Équipe des Tuvalu de football

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Équipe des Tuvalu
Écusson de l' Équipe des Tuvalu
Généralités
Confédération Associée à l'OFC
ConIFA
Couleurs Bleu et jaune
Stade principal Tuvalu Sports Ground
Classement FIFA en stagnation (205e du Classement Elo du 8 juin 2017[1])
Personnalités
Sélectionneur Osamesa Mesako
Capitaine Taufaiva Ionatana
Plus sélectionné Mau Penisula (14)
Meilleur buteur Alopua Petoa (9)
Rencontres officielles historiques
Premier match Tahiti 18 - 0 Tuvalu
()
Plus large victoire

Tuvalu 4 - 0 Samoa américaines
()

Tonga 0 - 4 Tuvalu
()
Plus large défaite Tahiti 18 - 0 Tuvalu
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 0
Jeux du Pacifique Phases finales : 5
quarts-de-finale (1979)

Maillots

Domicile

Extérieur

L’équipe des Tuvalu de football (en anglais : Tuvalu national football team) est une sélection des meilleurs footballeurs tuvaluans contrôlée par la fédération des Tuvalu de football (TNFA) qui est un membre associé de l'OFC mais pas de la FIFA. Elle ne participe donc pas aux grands tournois internationaux, à l'exception des Jeux du Pacifique.

Les Tuvalu possèdent comme unique stade le Tuvalu Sports Ground pour les matchs de football même s'ils n'ont pas disputé de matchs internationaux sur leur sol. Depuis 1987, ils cherchent à être membre à part entière de la FIFA, statut qu'ils n'arrivent pas à obtenir à cause des infrastructures insuffisantes (stades, hôtels, terrains d’entrainement). En attendant, ils sont membres de la ConIFA depuis novembre 2016.

La sélection a la particularité d'avoir été la seule sélection nationale non-membre de la FIFA à disputer des éliminatoires de la Coupe du monde de football, lors de l'édition 2010, à travers les Jeux du Pacifique Sud de 2007.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les débuts de l'équipe des Tuvalu (1979)[modifier | modifier le code]

Photographie en couleur d'une partie d'un stade de football et d'une tribune en arrière-plan.
Le Buckhurst Park à Suva aux Fidji, où les Tuvalu jouent leur premier match.

Les Tuvalu, archipel proche des Kiribati dans l'océan Pacifique, constituent une partie du protectorat britannique des îles Ellice de 1892 à 1916, puis de la colonie des îles Gilbert et Ellice (avec les actuels Kiribati), de 1916 à 1975, avant de redevenir le protectorat des îles Ellice entre 1975 et 1978. La colonie des îles Gilbert et Ellice participe aux Jeux du Pacifique Sud entre 1963 et 1975. Seul l'athlète des îles Gilbert et Ellice Tara Mango remporte une médaille en argent sur le 10 000 mètres lors de l'édition 1963[2],[3], mais aucune équipe de la colonie n'a jamais participé à l'épreuve de football[4].

En ce qui concerne une sélection de footballeurs issus de la colonie des îles Gilbert et Ellice, on trouve seulement la trace en 1976 de la création d'une équipe mixte de joueurs issue de l'atoll de Funafuti (capitale du pays) et des autres îles des Tuvalu, considérée comme l'ancêtre du futur club Combined Boys (qui deviendra Nauti Football Club)[5]. En 1978, les Tuvalu obtiennent leur indépendance du Royaume-Uni.

L'équipe des Tuvalu de football dispute son premier match, au cours de sa première compétition internationale, lors des Jeux du Pacifique Sud de 1979 organisés par les Fidji. La sélection est affectée au groupe 2, avec le tenant du titre Tahiti[6], et les néophytes les Tonga. La sélection tuvaluane, dirigée par Kokea Malu[7], dispute le premier match de son histoire contre Tahiti le , et perd 18-0[7]. Le match suivant, contre les Tonga, tourne à l'avantage des Tuvaluans qui gagnent sur le score de 5-3, grâce à un quintuplé de Saifoloi Metia Tealofi[7]. Cette victoire permet à l'équipe des Tuvalu d'accéder aux quarts de finale où elle affronte le finaliste de la dernière édition, la Nouvelle-Calédonie, et s'incline par 10-2[7]. Au même moment, la Fédération des Tuvalu de football ou Tuvalu National Football Association (TNFA) aurait été fondée[8].

Repêchée pour le tournoi de consolation, la sélection tuvaluane bat les Kiribati au terme d'une séance de tirs au but, après un match nul 3-3[7] mais perd 7-2 contre Guam[7]. L'équipe se classe finalement septième du tournoi.

