« Théories conspirationnistes sur les attentats du 11 septembre 2001 » : différence entre les versions
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* {{en}} {{pdf}} [http://www.bentham-open.org/pages/gen.php?file=35TOCIEJ.pdf « Fourteen Points of Agreement with Official Government Reports on the World Trade Center Destruction »] par Steven E. Jones, Frank M. Legge, Kevin R. Ryan, Anthony F. Szamboti, James R. Gourley, ''The Open Civil Engineering Journal'', avril 2008 |
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* {{fr}} [http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article786 Les théories conspirationnistes autour du 11 septembre], traduction d'un article critique du magazine américain ''Skeptic''. |
* {{fr}} [http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article786 Les théories conspirationnistes autour du 11 septembre], traduction d'un article critique du magazine américain ''Skeptic''. |
Version du 22 avril 2008 à 14:38
Les autorités officielles, les journalistes et des hommes politiques de tout bord[1] parlent de théories du complot sur le 11 septembre 2001 lorsqu'ils évoquent les controverses et polémiques qui depuis les attentats du 11 septembre 2001 n'ont jamais cessé de se diffuser. Différentes personnes[2] (journalistes, universitaires, militaires[3] ou simples citoyens) continuent en effet de douter de l'explication officielle donnée aux attentats à la fois concernant la manière dont se sont déroulés ces événements mais aussi concernant les responsabilités en jeu. Certains auteurs proposent des explications alternatives, du « laisser-faire » des autorités américaines vis-à-vis des terroristes à l'implication directe d'une partie de l'administration Bush dans une opération false flag.
Bien que quelques personnes en lien avec les présumés terroristes et leur complot aient été condamnées, il n'existe pas à ce jour de version judiciaire globale des attentats, aucun jugement n'ayant été rendu sur les attentats eux-mêmes. Ce vide explique en partie pourquoi la polémique n'est pas close malgré les travaux de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis qui a publié son rapport en 2004.
Historique de la polémique et naissance du 9/11 Truth Movement
Dans les semaines qui suivent les attentats, des associations de familles de victimes réclament de la part du gouvernement comme de la presse une commission d'enquête indépendante. Des élus vont proposer un texte de loi mais le couple executif Bush-Cheney fait valoir qu'il est trop occupé avec la guerre contre le terrorisme. Plus tard, les « Jersey Girls », quatre femmes du New Jersey dont les époux ont péri dans les tours, jouent un rôle capital dans la création de la « Commission sur le 11 Septembre ». Cette commission qui voit le jour le 27 novembre 2002, est alors présidée par Tom Kean, politicien le plus populaire du New Jersey, après que Henry Kissinger ait démissionné du poste. La commission promet aux familles de fournir toutes les réponses à leurs questions dans son rapport final. Les associations 9/11 Family Steering Commitee et 9/11 Citizens Watch se constituent afin de suivre les travaux de la commission. C'est ainsi que naquit le 9/11 Truth Movement.
En 2002, ces différentes associations organisent plusieurs manifestations, notamment à San Francisco sous le slogan « Bush l'a fait ». En 2004, le 911 Visibility Project, créé en 2003, organise une manifestation à Ground Zero avec des slogans accusant le président américain d'avoir décidé l'effondrement des tours. Le 22 juillet 2004, le rapport final de la Commission sur le septembre est publié. Il est qualifié de « rapport final de l'omission » par les associations de familles de victimes, fournissant une tentative de réponse à seulement 30 % des questions posées.
L'histoire du mouvement et ses rapports avec la commission sont retracés dans le documentaire 9/11: Press for Truth (2006).
Principales catégories
Les thèses des diverses parties pour les tenants du complot intérieur se diviseraient en deux grandes catégories : celle promue par l'administration Bush et celle de tous ceux qui la considèrent comme partiellement ou totalement mensongère.
