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Économie du Panama

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Économie du Panama
Image illustrative de l’article Économie du Panama

Monnaie Balboa
Année fiscale Année calendaire
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 61,84 milliards $ (2017)
Produit intérieur brut en PPA 104, 1 milliairds $ (2017)
Rang pour le PIB en PPA 83
Croissance du PIB 5,4 % (2017)
PIB par habitant en PPA 25 400 $ (2017)
PIB par secteur agriculture : 2,4 % (2017)
industrie : 15,7 % (2017)
services : 82 % (2017)
Inflation (IPC) 0,9 % (2017)
Pop. sous le seuil de pauvreté 23 % (2008)
Indice de développement humain (IDH) 0,789 (2017)
Population active 1,633 million (2017)
Population active par secteur agriculture : 17 % (2017)
industrie : 18,6 % (2017)
services : 64,4 % (2017)
Taux de chômage 6 % (2017)
Commerce extérieur
Exportations 15,5 milliards $ (2017)
Biens exportés fruits et noix, poisson, déchets de fer et d'acier, bois
Principaux clients États-Unis 18,9%, Pays-Bas 16,6%, Chine 6,5%, Costa Rica 5,4%, Inde 5,1%, Vietnam 5%
Importations 21,1 milliards $ (2017)
Biens importés carburants, machines, véhicules, tiges de fer et d'acier, produits pharmaceutiques
Principaux fournisseurs États-Unis 24,4%, Chine 9,8%, Mexique 4,9%
Finances publiques
Dette publique 37,8 % du PIB (2017)
Dette extérieure 91,53 milliards $
Recettes publiques 12,43 milliards $
Dépenses publiques 13,44 milliards $
Sources :
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/pm.html

L'économie du Panama, du fait de sa position géographique, est largement orientée vers les services, les banques, le tourisme et le commerce. Le secteur des services, incluant le canal de Panama, contribue pour 80 % à son produit intérieur brut.

Le Panama est le dixième pays le plus inégalitaire au monde en 2016[1]. Le pays est également un important paradis fiscal qui refuse de lever son secret bancaire[2].

Le Panama est membre de la Banque interaméricaine de développement et ses principaux partenaires commerciaux sont les États-Unis, Canada, le Venezuela, la Colombie, le Mexique, les Pays-Bas, le Japon, l'Espagne, le Costa Rica et l'Allemagne.

Une filiale de la multinationale First Quantum Minerals entreprend à partir de l'exploitation d'une mine de cuivre au Panama, malgré l'annulation en justice de la concession pour raisons environnementales. La Cour suprême panaméenne avait en effet déclaré anticonstitutionnel le projet de minier, invoquant les dégâts pour les sols, la végétation, l'air et l'eau, et estimant que l'exploitation léserait l’État et les ressources naturelles du pays. Le gouvernement a cependant donné son accord au projet. Selon les estimations de l'entreprise, l'exploitation doit permettre d'exporter quelque 320.000 tonnes de cuivre par an, pour une valeur de 2 milliards de dollars.[3]

Production

En 2018, le Panama a produit 2,9 millions de tonnes de canne à sucre, 400 000 tonnes de banane, 314 000 tonnes de riz, 112 000 tonnes de maïs, 109 000 tonnes de ananas, 46 000 tonnes de huile de palme, 40 000 tonnes orange, en plus de petites productions d'autres produits agricoles tels que pastèque, manioc, noix de coco, oignon, pomme de terre, tomate, igname etc. [4]

L'agriculture occupe la moitié de la superficie du pays. Les principaux produits agricoles exportés sont :

La production pour le marché intérieur se compose de :

L'élevage se développe rapidement. Les réserves de pêche (principalement crevettes) sont importantes. Le Panama dispose de grandes réserves d'acajou. Les principales industries sont celles de la transformation des aliments, de la confection de vêtements, du papier et des matériaux de construction. Le Panama exporte également du pétrole raffiné. La zone autour du canal est la principale zone économique du Panama. Le canal génère des revenus grâce aux taxes de transit. Le tourisme complète le panorama économique du pays. Au début des années 1990, le gouvernement a entamé un processus de privatisation d'entreprises dans le but de réduire les dépenses publiques.

Références

Articles connexes