Aller au contenu

Guillaume Bigot (essayiste)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 octobre 2022 à 18:22 et modifiée en dernier par Polymagou (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Guillaume Bigot (homonymie).

Guillaume Bigot
Fonctions
Député français
Dix-septième législature de la Cinquième République française
Deuxième circonscription du Territoire de Belfort
depuis le
Directeur général
Ipag Business School
-
Directeur
École de management Léonard de Vinci (en)
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (54 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Directeur de thèse
Site web

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Guillaume Bigot, né le , est un géopoliticien, directeur d'établissement d'enseignement supérieur, essayiste et éditorialiste français[1],[2],[3]. Il est aussi un ancien conseiller de Charles Pasqua et de Jean-Pierre Chevènement[4].

D'abord chroniqueur de l’émission les Insiders sur BFM Business, il collabore à Causeur et au Figarovox, avant de devenir chroniqueur sur CNews, Europe 1 et Sud Radio[5],[6],[7].

Biographie

Diplômé de Sciences Po Paris, Guillaume Bigot effectue son service militaire dans le renseignement avant de devenir rédacteur-en-chef adjoint à L'Événement du jeudi en 1999. En 2000, il devient professeur associé au pôle universitaire Léonard de Vinci ou il enseigne la géopolitique jusqu'en 2005[1],[8],[9].

Son premier livre « Sept Scénarios de l'apocalypse », publié en mars 2000 et prophétisant la destruction du World Trade Center, fait beaucoup parler de lui le lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Les ventes de ce dernier passent de 1400 exemplaires à 25 000 le mois suivant le tragique événement[10],[11],[12],[13].

En 2002, Guillaume Bigot soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement[1].

En 2005, il est nommé par Charles Pasqua à la direction de l’école de management du pôle universitaire Léonard-de-Vinci (EMLV) à La Défense, fonction qu'il occupe pendant six ans[9]. En 2008, après avoir relayé au président du conseil général, Patrick Devedjian, un rapport autour des dysfonctionnements perturbant le quotidien du pôle de l'université, il est licencié par le président du pôle, Charles Pasqua[14],[8],[15]. Il est depuis le directeur général du Groupe IPAG Business School Paris Nice[16].

Membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica, le centre d'études de Jean-Pierre Chevènement, il est également l’un des fondateurs des Orwelliens, avec Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Franck Dedieu et Benjamin Masse-Stramberger.

Il publie plusieurs essais dont Le Zombie et le fanatique en 2002 qui prévoit l'enlisement américain en Irak et la guerre civile dans ce pays[17]. Il coécrit deux ouvrages avec Jean-Claude Barreau chez Fayard et les éditions du Toucan, Toute l'histoire du monde (2005) et Toute la géographie du monde (2006), respectivement traduits en huit et six langues. En 2006, Guillaume Bigot et Stéphane Berthomet publient Le jour où la France tremblera, annonçant l'explosion des émeutes de banlieues et l’avènement d’un djihadisme français[1].

En 2013, il fonde le cercle Rossel et publie La Trahison des chefs chez Fayard[18] pour dénoncer les travers du management[1].

En 2017, il co-rédige avec Natacha Polony et le Comité Orwell, Bienvenue dans le Pire des Mondes, le triomphe du soft totalitarisme.

En 2019, avec Aquilino Morel, l’ancien conseiller spécial du président Hollande, il lance l'académie de culture générale Cicéron, visant à centraliser et vulgariser des connaissances pour permettre aux étudiants de complémenter leurs études, et aux prisonniers et aux adultes désireux de se cultiver, de pouvoir le faire plus facilement[19],[20].

La même année, Guillaume Bigot rencontre le Premier ministre de Côte d'Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, pour lui présenter l'offre de formation Exécutive Éducation de l'IPAG, en place depuis 2015 dans le pays[21].

En 2020, il rejoint la rédaction de la revue Front Populaire dont il devient un contributeur régulier[22].

La même année, il débute une série d’éditoriaux sur Cnews dans la matinale week-end présentée par Thomas Lequertier puis par Isabelle Moreaux, l'émission s’intitule « Face à Bigot »[23]. Il collabore ensuite régulièrement à la matinale avec Romain Desarbre. En septembre 2021, il lance sa première émission sur la chaîne d'information de Vincent Bolloré qui s’intitule « Infos du monde » et dans laquelle, avec le philosophe Jean-Loup Bonnamy, il analyse l’actualité internationale en invitant des personnalités telles que Maurice Gourdaut-Montagne, Bernard-Henri Lévy, Jean-Pierre Chevènement ou Hubert Védrine. Il intervient dans de nombreuses émissions de Cnews et notamment dans Face à l’Info avec Christine Kelly[24]. Il collabore aussi en tant que débatteur régulier au Zoom Info "Europe 1 2022" de la matinale d'Europe 1 animée par Dimitri Pavlenko.

Depuis septembre 2021, il anime sur Sud Radio une émission consacrée à l’influence politique des réseaux sociaux. En compagnie d’invités politiques, intellectuels, spécialistes du numérique ou influenceurs, avec l’aide de Juliette Briens, Guillaume Bigot passe en revue l’influence des réseaux sur la politique nationale et internationale[25].

