Paul Gasq

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Paul Gasq
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Paul Jean Baptiste GasqVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Lieu de travail
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4413-4416, 4 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Paul Gasq
Signature

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Paul Jean-Baptiste Gasq né à Dijon le et mort à Paris le est un sculpteur français.

Biographie

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Paul Gasq est né à Dijon, rue de la Gare, maison Andriot. Il est le fils de Joseph Gasq, employé du chemin de fer et domicilié habituellement au 2, rue de Perrache à Lyon, et de son épouse Ursule Jacotot, sans profession.

Il est élève à l'école des beaux-arts de Dijon puis, à partir de 1879, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Lauréat du premier prix de Rome de sculpture en 1890, il devient pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1891 à 1894[2].

Au Salon des Artistes français, il obtient une médaille de seconde classe en 1893, une médaille de première classe en 1896 et la médaille d'honneur en 1911.

Membre de l'Académie des beaux-arts à partir de 1935 (fauteuil 6), il est conservateur du musée des Beaux-Arts de Dijon de 1932 jusqu’en 1943.

Paul Gasq meurt en 1944 dans le 17e arrondissement de Paris . Il est provisoirement inhumé au cimetière des Batignolles, puis transféré au cimetière des Péjoces de Dijon.

Œuvres

Date Titre Description Lieu de conservation Image
1893-1896 Médée Statue en marbre. Paris, jardin des Tuileries (depuis 1904)[3].
Médée
Médée
1899 La Douleur Statue en marbre du Monument à Sadi Carnot de Mathurin Moreau[4]. Dijon, place de la République.
La Douleur
La Douleur
La Gloire Statue en bronze surmontant le Monument à Sadi Carnot Dijon, place de la République.
Le Réveil de la Source Statue en marbre d'une jeune femme s'éveillant Vestibule du Château de Brochon
1900 La Révélation artistique ou
l'Art et la Nature ou
La Sculpture 		Groupe en marbre d'une hauteur de 4,80 m, au-dessus du pylône de gauche. Un sculpteur dévoile son œuvre qui semble prendre vie. Paris, Grand Palais, à gauche de l'entrée [5].
La Sculpture
La Sculpture
1901 Tombeau d'Eugène Spuller Groupe en marbre. Paris, cimetière du Père-Lachaise, 65e division.
Tombeau d'Eugène Spuller
Tombeau d'Eugène Spuller
1905-1921 Monument à Bossuet Statue en marbre, en collaboration avec Mathurin Moreau et Xavier Schanosky pour la réalisation du piédestal[4]. Dijon, place Bossuet.
Monument à Bossuet
Monument à Bossuet
1905-1906 Fontaine Subé Groupe en marbre, en collaboration avec Paul Auban et Louis Baralis, représentant le Commerce et l'Industrie de la Champagne. Reims, place Drouet-d'Erlon.
Monument à Bossuet
Monument à Bossuet
1911 Tony Noël Buste et bas-relief (disparu) en bronze ornant la sépulture du sculpteur. Paris, cimetière du Père-Lachaise, 35e division.
Tony Noël
Tony Noël
Vers 1916 La Bonté Statue en marbre, faisant initialement partie du Monument aux époux Grangier. Dijon, installée à l'origine sur la place Grangier, déplacée sur le site du Centre gériatrique de Champmaillot de 1967 à 1983, déposée dans les ateliers municipaux jusqu'en 2009, puis réinstallée à Champmaillot en 2009[6].
La Bonté
La Bonté
Vers 1920 Monument à Henri Chardon Statue en marbre non poli, 245 × 210 cm. Soldat mourant tendant un bras vers la Victoire voilée tenant une couronne de lauriers. Le bras gauche de la Victoire est cassé. « À la mémoire d'Henri Chardon sous-lieutenant au 15e Chasseurs à Pied tué le et en souvenir de tous ceux qui sont tombés à l'aube de la victoire ». Thann, érigé à l'origine sur l'actuelle place De Lattre de Tassigny, réérigé sur la rue Marsilly, face au pont du musée des Amis de Thann[7].
1925[8] Le Départ Haut-relief en pierre. Le Départ est l'une des figures du Monument de la Victoire réalisé avec trois autres sculpteurs bourguignons : Henri Bouchard, Jean Dampt et Eugène Piron[9]. Dijon, allées du Parc.
Monument de la Victoire à Dijon.
Monument de la Victoire à Dijon.
1931 Monument à Sophie et Henry Grangier[10] Médaillon en marbre. Nuits-Saint-Georges, hôpital Saint-Laurent.
1932 Fontaine monumentale Vasques en marbre. Fontaine dédiée aux dieux marins. Paris, square Louise-Michel[11].
1933 Monument à Paul Cabet Buste en bronze. Nuits-Saint-Georges, beffroi.
1938 Eugène Piron Médaillon représentant le sculpteur, élève de Paul Gasq. Square Darcy, Dijon
Le Jour et la Nuit Bas-relief encadrant l'horloge de l'hôtel des postes, place Grangier, construit par Louis Perreau. Place Grangier, Dijon
Monument aux époux Grangier Monument comprenant un portrait en médaillon ovale des époux Grangier Hôpital de Nuits-Saint-Georges
Stucs Beaulieu-sur-Mer, villa Kérylos, actuellement Fondation Théodore Reinach[12]
Félix Vormèse Buste en bronze Nice, cimetière du Château.
Gisant de Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres Statue en marbre. Dreux, chapelle royale située dans l'enceinte du château de Dreux.
Détail du Gisant de la duchesse de Chartres
Détail du Gisant de la duchesse de Chartres
Charles Mazeau[13]. Buste en marbre. Paris, Cour de cassation, 5, quai de l'Horloge.
Louis Carrier-Belleuse et Madame Louis Carrier-Belleuse. Portraits en médaillon en bronze du peintre et sculpteur Louis Carrier-Belleuse (1848-1913) et de son épouse, ornant leur sépulture. Paris, cimetière Saint-Vincent.

Notes et références

  1. ↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GASQ P. (consulté le )
  2. ↑ « Pensionnaires » sur le site de la villa Médicis.
  3. ↑ Geneviève Bresc-Bautier, La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939), Ministère de la culture et de la communication, (lire en ligne)
  4. ↑ a et b Loïc Vadelorge, Les musées de province dans leur environnement, p. 67-68.
  5. ↑ « L'Art et la Nature », sur paristoric.com.
  6. ↑ « Statue dite La Bonté », notice no IM21012384, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. ↑ « Les chemins de la mémoire ».
  8. ↑ Inauguré le )
  9. ↑ Notice no IA21002990, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. ↑ Notice no IM21008191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  11. ↑ Mairie de Paris, « Square Louise Michel », Mairie de Paris (consulté le )
  12. ↑ Notice no PA00080664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. ↑ garde des sceaux en 1887 et premier président de 1890 à 1900 (cour de cassation, « Deuxième étage », Site de la Cour de cassation (consulté le )).

Annexes

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Bibliographie

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