Développement d'une nouvelle sélection (2000-2008)[modifier | modifier le code]

L'équipe des Tuvalu ne dispute aucun match entre 1979 et 2003[9]. Cependant, de nombreux clubs tuvaluans actuels sont fondés lors de l'année 1980[10] comme le Nauti Football Club, le Football Club Tofaga ou le Nui Soccer Club, mais aucune compétition n'est organisée. La première compétition nationale est créée en 1988, l'Independence Cup[11], coupe en l'honneur des dix années de l'indépendance des Tuvalu, alors que le championnat des Tuvalu[11] n'est créée qu'en 2001. Alors que le pays devient le 189e membre de l'Organisation des Nations unies après la résolution 1290 du Conseil de sécurité des Nations unies du [12], l'équipe ne participe toujours pas aux compétitions de la FIFA.

Il faut attendre les Jeux du Pacifique Sud 2003 pour qu'une sélection tuvaluane de football soit à nouveau réunie. En préparation, les Tuvalu affrontent les Fidji le et perdent 9-0[13]. Comme en 1979, les Jeux sont organisés aux Fidji. Les Tuvalu font partie du groupe A composé des Fidji, des Kiribati, des Îles Salomon et du Vanuatu.

Le onze tuvaluan contre la Nouvelle-Calédonie aux Jeux du Pacifique Sud 2007.

Pour son premier match, l'équipe du sélectionneur australien Tim Jerks[14] bat difficilement les Kiribati (3-2), après avoir longtemps été menée au score[15]. La sélection s'incline ensuite 4-0 face aux Fidji de Juan Carlos Buzzetti qui ouvrent la marque dès la première minute et qui assurent leur victoire durant la première mi-temps[15]. Lors du match suivant contre le Vanuatu, les Tuvalu perdent 1-0, concédant le but à la 86e minute[15],[16]. Enfin, défaits 4-0 par les Salomon[15], les Tuvaluans terminent quatrièmes du groupe et ne se qualifient pas pour le tour suivant. Seuls Kivoli Manoa[17], Paenui Fagota[18] et Petio Semaia[19] ont marqué pour les Tuvalu lors de ce tournoi.

Jay Timo en plein match contre la Nouvelle-Calédonie (0-1).

Le , les Tuvalu obtiennent le statut de membre associé de la Confédération du football d'Océanie (OFC)[20], ce qui constitue une première étape importante en vue d'obtenir le statut de membre de la FIFA. Ils ne disputent plus aucun match entre 2003 et 2007 mais participent aux Jeux du Pacifique Sud de 2007 aux Samoa. Cette compétition sert à la fois d'éliminatoires de la coupe d'Océanie de football 2008 et de premier tour aux qualifications de la zone Océanie pour la Coupe du monde 2010[21]. L'équipe des Tuvalu devient ainsi la première et seule sélection non-affiliée à la FIFA à disputer les éliminatoires d'une coupe du Monde[22]. Cette situation est rendue possible par le fait que les Jeux du Pacifique ne sont pas organisés par la FIFA et que toutes les équipes peuvent donc y participer.

Action de Viliamu Sekifu contre Tahiti (1-1).

Au cours de ce tournoi, l'équipe du sélectionneur Toakai Puapua et du capitaine Petio Semaia commence par une défaite 16-0 face aux Fidji[23], puis une défaite 1-0 contre la Nouvelle-Calédonie[23]. Au match suivant, la sélection tient en échec l'équipe de Tahiti (1-1)[23]. Le but tuvaluan est inscrit par le remplaçant Viliamu Sekifu à la quatre-vingt-septième minute[24] ; il devient ainsi le premier buteur tuvaluan dans les éliminatoires d'une Coupe du Monde[25],[26]. Les Tuvalu finissent la compétition à la dernière place, après une défaite 4-1 face aux îles Cook[23], le seul but tuvaluan étant marqué contre son camp par Stephen Willis.

Vers l'adhésion à la FIFA ? (depuis 2008)[modifier | modifier le code]

Depuis 1987, les Tuvalu cherchent à adhérer à la Fédération internationale de football association, mais peinent à remplir les conditions nécessaires en termes d'infrastructures. La recherche de ce statut contraste avec la situation du football dans le pays, car alors que le rugby domine dans l'Océanie, le football est le sport national aux Tuvalu[27].

