Breguet 610
Constructeur | Société anonyme des ateliers d’aviation Louis Breguet |
---|---|
Rôle | hydravion de reconnaissance |
Premier vol | |
Nombre construits | 1 |
Équipage | |
3 | |
Motorisation | |
Moteur | Gnome et Rhône 9Kfr |
Nombre | 1 |
Type | moteur en étoile 9 cylindres |
Puissance unitaire | 740 ch |
Dimensions | |
Envergure | 16,00 m |
Longueur | 11,29 m |
Hauteur | 3,82[1] m |
Surface alaire | 36,40 m2 |
Masses | |
À vide | 2 246 kg |
Maximale | 3 865 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 218 km/h |
Plafond | 5 800 m |
Rayon d'action | 860 km |
Armement | |
Externe | 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm en tourelle supérieure[2] |
modifier |
Le Bréguet 610 est un hydravion militaire de l'entre-deux-guerres réalisé en 1934 par la société Bréguet[3].
Conception
[modifier | modifier le code]En 1933, la Marine Nationale lança un appel d'offres pour le développement d'un hydravion de reconnaissance capable d'être lancé par les navires de la flotte dotés d'une catapulte. Particulièrement permissive, la demande ne comportait que peu d'exigences, ce qui a ouvert la voie à plusieurs constructeurs en même temps.
Le projet présenté par la société Bréguet aboutit au Br.610, un appareil triplace entièrement métallique, doté d'un fuselage en tubes d'acier soudés.
L'avion était propulsé par un moteur Gnome-Rhône 9K de 740 chevaux doté d'une hélice tripale, lui permettant d'atteindre 218 km/h[4]. Conçu pour l'observation, l'appareil était doté à cette fin d'une nacelle de verre résistant située sous le fuselage, entre les deux flotteurs, dans la même idée que pour l'Arado Ar.198 allemand et le LeO H-43 français du constructeur Lioré et Olivier.
Purement défensif, l'armement se limitait à une mitrailleuse Darne de 7,5 millimètres dorsale.
Carrière
[modifier | modifier le code]Le premier prototype construit fit son premier vol d'essai à Nantes en 1935, piloté par Yves-Marie Lantz. Malgré des performances correctes, l'avion entra en compétition avec les projets des constructeurs concurrents, notamment le Blériot-Spad 610, le LeO H-43 et le Loire 130. Finalement, c'est ce dernier qui remporta la compétition et qui fut admis au service dans la Marine.
L'unique Bréguet 610 construit fut conservé par le centre d'essais de Nantes, puis ferraillé plus tard.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bruno Parmentier, « Breguet Bre 610 », sur Aviafrance, (consulté le ).
- vigi, « Breguet 610 », sur Aéronavale & Porte-avions. L'histoire de l’aviation navale de ses débuts à aujourd'hui., (consulté le ).
- Gérard Hartmann, « Vers les sommets : Breguet 1919-1939 », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs (consulté le ).
- Gérard Hartmann, Vers les sommets: BREGUET 1919 -1939 (lire en ligne), p. 29
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gérard Hartmann, « Vers les sommets : Breguet 1919-1939 », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs (consulté le ).