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Aujourd'hui, les gouvernements belges sont toujours des gouvernements de coalition. Traditionnellement, chaque parti désigne un vice-Premier ministre, qui est également chargé d'une responsabilité importante. Celui-ci est le trait-d'union entre son parti et le gouvernement; autrement dit, il est le représentant de son parti au sein du gouvernement et inversément, il est le représentant du gouvernement au sein de son parti. Il est néanmoins arrivé que des partis de la coalition n'aient aucun vice-Premier ministre.
Avec le Premier ministre, les vice-Premiers ministres forment le Conseil des ministres restreint, souvent désigné sous le terme néerlandais « kern », abréviation de kernkabinet. Le Conseil des ministres restreint discute des dossiers politiques importants et dégage un consensus qui convient à l'ensemble des partis de la coalition.
Les vice-Premiers ministres remplacent le Premier ministre en cas d'absence, selon l'ordre protocolaire, déterminé par le poids de chaque parti. Par tradition, le premier vice-Premier ministre est d'un rôle linguistique différent de celui du Premier ministre.
Historique
Le premier vice-Premier ministre fut Paul-Henri Spaak en 1961. Depuis, seulement trois gouvernements, tous trois dirigés par Leo Tindemans, n'ont pas eu de vice-Premier ministre.
Statistiquement, c'est Didier Reynders qui a été vice-Premier ministre dans le plus grand nombre de gouvernement. Il l'a été sans discontinuer de 2004 à 2019, au sein de neuf gouvernements. Willy Claes le suit. Il fut nommé huit fois, entre 1979 et 1994. Ensuite on retrouve Laurette Onkelinx qui fut vice-Première ministre au sein de six gouvernements, de 1999 à 2014.