Les joueurs alignés face aux Samoa américaines dans les Jeux du Pacifique 2011 (4-0, le à Nouméa)[28]

Jelly Selau Gardien de but - Kolone Pokia, Alamoana Tofuola, Etimoni Timuani, Alinesi Takataka, George Panapa (RemplacéEntré après 77 minutes 77e  Uota Ale) - Mau Penisula Capitaine, Vaisua Liva, James Lepaio Averti après 93 minutes 93e - Lutelu Tiute But inscrit après 30 minutes 30e , Alopua Petoa But inscrit après 15 minutes 15e But inscrit après 90 minutes 90e But inscrit après 92 minutes 92e

En 2008, le premier ministre tuvaluan Apisai Ielemia, de passage en Europe dans le cadre d'une collaboration entre les Tuvalu et l'Union européenne[29], rencontre le président de la TNFA Tapugao Falefou au siège de la FIFA, à Zurich, afin de discuter une éventuelle adhésion à la FIFA. La principale entrave à une adhésion est l'absence du moindre hôtel quatre à cinq étoiles dans le pays[30],[31] capable d'héberger des équipes étrangères[32], puisque le seul hôtel du pays est le Vaiaku Lagi Hotel. À la suite de cette rencontre, le Néerlandais Paul Driessen[note 1], un spécialiste du marketing et de la publicité, décide de soutenir les Tuvalu dans leurs démarches d'adhésion à la FIFA, et fonde la Dutch Support Tuvalu Foundation (en français : Fondation néerlandaise de soutien aux Tuvalu) en 2009[30],[32]. En février 2009, la Fédération est soutenue par l'OFC en se voyant offrir 70 millions de dollars américains sur trois années, pour améliorer les infrastructures des Tuvalu[30],[33].

En vue des Jeux du Pacifique 2011, les Tuvalu affrontent, en guise de match de préparation, les Samoa quelques jours avant le début du tournoi et s'imposent 3-0 grâce à un triplé d'Alopua Petoa[34]. Le groupe auquel est affectée la sélection est surnommé dans la presse « groupe de la mort »[35], et les Tuvalu sont considérés avec Guam et les Samoa américaines comme les équipes les plus faibles du tournoi[35]. L'équipe entame la compétition avec une victoire 4-0 face aux Samoa américaines[28], avec un triplé d'Alopua Petoa[34] et un but de Lutelu Tiute. Elle perd les trois matchs suivants, contre le Vanuatu (5-1[36]), la Nouvelle-Calédonie (8-0[37]) et les Salomon (6-1)[38]. Pour le dernier match contre Guam, le gardien tuvaluan Jelly Selau est expulsé à la dix-septième minute[39], concédant un penalty, transformé par l'équipe de Guam[40]. Bien qu'en infériorité numérique, l'équipe égalise par Togavai Stanley et obtient ainsi un match nul à l'issue duquel il se classe quatrième, à égalité avec Guam[39].

2013 : Tournée aux Pays-Bas[modifier | modifier le code]

En 2013, la Dutch Support Tuvalu Foundation organise un tour de deux mois et demi aux Pays-Bas pendant lequel la sélection affronte des équipes amateur et jeunes[41], après avoir réuni une somme de 150 000 livres sterling[30]. Le but est de rendre plus crédible la sélection face aux instances internationales. Le recrutement de l'entraîneur Leen Looijen, secondé par André van der Ley, permet de donner l'image d'une sélection nationale bien encadrée. Il décide de sélectionner vingt-six joueurs, la plupart jouant aux Tuvalu et quelques-uns en Nouvelle-Zélande.

Arrivés le 16 août aux Pays-Bas[42], les Tuvalu perdent leurs quatre premiers matchs, parmi lesquels une défaite 10-1 face au club du VV Wilhelmus[43]. Commençant le mois suivant avec deux matchs sans victoire, la sélection tuvaluane gagne son premier match le 11 septembre face aux jeunes du VV Brederodes (5-3), avant d'enchaîner avec deux victoires face au JVC Julianadorp (2-1)[44] puis face aux jeunes du RKSV FCV Venlo (7-1). Les Tuvalu alternent par la suite les bons et les mauvais résultats, avec une victoire, un match nul et deux défaites dont une 8-1 contre les Rolder Boys (nl). En octobre 2013, les Tuvalu continuent leur tournée et gagnent cinq rencontres sur les dix organisées. En outre, la sélection s'impose 9-1 face au RKVV Tongelre (nl) grâce à un triplé de Sepetaio « Willie » Nokisi, deux doublés de Alopua Petoa et de Telava Folitau et des buts de Taufaiva Ionatana et Tiely Sela[45],[46], cependant une source donne une victoire sur le score de 7-1[47]. Un dernier match, prévu le à Weert face au Wilhelmina '08 est annulé en raison des intempéries[45]. Finalement, sur les vingt-trois matchs joués aux Pays-Bas, les Tuvalu en remportent neuf, en perdent treize, et font un match nul.

