Paul Amor

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 mars 2020 à 17:42 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Paul Amor
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Membre du Conseil supérieur de la magistrature
-
Directeur de l'Administration pénitentiaire
-
Armand Camboulives (d)
Eugène Turquey (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Paul René Éliacin AmorVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Mouvement
Personne liée
Pierre Cannat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
Maison d'arrêt de Laon (d) (), caserne des Tourelles ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Amor, né le à Bône (actuellement Annaba) en Algérie et mort à Paris le , est un Magistrat français, premier directeur de l'Administration pénitentiaire française, nommé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le .

Il a notamment participé, dès 1945, à l'élaboration d'une importante réforme pénitientiaire (dite "réforme Amor") dont l'objectif était de placer l’amendement et le reclassement social du condamné au centre de la peine privative de liberté[1].

Biographie

Paul René Eliacin Amor est né le à Bône (Algérie). Son père, Ben Mohamed, docteur en médecine, était marié à Marie Victorine Cazelles, sa mère, femme au foyer.

Parcours

Après des études de droit il devient avocat, puis, le , attaché au parquet général d’Alger. Il est ensuite suppléant rétribué de juge de paix à Blida (1927), juge de paix à Mondovi (1930), juge suppléant rétribué dans le ressort d’Alger (1930), juge à Guelma (1934), substitut à Tizi-Ouzou (1936), procureur à Bayeux (1937), procureur à Laon (1943).

Affaire de la prison de Laon

Il est mis en cause à propos d'une tentative d'évasion à la maison d’arrêt de Laon, survenue le , soupçonné d'avoir aidé un réseau de la Résistance et arrêté. Il s'évade, et revient délivrer 15 camarades menacés de déportation[2].

Rôles après la Libération

Il participe ensuite à la libération de Paris. Le , il est nommé avocat général près la cour d’appel de Paris et directeur de l’administration pénitentiaire et des services de l’éducation surveillée. Il est ensuite nommé représentant de la France à la Commission Internationale Pénale et Pénitentiaire à Berne 1947 et membre de la Commission de réforme du code d’instruction criminelle. En 1949, il est détaché à l’ONU comme chef de la Section de la Défense sociale, Division des activités sociales de l’Office européen des Nations unies. Avocat général puis premier avocat général près la Cour de cassation, il siège pendant huit ans (-) au Conseil supérieur de la magistrature, avant de prendre sa retraite le . Il meurt à Paris le .

Notes et références

  1. www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-penitentiaire/chronologie-prison/
  2. Christian Carlier : Paul Amor et l’affaire de la prison de Laon (8 avril 1944), Criminocorpus, revue hypermédia en ligne

Voir aussi