Miriam Schapiro

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Miriam Schapiro
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
Hampton BaysVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
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Autres informations
Mouvements
Art féministe, Pattern and Decoration (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Distinctions
Archives conservées par
Rutgers University Libraries (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Miriam Schapiro (née le à Toronto au Canada[1], et morte le [2]) est une artiste féministe canadienne ayant vécu aux États-Unis. Pionnière dans l'art féministe, elle utilisait différents médiums telle que la peinture, la sculpture et la gravure. Elle est considérée comme l'une des chefs de file du mouvement Pattern and Decoration[3].

Biographie

Née en à Toronto, elle s'installe à New York au début des années 1950. Elle y rejoint le milieu des peintres expressionnistes abstraits, pratiquant l'all-over, le dripping, etc. Dès 1963, sa série Shrine, partant d'une iconographie qui lui est spécifique, le motif de l'œuf ou la silhouette d'une femme notamment, se distingue des productions des autres artistes, et est inclassable[4].

À partir de 1970, elle déménage de la côte Est des États-Unis à la côte Ouest, avec son époux Paul Brach, artiste également[4]. Son travail se situe à la frontière entre beaux-arts et artisanat. Ses peintures sont composées d'éléments artisanaux puisque selon elle, les éléments artisanaux et de décoration sont associés à la femme et la féminité. Elle s'empare de symboles associés à la femme tels que les cœurs, la décoration florale, les motifs géométriques et la couleur rose.

Notes et références

  1. (en) « Elizabeth A. Sackler Center for Feminist Art: Feminist Art Base: Miriam Schapiro », Brooklyn Museum
  2. (en) Mira Schor, « Remembering Miriam Schapiro (1923–2015) »,
  3. (en) Holland Cotter, « Scaling a Minimalist Wall With Bright, Shiny Colors », The New York Times,‎
  4. a et b Judicaël Lavrador, « Miriam Schapiro, mort d'une féministe expressionniste », Libération,‎ (lire en ligne)