Présent sur les feuilles de match la plupart du temps sur le banc des remplaçants, l'ancien footballeur international néerlandais[48] Stan Valckx dispute des matchs avec les Tuvalu, notamment contre le SV Panningen[49] (défaite quatre buts à deux).

Avant de rentrer aux Tuvalu, la sélection s'arrête aux Fidji où elle joue trois matchs, dont deux nuls 2-2[50] contre le Suva FC[51] et une victoire 3-1 face aux Northern Sharks[52],[41].

Malgré ces résultats encourageants, les Tuvalu ne peuvent toutefois participer aux Jeux du Pacifique de 2015 car cette épreuve est réservée aux équipes de joueurs de moins de 23 ans dans le cadre des éliminatoires des Jeux olympiques de Rio[53].

Au sein de la ConIFA de 2016 à 2022[modifier | modifier le code]

Depuis novembre 2016, en attendant une adhésion aux instances internationales, les Tuvalu ont rejoint la ConIFA[54], sans pour autant disputer des matchs. Cependant, même si les Tuvalu n'ont pas disputé les éliminatoires de la Coupe du monde de football ConIFA 2018, compétition qui doit se tenir à Londres, ils sont candidats pour une "wild card" accordée par la ConIFA[55] pour le tournoi 2018, en compagnie du Tibet, du Darfour, des Kiribati et des Sahraouites.

Cependant, à la suite du forfait des Kiribati dû à des problèmes financiers, les Tuvalu récupèrent la place[56], voyagent en Angleterre et tombent dans le groupe C, composé de la Padanie[note 2], du pays sicule[note 3] et du Matabeleland[note 4]. Lors du premier tour, les Tuvaluans perdent contre le pays sicule sur le score de quatre buts à zéro, sans avoir pu montrer ses forces[57] ; lors du second match contre la Padanie, ils sont largement dominés, encaissent huit buts et sont éliminés. Lors de ce match, un joueur padanien et un Tuvaluan ont reçu un carton vert, qui est utilisé non pas pour autoriser l'entrée des soigneurs sur le terrain mais pour exclure un joueur tout en autorisant un remplacement[58]. Lors du dernier match, après l'ouverture du score à la vingt-cinquième minute, les Tuvaluans égalisent deux minutes plus tard par Etimoni Timuani. Mais ils n'arrivent pas à prendre l'avantage, perdent trois buts à un et terminent derniers du groupe[59],[60].

Les Tuvalu sont reversés dans un tournoi de consolation au cours duquel ils s'inclinent largement contre l'équipe des Zainichi sur le score de cinq buts à zéro[61] puis craquent en fin de match contre l'équipe des Tamouls sur le score de quatre buts à trois[62], malgré le doublé de Alopua Petoa et le but de Sosene Vailine. Lors du dernier match, l'île de Man déclare forfait[note 5] et est remplacé par l'archipel des Chagos. Ce match se solde par une large victoire des Tuvaluans du sélectionneur Soseala Tinilau sur le score de six buts à un (deux doublés de Okilani Tinilau et de Matti Uaelasi, un but de Sosene Vailine et un but contre son camp). Ce match permet aux Tuvalu de terminer quinzième sur seize[63].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Tribune d'un stade de football
Une tribune du Tuvalu Sports Ground

Les Tuvalu ne possèdent qu'un stade : le Tuvalu Sports Ground, qui se trouve sur l'atoll de Funafuti, capitale du pays. Construit sur une base de corail sans herbe, le terrain n'est pas uniformément plat. Afin de faciliter la pousse de l'herbe, de l'argile est importée des Fidji dans le but d'avoir un terrain s'inscrivant dans les normes de la FIFA.

Footballeurs en train de s'entraîner.
Entraînement au Tuvalu Sports Ground.

Il est utilisé par les huit clubs de football du pays[note 6], pour les compétitions de football organisées par la Tuvalu National Football Association (la coupe de l'indépendance des Tuvalu, la National Bank of Tuvalu Cup (NBT Cup), la Christmas Cup[note 7], et le championnat des Tuvalu) et lors des Jeux des Tuvalu (Tuvalu Games (en))[64].

Comme terrain d'entraînement, les Tuvalu utilisent, faute de place, la piste d'atterrissage[65] de l'aéroport international de Funafuti, ce qui constitue une difficulté supplémentaire en vue de l'adhésion à la FIFA. De plus, l'obtention du statut de membre de la FIFA permettrait de pouvoir payer un sélectionneur[27], ce qui n'est pas le cas actuellement.

Malgré la présence de ce stade, la sélection tuvaluane n'a néanmoins jamais joué de match international officiel sur son sol[66].

