École de gendarmerie de Châteaulin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
École de Gendarmerie de Châteaulin
Description de l'image Ecusson EG Chateaulin.png.
Description de l'image Ecusson EG Chateaulin.png.
Identité
Devise Pour la patrie, l'honneur et le droit
Histoire et statut
Fondation 1er juillet 1999
Type École militaire de Gendarmerie
Administration
Localisation
Ville Dinéault
Pays Drapeau de la France France
Site web https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/les-ecoles-de-gendarmerie/ecoles-des-sous-officiers/chateaulin
Coordonnées 48° 11′ 27″ nord, 4° 08′ 54″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
École de gendarmerie de Châteaulin
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
École de gendarmerie de Châteaulin

L'école de la gendarmerie de Dinéault est une école placée sous l'autorité du Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale.

Elle fait partie des cinq écoles de formation initiale des gendarmes sous-officiers de la gendarmerie nationale avec Chaumont, Montluçon, Tulle, Dijon, Rochefort et Fontainebleau.

Historique[modifier | modifier le code]

Créée le , l’école de gendarmerie de Dinéault est implantée sur le site de la caserne de la Tour d'Auvergne qui abritait précédemment le 41e régiment d'infanterie de ligne. L'école instruisait, à ses débuts, seulement les gendarmes auxiliaires et ensuite les gendarmes adjoints volontaires avant de commencer à former des sous-officiers à partir de 2002[1].

Situation géographique[modifier | modifier le code]

L'école est située dans la caserne de la Tour d'Auvergne, sur un site de 200 hectares répartis sur les communes de Dinéault, Cast et Plomodiern dans le département du Finistère. Le site militaire est situé trois kilomètres à l'ouest de Châteaulin.

Caserne de la Tour d'Auvergne[modifier | modifier le code]

La décision d'implanter un régiment d'infanterie sur la commune de Dineault pour assurer la surveillance du site sensible de l’Île Longue avec sa base de sous-marins nucléaires, date des années 1970. En 1979, le 41e régiment d'infanterie, unité traditionnellement bretonne, quitte son cantonnement de La Lande d'Ouée, près de Rennes et prend possession de ce casernement neuf et considéré à l'époque comme un des plus modernes d'Europe. Sa mission opérationnelle devient alors la protection permanente des sites de la Force océanique stratégique (FOSt) implantées dans le département du Finistère.

En 1999, à la suite de la suspension de la conscription, le 41e RI est dissous et les locaux sont cédés à la gendarmerie qui réorganise alors ses structures de formation. L'école de gendarmerie d'Auxerre, qui accueillait la formation des gendarmes auxiliaires, étant dissoute la même année, son personnel est alors majoritairement transféré à Dinéault dès le .

Formations[modifier | modifier le code]

L'école de gendarmerie assure la :

  • formation initiale pour devenir sous-officier de gendarmerie qui dure 8 mois,
  • formation initiale pour devenir gendarme adjoint volontaire (GAV), Agents de police judiciaire adjoints (APJA) qui dure 13 semaines,
  • formation initiale pour devenir gendarme adjoint volontaire (GAV)-emploi particulier (EP) qui dure 6 semaines,
  • préparation militaire des réservistes de la gendarmerie issus des régions du grand Ouest de la France depuis la fermeture de l'école de gendarmerie du Mans en 2009.

Particularités de l'école[modifier | modifier le code]

  • L'école possède un centre pour l'apprentissage à la conduite des véhicules de catégorie : permis B, C et D. Ce centre n'est ouvert qu'aux militaires servant dans la gendarmerie.
  • L'école disposait jusqu'en 2012 d'une batterie fanfare composée de cadres et d'élèves de l'école.

Effectif[modifier | modifier le code]

L'école peut accueillir jusqu'à 7 compagnies d'instruction (120 élèves par compagnie) soit 840 élèves.

Le site emploie 152 militaires permanents et 51 civils[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Loïc L'Haridon, « Gendarmerie: La 50e promo sort de l'école », sur Le Télégramme, (consulté le )
  2. Sibylle Laurent, « Châteaulin: bientôt 7 compagnies à l'école de la gendarmerie », sur Ouest-France, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]