riom ; ainsi, Briffons est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui de Riom[17].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Briffons et Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. a b et c « Commune de Briffons (63053) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. « CC de Sioulet Chavanon (No SIREN : 246301071) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  17. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
  18. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  19. Article L. 252 du Code électoral.
  20. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  21. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  22. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 1.
  23. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 24 (édition du Puy-de-Dôme).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Les mineurs du Beix entrent dans l’Histoire », sur lejdc.fr, (consulté le ).
  29. « Église Sainte-Madeleine », notice no PA00092560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 juin 2014.