Couleurs[modifier | modifier le code]

Joueur de football portant un maillot bleu azur avec liserés jaunes.
Maillot des Tuvalu en 2011.

La sélection tuvaluane reprend les couleurs figurant sur le drapeau national, à savoir le jaune et le bleu azur. Ce dernier rappelle la couleur de l'océan Pacifique. Quant au jaune, qui représente les différents atolls des Tuvalu, il est présent au niveau du col et par des liserés jaunes sur le maillot[67].

Joueur de football portant un maillot blanc.
Viliamu Sekifu avec le maillot blanc.

2003

2007

2011

Palmarès[modifier | modifier le code]

Photographie d'une scène d'un match de football : un joueur en bleu bouscule un autre joueur rouge pour le ballon.
Etimoni Timuani face à la Nouvelle-Calédonie, en 2011 (0-8).

Les Tuvalu n'ont disputé qu'une compétition internationale, les Jeux du Pacifique. Il s'agit d'une compétition sportive qui sert en quelque sorte de transposition des Jeux olympiques sur le plan régional du Pacifique insulaire. La compétition est néanmoins reconnue par le Comité international olympique. N'étant pas membre de la FIFA, ils profitent de cette compétition pour jouer des matchs internationaux.

En dix-huit matchs, les Tuvalu ont surtout concédé de nombreuses défaites, remporté trois matchs et fait trois matchs nuls. Ils ont réalisé leur meilleure performance en 1979, avec un quart de finale et une septième place.

Parcours aux Jeux du Pacifique
Année Position
1963-1975 Non inscrite (partie intégrante des îles Ellice et Gilbert)
Drapeau des Fidji 1979 Quarts-de-finale (7e place)
1983-1995 Non inscrite
Drapeau des Fidji 2003 Premier tour
Drapeau des Samoa 2007 Premier tour
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie 2011 Premier tour
2015 Non inscrite
Drapeau des Samoa 2019 Premier tour
Modèle:Country data Îles salomon2023 9e place

Personnalités[modifier | modifier le code]

Sélectionneurs[modifier | modifier le code]

Foppe de Haan est le sélectionneur des Tuvalu en 2011.
Leen Looijen est le sélectionneur durant la tournée aux Pays-Bas.
Liste des sélectionneurs de l'équipe des Tuvalu
Sélectionneurs Mandat Matchs Victoire Nul Défaite Pourcentage de victoires
Drapeau des Tuvalu Kokea Malu 1979 5 1 1 3 20
Drapeau de l'Australie Jerks, TimTim Jerks 2003 5 1 0 4 20
Drapeau des Tuvalu Puapua, ToakaiToakai Puapua 2006–2010 4 0 1 3 0
Drapeau des Pays-Bas de Haan, FoppeFoppe de Haan 2011 6 2 1 3 33,3
Drapeau des Pays-Bas Looijen, LeenLeen Looijen 2013 26[note 8] 10 3 13 38,4
Drapeau des Pays-Bas Bob Roosen 2013 0 0 0 0 0
Drapeau des Pays-Bas Frank Bakermans 2016 0 0 0 0 0
Drapeau des Tuvalu Taukiei Ituaso 2017 5 2 0 3 40
Drapeau des Tuvalu Lopati Taupili 2018 6 1 0 5 16,6
Drapeau des Tuvalu Mati Fusi 2019 5 0 1 4 0

Le premier sélectionneur de l'équipe des Tuvalu de football est le Tuvaluan Kokea Malu, qui l'a dirigée lors des Jeux du Pacifique Sud de 1979.

En mai 2003, après une période sans aucun match officiel disputé et sans sélectionneur, l'Australien Tim Jerks prend le poste[68]. Il travaillait au New South Wales Institute of Sport (en). Il dirige la sélection lors des Jeux du Pacifique Sud de 2003, où la sélection est éliminée au premier tour. Il dirige aussi le premier match amical officiel de l'histoire des Tuvalu, contre les Fidji. En cinq matchs, il connaît une victoire.

Toakai Puapua dirige la sélection de 2006 à 2010.

En 2006, l'entraîneur du Football Club Tofaga Toakai Puapua[69] est nommé sélectionneur national des Tuvalu. Il dirige la sélection lors des Jeux du Pacifique Sud de 2007 aux Samoa. Durant ce tournoi, il dispute quatre matchs, avec trois défaites et un nul. Il reste sélectionneur jusqu'en 2010, sans disputer aucun match.

La Dutch Support Tuvalu Foundation aide les Tuvalu à trouver des sélectionneurs comme Looijen.