En novembre 2021, Guillaume Bigot est élu président de France Souveraine, un mouvement destiné à œuvrer au rassemblement du camp souverainiste et dont le bureau est notamment composé de Céline Pina, Stéphane Simon, Jean-Claude Susperregui, Régis de Castelnau et Charles Henri Gallois[26],[27].

Polémiques

Éditorialiste de Sud Radio, chroniqueur et politologue sur CNews, Guillaume Bigot, par ses propos sur Greta Thunberg et Sandrine Rousseau, provoque plusieurs fois l'indignation chez les responsables d'Europe Écologie Les Verts[28],[29].

En 2021, il produit une analyse autour de la Covid-19 sur CNews qui fait vivement réagir la principauté de Monaco et suscite des réactions du gouvernement, du Conseil national et des résidents monégasques[30],[31],[32],[33].

Essais

Notes et références

  1. ↑ a b c d et e « fiche célébrité : Guillaume Bigot, Essayiste français », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. ↑ « Biographie de Guillaume Bigot », EducPros.fr
  3. ↑ « Guillaume Bigot, Directeur d'établissement d'enseignement supérieur, Editorialiste, Ecrivain », sur whoswho.fr, (consulté le ).
  4. ↑ « Guillaume Bigot, Général de gauche », sur lincorrect.org, (consulté le )
  5. ↑ https://recherche.lefigaro.fr/recherche/Guillaume%20Bigot/
  6. ↑ Guillaume Bigot sur Cnews : https://www.cnews.fr/guillaume-bigot
  7. ↑ Guillaume Bigot sur Europe 1 : https://www.europe1.fr/recherche?query=Bigot&
  8. ↑ a et b « L'étudiant : biographie Guillaume Bigot », sur letudiant.fr, (consulté le ).
  9. ↑ a et b « BNF : Notice de personne - Guillaume Bigot », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  10. ↑ J.-L.A., « Un scénario déjà rédigé », Libération,‎ .
  11. ↑ Clara Dupont-Monod et Raphaële Schapira, « Le filon Ben Laden », Marianne,‎ 17 au 23 décembre 2001, p. 66-67.
  12. ↑ O.Ravoire, « Guillaume Bigot prophète malgré lui », Express, no 126,‎ , p. 8.
  13. ↑ Jean Sévillia, « L'onde de choc du 11 septembre », Le Figaro Magazine,‎ , p. 109.
  14. ↑ « Rififi à la « fac Pasqua » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  15. ↑ « Guillaume Bigot, nouveau DG de l’IPAG », sur prepa-hec.org, (consulté le ).
  16. ↑ « Guillaume Bigot nouveau directeur général du groupe IPAG », EducPros.fr
  17. ↑ Charlotte Mouraret, « Zombie et fanatique, les frères ennemis? », Le Figaro,‎ .
  18. ↑ « La Trahison des chefs, Guillaume Bigot | Fayard », sur www.fayard.fr (consulté le )
  19. ↑ « Lancement de l'académie Cicéron, Institut de la culture générale », sur lincorrect.org, (consulté le ).
  20. ↑ « Cicéron, l’académie qui veut se battre pour sauver la culture générale », sur Atrlantico.fr,
  21. ↑ « Formation Continue des cadres : Guillaume Bigot directeur général de IPAG présente ses offres au cabinet du Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly », sur news.abidjan.net, (consulté le ).
  22. ↑ « Fiche auteur Guillaume Bigot », sur frontpopulaire.fr (consulté le ).
  23. ↑ « L'edito de Guillaume Bigot » (consulté le ).
  24. ↑ « Guillaume Bigot et Jean-Loup Bonnamy confronteront leurs regards sur l’actualité internationale dans #InfosDuMonde », sur cnews.fr, (consulté le ).
  25. ↑ « Politique sous influence », sur sudradio.fr, (consulté le ).
  26. ↑ La redaction, « Guillaume Bigot, président de France Souveraine »
  27. ↑ « Le bureau de France Souveraine », sur francesouveraine.fr, (consulté le ).
  28. ↑ « Guillaume Bigot, le Schumacher des inepties », sur humanite.fr, (consulté le ).
  29. ↑ « Sur CNews, la remarque sexiste de ce chroniqueur contre Rousseau, indigne la classe politique », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  30. ↑ « Guillaume Bigot : « Mes sources étaient mal renseignées ou mal intentionnées » », sur lobservateurdemonaco.com, (consulté le ).
  31. ↑ « Covid-19 : Monaco réagit aux mises en cause médiatiques », sur monaco-tribune.com, (consulté le ).
  32. ↑ « Princely Government responds to Fake News », sur hellomonaco.com, (consulté le ).
  33. ↑ « Un chroniqueur de CNEWS fait son mea culpa après sa diatribe contre la Principauté », sur nicematin.com, (consulté le ).
  34. ↑ « Les sept Scénarios de l'apocalypse de Guillaume Bigot », Valeurs actuelles,‎ .
  35. ↑ J.-P.T., « Mourir pour Taiwan ? - La course aux armements », Marianne,‎ .
  36. ↑ « Un défi historique », 24 janvier 2005, L'Express
  37. ↑ Rachel Binhas, « Guillaume Bigot contre la « populophobie » », Marianne, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guillaume_Bigot_(essayiste)&oldid=197537523 ».