Ada Marra
Ada Marra | |
Illustration. Portrait d'Ada Marra | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le [1] (16 ans, 5 mois et 23 jours) |
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Législature | 48e (2007-2011) 49e (2011-2015) |
Députée au Grand Conseil du Canton de Vaud | |
– [1] (3 ans) |
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Législature | législature 2002-2007 |
Biographie | |
Nom de naissance | Addolorata Marra |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Nationalité | Suisse Italie |
Parti politique | Parti socialiste suisse |
Diplômé de | Université de Lausanne |
Religion | Catholique romaine[2] |
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Ada Marra, de son vrai prénom Addolorata, née le à Paudex, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste suisse.
Biographie
Ada Marra est née à Paudex, de parents italiens originaires des Pouilles ayant immigré en Suisse dans les années 1960[3]. Elle grandit à Paudex et suit sa scolarité à Lausanne puis étudie à l'université de Lausanne où elle obtient une licence en sciences politiques en 1996. La même année elle obtient la naturalisation suisse, tout en conservant la nationalité italienne de ses parents[4].
Elle entre au parti socialiste suisse en 1997, elle y sera secrétaire générale pendant sept ans[5].
En décembre 2004, elle est élue députée au Grand Conseil du Canton de Vaud et trois ans plus tard, en décembre 2007, elle est élue Conseillère nationale pour le Canton de Vaud. Elle est membre de la Commission des institutions politiques du Conseil national, puis de la Commission d'économie et des redevances.
En 2008, elle dépose une initiative parlementaire sur la question de la naturalisation facilitée des étrangers de la 3e génération, qui est à l’origine de l’adoption par l’Assemblée fédérale en 2016 d’un arrêté modifiant la constitution et soumis au vote le 12 février 2017. Principale artisane de la naturalisation facilitée, Ada Marra réussit à battre l'UDC sur l'identité nationale, son "terrain de prédilection" et arrache une victoire sans précédant[6].
Vie associative
Ada Marra est engagée dans plusieurs associations caritatives en lien avec la lutte contre la précarité. Elle est notamment membre du présidium de Caritas Suisse en lien avec l'Église catholique romaine[7] et présidente de la Fondation Mère Sofia (qui à l'origine est en lien avec l'Église orthodoxe serbe, mais qui n'a plus d'apparentement religieux aujourd'hui) depuis le [8].
Distinctions et mérites
Elle a reçu le Champignac d'or 2010 pour, entre autres, la phrase[9] : « Je n’ai jamais été partisane de la fessée ou du martinet comme principe pédagogique. Cela doit rester un choix de ces femmes ».
Notes et références
- « Biographie de Ada Marra », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse. (réf. 27.01.2010)
- Pierre Pistoletti, « «Comment peut-on être chrétiens de droite?» s'interroge Ada Marra », Portail catholique suisse, (lire en ligne, consulté le ).
- Christiane Imsand, « «Je serai toujours la fille de migrants» : Ada Marra, la socialiste vaudoise qui a relancé le débat sur la naturalisation facilitée des étrangers », Le Courrier, , p. 6 (lire en ligne).
- Michel Guillaume, « L’UDC attaque la double nationalité] », L'Hebdo, (lire en ligne).
- Mélanie Croubalian, « Ada Marra, l'Italienne suisse » [audio], Entre nous soit dit, sur rts.ch, (consulté le ).
- « L’UDC giflée sur le terrain de l’identité nationale », {{Article}} : paramètre «
périodique
» manquant, paramètre «date
» manquant (lire en ligne, consulté le ) - « Caritas Suisse : Présidium », sur caritas.ch (consulté le ).
- « Nouvelle présidente pour la FMS « Fondation Mère Sofia » », sur meresofia.ch (consulté le ).
- « Lauréats du grand prix du maire de Champignac », sur distinction.ch (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- « Biographie de Ada Marra », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Blog politique