Le 27 mai 2011, l'ancien entraîneur du Sportclub Heerenveen et de l'Ajax Cape Town Football Club, le Néerlandais Foppe de Haan[70], est nommé sélectionneur, par l'intermédiaire de la Dutch Support Tuvalu Foundation. Après une première victoire contre les Samoa en match amical, il dirige la sélection pour les Jeux du Pacifique de 2011. Après une victoire historique contre les Samoa américaines, il enregistre trois défaites consécutives, finissant par un match nul contre Guam. Après ce tournoi, il quitte la sélection pour les jeunes du SC Heerenveen.

Toujours en lien avec la Dutch Support Tuvalu Foundation, un autre sélectionneur néerlandais est nommé en 2013, Leen Looijen[71], qui a déjà officié dans des clubs néerlandais et à la tête des Antilles néerlandaises. Il dirige la sélection lors de la tournée aux Pays-Bas de vingt-trois matchs, avec un bilan de neuf victoires, un nul et treize défaites, puis lors d'une tournée aux Fidji, se soldant par une victoire et deux nuls. À l'issue de cette tournée, il quitte la tête de la sélection.

La charge de sélectionneur a ensuite été occupée par le Néerlandais Bob Roosen[72], qui travaille avec les jeunes du PSV Eindhoven[73]. Il est responsable de la sélection mais il n'a pas disputé le moindre match officiel avec les Tuvalu.

Le 12 août 2016, le sélectionneur néerlandais Frank Bakermans est nommé[74].

Le 20 juin 2021, le sélectionneur change de nouveau pour être Thomas Enzo .

Joueurs[modifier | modifier le code]

Vu le faible nombre de matchs internationaux des Tuvalu, peu de joueurs tuvaluans ont un nombre de sélections important. Le milieu Mau Penisula détient le record avec quatorze sélections en ayant participé à trois éditions des Jeux du Pacifique (2003, 2007 et 2011), mais sans inscrire le moindre but. Jelly Selau et Joshua Tui Tapasei comptent chacun huit sélections. Paenui Fagota compte sept sélections.

Les footballeurs tuvaluans sont tous amateurs et jouent pour la grande majorité dans des clubs des Tuvalu, bien que certains jouent aux Fidji (comme Mau Penisula) ou en Nouvelle-Zélande dans des championnats locaux (comme Sepetaio "Willie" Nokisi et Iosefatu Taui Alefaio avec le Ranui Swanson). Deux footballeurs internationaux tuvaluans ont joué dans un club néerlandais : Alopua Petoa et Vaisua Liva, qui ont joué avec la réserve du Rooms-Katholieke Voetbalvereniging Brabantia (RKVV Brabantia), dans un championnat local[75] pendant trois mois[76].

L'ancien défenseur international néerlandais Stan Valckx a joué avec les Tuvalu en 2013.

De plus, pour quelques matchs non officiels face à des clubs amateurs lors de la tournée aux Pays-Bas en 2013, l'ancien défenseur international néerlandais Stan Valckx dispute des matchs avec Tuvalu[41],[77],[78].

Le tableau suivant liste les joueurs ayant honoré le plus de sélections avec l'équipe des Tuvalu :

Liste des joueurs les plus sélectionnés
Rang Joueur Nombre de sélections Buts
1 Mau Penisula[79] 14 0
2 Joshua Tui Tapasei[80] 8 0
Jelly Selau[81] 8 0
4 Paenui Fagota[82] 7 1

La fondation a aussi encouragé à l'élection du joueur tuvaluan de l'année, trophée créé en 2014 et remporté par Sepetaio "Willie" Nokisi[83],[84].

Meilleurs buteurs[modifier | modifier le code]

Meilleurs buteurs tuvaluans
Rang Buts Joueur Jeux du Pacifique
1 6[85] Alopua Petoa 2011
2 5+[note 9] Saifoloi Metia Tealofi 1979
3 1[86] Lutelu Tiute 2011
1[87] Togavai Stanley 2011
1 James Lepaio 2011
1 Uota Ale 2011
1[88] Viliamu Sekifu 2007
1[89] Petio Semaia 2003 et 2007
1[82] Paenui Fagota 2003 et 2007
1[90] Kivoli Manoa 2003
Photographie d'une scène d'un match de football : un joueur au maillot bleu ciel se dresse devant un joueur en rouge.
Alopua Petoa est le meilleur buteur de l'équipe nationale des Tuvalu avec six buts, ici en 2011 lors du match amical contre les Samoa.

