Saint-Hilaire-la-Croix

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2021 à 23:19 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Hilaire-la-Croix
Saint-Hilaire-la-Croix
La mairie et une partie de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Sylvain Lelièvre
2020-2026
Code postal 63440
Code commune 63358
Démographie
Gentilé Larouésiens[1]
Population
municipale
368 hab. (2021 en augmentation de 10,18 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 51″ nord, 3° 02′ 47″ est
Altitude Min. 414 m
Max. 661 m
Superficie 16,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Hilaire-la-Croix
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Hilaire-la-Croix
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Saint-Hilaire-la-Croix
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Hilaire-la-Croix
Liens
Site web ville-sthilaire-la-croix.com

Saint-Hilaire-la-Croix (Sent Aliri e Lac Roi en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

Entrée par la D 406.

Saint-Hilaire-la-Croix est situé à 37 km au nord de Clermont-Ferrand, sur la marge orientale du plateau des Combrailles. Elle est traversée par la route départementale 2144 (ancienne route nationale 144) qui relie Bourges à Clermont-Ferrand.

La commune s'étend sur 1 621 hectares et regroupe environ 350 habitants répartis sur seize villages, hameaux et lieux-dits : Le Bourg, Font Claire, Chamalet, Bournet, Les Bajaris, La Rochette, Les Roches, L'Arbre de La Ronce, Moulin Bourret, Moulin Josse, Moulin Morel, Cébazat, Fenérol, Les Béates, Valmort et La Gravière.

Sept communes sont limitrophes[2] :

Hydrographie

Saint-Hilaire-la-Croix est parcourue de nombreux ruisseaux, principalement d'orientation nord-ouest et sud-est, qui se jettent dans la rivière de la Morge, laquelle constitue la limite méridionale de la commune. Sur l'un des affluents de la Morge « la Sep », un barrage a été aménagé. La retenue d'eau couvre une superficie totale de 33 hectares (4 500 000 m3) et permet d'irriguer les terres de Limagne en aval. Aux abords du village de Chamalet, situé au nord de la commune, le ruisseau de la Cigogne est d'orientation sud-ouest et nord-est, et alimente la Sioule. La commune est également parsemée d'une quinzaine d'étangs.

Urbanisme

Typologie

Saint-Hilaire-la-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Saint-Hilaire-la-Croix fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,3 %), forêts (29,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

Histoire

L'histoire de Saint-Hilaire-la-Croix est étroitement liée à celle des deux prieurés qui ont coexisté jusqu'au XIVe siècle : celui de Lac-Rouge ou Lac-Roy qui, par déformation, donnera La Croix et celui de Saint-Hilaire dont il ne demeure que quelques pierres sur les bords de Morge.

  • Les religieux, chanoines réguliers de Saint-Augustin (prieuré du Lac Rouge), sont dépendants du chapitre d'Artonne et de l'évêque d'Auvergne. Ils sont en rivalité avec le prieuré de Saint-Hilaire, situé à une lieue et demi plus au sud, dépendant de l'abbaye de Mozac.
  • En 1324, l'annexion de ce dernier se fera au profit du Lac-Roy et progressivement, prendra forme l'identité locale et religieuses de Saint-Hilaire-Lac-Roy.
  • Le prieuré assure l'accueil et la sécurité des pèlerins. Il prospère au cours des XIIe et XIIIe siècles et bénéficie de nombreuses donations et de nombreux droits féodaux dont celui de haute, moyenne et basse justice.
  • En 1337, il eut à se défendre militairement contre le seigneur de Tournoël-Châteauneuf.
  • En 1600, il n'y a plus de religieux à Saint-Hilaire. Les prieurs sont devenus commendataires et ne résident plus sur place.
  • En 1678, le prieuré devient la propriété des pères lazaristes de Paris qui nomment le curé de la paroisse. Les bénéfices sont affectés à l'entretien des Lazaristes assurant le service de l'Hôtel des Invalides de Paris.
  • En 1742, le prieuré est vendu comme biens nationaux et après la Révolution et la signature du Concordat, l'église devient paroissiale.

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Albert Desnier    
mars 1995 mars 2008 Jean-Claude Habrial DVG  
mars 2008 mars 2014 Bernard Favodon FG Conseiller général du canton de Combronde (1998-2015)
mars 2014
(réélu en 2020)
En cours
(au 8 septembre 2020)
Sylvain Lelièvre[10] DVG Chargé de projet[11]

Intercommunalité

La commune fait partie :

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

En 2021, la commune comptait 368 habitants[Note 4], en augmentation de 10,18 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
587718735955808858858898879
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
922896866894879901924908903
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
840816781639577542487417337
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
290239223219241234286310344
2021 - - - - - - - -
368--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L’église Saint-Hilaire, église romane du XIIe siècle : le portail nord avec ses deux piliers cannelés de style bourguignon, ses huit colonnes, son tympan polylobé et une archivolte extérieure sculptée de palmettes et de sept personnages dont Marie Madeleine, patronne du prieuré. La porte sud donne dans la cour du prieuré. Elle est surmontée d’un tympan plein cintre représentant le repas de Jésus chez Simon le Pharisien avec Marie Madeleine au pied de Jésus. À l’intérieur de l’église, se remarquent de beaux chapiteaux à la croisée du transept dont le plus célèbre la danseuse et le joueur de viole.

Une statue de sainte Marie-Madeleine se trouve dans une niche vitrée et éclairée sur le bas-côté droit. Elle date du début du XVIe siècle.

  • Le prieuré du Lac-Rouge ou Lac-Roy, qui, par déformation, donnera La-Croix : l’acte de fondation du prieuré remonte à 1128. De l’édifice initial subsiste : le pignon ouest, les murs latéraux de la nef et certains murs du transept. Le chevet, les absidioles et l’intérieur de la nef ont été rebâtis à la fin du XIIe siècle. Le portail nord et la partie sud ont pris place dans les anciens murs latéraux également à la fin du XIIe siècle. L’ensemble des sculptures est de la même époque.
  • La croix de Jacques datée de 1573, située au centre du bourg.
  • La chapelle Sainte-Agathe située dans le hameau de Valmort date du XIIe-XIIIe siècle.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Quel nom choisir pour les habitants ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  2. Géoportail (consulté le 21 avril 2017).
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  10. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  11. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.