Le meilleur buteur de la sélection des Tuvalu est l'attaquant Alopua Petoa[85], qui est international depuis 2011 et qui a inscrit un triplé contre les Samoa en amical et un triplé contre les Samoa américaines lors des Jeux du Pacifique 2011. Le second meilleur buteur de la sélection est Saifoloi Metia Tealofi avec cinq buts[note 9]. Quant aux autres buteurs, ils n'ont inscrit qu'un seul but lors des différentes éditions des Jeux du Pacifique.

Différents effectifs[modifier | modifier le code]

En compétition officielle[modifier | modifier le code]

Sélection actuelle[modifier | modifier le code]

Effectif et encadrement de l'équipe des Tuvalu en novembre 2023 pour les Jeux du Pacifique 2023
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
1 G Iosua, KatepuKatepu Iosua  (35 ans) 14 0 FC Tofaga 2011
13 G Elisala, KioaKioa Elisala 0 0 Club inconnu


2 D Tuilagi, JohnJohn Tuilagi  (30 ans) 8 0 FC Niutao 2017
3 D Uriam, FakafouFakafou Uriam 0 0 Club inconnu
4 D Nukualofa, AloesiAloesi Nukualofa 0 0 Club inconnu
5 D Sopoaga, SialeSiale Sopoaga 1 0 Club inconnu 2023
15 D Nokisi, SepetaioSepetaio Nokisi  (30 ans) 6 0 Te Atatu AFC 2019
16 D Tumau, TekieTekie Tumau 0 0 Club inconnu
19 D Alefaio, MaalosiMaalosi Alefaio  (31 ans) 6 0 Te Atatu AFC 2019
25 D Alama, JasonJason Alama  (21 ans) 1 0 West Coast Rangers 2023


6 M Haulangi, SauloSaulo Haulangi 0 0 Club inconnu
7 M Vailine, PauloPaulo Vailine  (31 ans) 9 1 Nauti FC 2017
8 M Pelekata, AndrewAndrew Pelekata 1 0 Club inconnu 2023
14 M Luka, NiuateaNiuatea Luka 0 0 FC Niutao
17 M Lisati, MetiaMetia Lisati 0 0 Club inconnu
20 M Ualesi, MattiMatti Ualesi  (31 ans) 1 0 Lakena United 2023
22 M Lisati, TulimanuTulimanu Lisati 1 0 Club inconnu 2023
23 M Mokeni, FalaimaFalaima Mokeni  (22 ans) 1 0 North Wellington 2023


9 A Lui, IasonaIasona Lui 0 0 Tofaga
11 A Vine, KeniKeni Vine 1 0 Club inconnu 2023
12 A Eliko, AsaiaAsaia Eliko 0 0 Club inconnu
18 A Sapele, YvanYvan Sapele 1 0 Club inconnu 2023
24 A Tamatoa, TeuatiTeuati Tamatoa 1 0 Club inconnu 2023
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
Entraîneur(s) des gardiens

Médecin(s):

Kinésithérapeute(s):



Légende


Lors du dernier match[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Nations rencontrées[modifier | modifier le code]

Photographie de l'équipe des Tuvalu : 28 hommes sont de face, debouts, souriants, sur trois rangs, sur la plage, sous des palmiers.
L'équipe nationale des Tuvalu en 2011.

N'étant pas membre de la FIFA, les Tuvalu n'ont affronté que des sélections océaniennes lors des Jeux du Pacifique. Cependant, elle a affronté une sélection de la Confédération asiatique de football[91], Guam[note 11] en 2011.

Le premier match de l'histoire des Tuvalu constitue aussi sa plus large défaite[92], qui s'est soldé sur le score de dix-huit buts à zéro contre Tahiti, le 28 août 1979. Quant à sa plus large victoire, elle est réalisée le 27 août 2011 contre les Samoa américaines sur le score de quatre buts à zéro.

Adversaire Joués Victoires Matchs nuls Défaites Buts pour Buts contre
Drapeau des Fidji Fidji 3 0 0 3 0 29
Nouvelle-Calédonie 3 0 0 3 2 19
Drapeau de Guam Guam[note 12] 2 0 1 1 3 8
Kiribati[note 13] 2 1 1 0 6 5
Drapeau des Îles Salomon Salomon 2 0 0 2 1 10
Tahiti 2 0 1 1 1 19
Drapeau du Vanuatu Vanuatu 2 0 0 2 1 6
Îles Cook 1 0 0 1 1 4
Drapeau des Samoa Samoa 1 1 0 0 3 0
Drapeau des Samoa américaines Samoa américaines 1 1 0 0 4 0
Drapeau des Tonga Tonga 1 1 0 0 5 3

Classement Elo[modifier | modifier le code]

N'étant pas membre de la Fédération internationale de football association, la sélection tuvaluane ne figure par conséquent pas dans le Classement mondial de la FIFA. Cependant, le Classement mondial de football Elo, apparu en contestation de ce dernier, permet de prendre en compte les résultats de toutes les sélections, qu'elles soient membres ou non de la FIFA. Les Tuvalu y ont toujours figuré dans les dernières places. Le tableau suivant relate l'évolution du classement Elo de la sélection :

Classement Elo des Tuvalu
Année 1979 2003 2007 2011 2016
Classement mondial Elo 179 195 204 205 205
Nombre de points 896 915 875 868 822
Photographie d'une scène d'un match de football avec un joueur au maillot bleu ciel, faisant une passe à un coéquipier.
Les Tuvalu et Akelei Lima'alofa gagnent seize points et deux places dans le classement Elo, grâce à la victoire trois buts à zéro contre les Samoa.

Le premier match contre Tahiti place les Tuvalu à la 181e place du classement[93], puis le match contre les Tonga permet de gagner deux places[93], classement conservé lors du quart de finale des Jeux du Pacifique Sud de 1979 contre la Nouvelle-Calédonie[93]. À la fin du tournoi principal, les Tuvalu se classent 179e, avec 896 points[93].

En 2003, le match amical contre les Fidji amène la sélection avec 928 points à la 194e place[93]. Puis lors des Jeux du Pacifique Sud de 2003, ils passent de la 193e à la 195e place, perdant quinze points[93].

Lors des Jeux du Pacifique Sud de 2007 contre les Fidji, ils perdent neuf points et arrivent à la 197e place[93], place qu'ils conservent contre la Nouvelle-Calédonie malgré une perte de quatre points[93]. Le match nul contre Tahiti[93] permet aux Tuvalu de gagner seize points et de gagner une place. Mais la défaite contre les îles Cook leur fait perdre quarante-trois points et huit places[93]. Cela constitue la pire chute dans le classement de l'histoire des Tuvalu.

Lors du second match amical de son histoire contre les Samoa, les Tuvalu gagnent seize points et deux places[93]. Quant aux Jeux du Pacifique de 2011, la victoire contre les Samoa américaines permet aussi de gagner huit points et trois places[93]. Mais les trois matchs suivants font perdre dix-neuf points et quatre places[93]. Enfin le match nul contre Guam fait aussi perdre douze points et deux places[93]. Les Tuvalu terminent avec 868 points et à la 205e place[93].

En décembre 2016, les Tuvalu n'ont plus joué de matchs officiels contre une sélection depuis 2011, n'entraînant pas de changement dans le classement. L'équipe se classe entre Wallis-et-Futuna et le Cambodge[94].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Kevin Veyssière, Football Club Geopolitics : 22 Histoires insolites pour comprendre le monde, Max Milo, , « 22. Iles Tuvalu : le football comme lanceur d'alerte sur le réchauffement climatique »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Paul Driessen a été directeur de marketing et de la communication de la TNFA entre 2009 et 2014.
  2. La Padanie est la région italienne le long du fleuve .
  3. Le pays sicule est la région roumaine à majorité magyarophone.
  4. Le Matabeleland correspond à l'ouest du Zimbabwe.
  5. L'île de Man déclare forfait lors du tournoi de consolation car l'équipe de Barawa (diaspora somalienne en Angleterre) a fait appel à un autre joueur Mohamed Bettamer durant le tournoi, sans prévenir les autres équipes mais en prévenant la ConIFA. Cependant, l'île de Man considère ce joueur comme un joueur inéligible et vu le rejet de l'appel par la ConIFA, l'équipe de Man se retire et est suspendue et exclue en juin 2018.
  6. Les huit clubs, tous situés à Funafuti, sont : FC Manu Laeva, FC Nanumaga, FC Niutao, FC Tofaga, Lakena United, Nauti FC, Nui et Tamanuku.
  7. La Christmas Cup est un tournoi organisé en décembre de chaque année.
  8. Il ne s'agit pas de matchs officiels contre des sélections, seulement des matchs contre des clubs.
  9. a et b On ne connaît pas tous les buteurs tuvaluans lors des Jeux du Pacifique Sud 1979.
  10. Jelly Selau peut évoluer aussi comme milieu de terrain, lors des Jeux du Pacifique 2011, contre les îles Salomon.
  11. Guam est une île océanienne, néanmoins la fédération de Guam de football est membre de l'AFC depuis 1996.
  12. Lors de la première rencontre en 1979, Guam était une sélection de la Confédération d'Océanie. Lors de la seconde rencontre en 2011, Guam est devenue membre de la Confédération asiatique.
  13. Les Kiribati sont un membre associé de l'OFC, comme les Tuvalu.

Références[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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