Le complot terroriste islamiste
La première thèse est en fait celle de la version dite officielle : attentats du 11 septembre 2001, qui s'appuie sur un complot ourdi par Al-Qaida, organisation terroriste dirigée par Oussama Ben Laden, lui-même hébergé et protégé par les Talibans. Une thèse soutenue rapidement par l'administration Bush a visé à étendre la thèse officielle pour justifier la guerre en Afghanistan puis en Irak. Cette thèse impliquait l'Irak et Saddam Hussein, en affirmant que des liens existaient entre Oussama Ben Laden et le dictateur irakien. Il a été depuis prouvé et accepté par les autorités américaines que l'ancien président irakien n'avait aucune confiance en Al-Qaida et lui refusait toute aide, comme l'atteste le Sénat des États-Unis[4]. Depuis, le président américain a reconnu que Saddam Hussein n'avait rien à voir dans ces attentats[5].
Le complot intérieur
L'idée selon laquelle les événements survenus le 11 septembre 2001 sont le fait d'un complot intérieur au sein des États-Unis se divise en deux catégories :
- thèse « LIHOP » (« Let It Happen On Purpose »[6]) : le gouvernement a laissé survenir les attentats et avait donc une connaissance préalable de ce qui se préparait.
- thèse « MIHOP » (« Make It Happen On Purpose »[7]) : le gouvernement a lui-même organisé et provoqué les actions terroristes sur son territoire.
Différents éléments d'enquête ont systématiquement été bloqués par le gouvernement américain. Ce qui serait une preuve d’une connaissance préalable voire d’une implication de ce dernier dans les attentats, alors qu'il peut être aussi question de masquer des négligences criminelles pour de simples raisons politiques. On peut citer à titre d'exemple, le fait que la première enquête du Congrès a été expurgée de 28 pages, à la demande de l'administration Bush[8].
LIHOP « Let It Happen On Purpose » (Laissez-faire délibéré)
Thèse allant dans le sens d’une connaissance préalable, par le gouvernement américain, de ces projets d'attentats, et donc de la possibilité d’une « aide passive » visant à tirer de leur survenue des bénéfices politiques ou économiques :
- justification des lois sécuritaires ;
- guerre en Afghanistan & en Irak ;
- contrôle des ressources énergétiques au moyen-orient ;
- délits d’initiés, destruction de nombreux élements d'enquête sur les scandales financiers et boursiers — Enron, etc., dans l'effondrement inattendu de la tour WTC 7, abritant les bureaux de l'IRS, du FBI, de la CIA.
À l'appui de cette thèse se joignent plusieurs faits : le NORAD, organisme militaire chargé de la défense de l'espace aérien américain n'a pas réagi comme il l'a fait précédemment pour des alertes de détournements d'avions ; de plus des manœuvres militaires d'envergure mobilisant les forces de défense et simulant entre autres des situations similaires à ce qui se passait réellement (détournement d'avions-suicide prenant des bâtiments officiels pour cible) se déroulaient précisément au moment de l'attaque. Ces circonstances auraient gravement entamé, par la confusion qu'elles ont entraînée, l'efficacité de la surveillance du trafic aérien (faux échos radar, etc...)[9] Ces circonstances n'ont que très peu ou pas du tout été mentionnées dans l'enquête officielle organisée par la Commission du 11 Septembre.
MIHOP « Make It Happen On Purpose » (déclenchement délibéré)
Thèse allant dans le sens d’une implication directe du gouvernement (ou d'organisations liées à celui-ci) dans les attentats par la démolition contrôlée des tours. Différents groupes pensent notamment que les tours jumelles du World Trade Center, ainsi que la tour n°7 (jamais frappée par les avions) auraient subi une destruction volontaire et contrôlée à l'aide de charges explosives disposées dans les tours avant les frappes afin d'en assurer un écroulement que les seuls avions n'auraient pas pu entraîner. Le but étant de produire un impact médiatique, émotionnel et politique maximum sur la population et le congrès américain traditionnellement hostile à la guerre. À l'appui de cette thèse, la révélation de documents déclassifiés issus d'un groupe de réflexion néo-conservateur intitulé « projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC) insistant sur la nécessité de la survenue d'un évènement catalyseur tel qu'« un nouveau Pearl Harbour ». L'Opération Northwoods est un cas célèbre de ce genre d'opération nommée « False flag ».
Thèse avançant que ce serait le gouvernement américain lui-même qui aurait préparé ces attentats, par l'infiltration de groupes terroristes pour accuser Al-Qaida de les avoir réalisés, afin d'avancer un prétexte (attaques étrangères sur le sol US, lien présumé entre Al-Qaida et Saddam Hussein) pour envahir l'Afghanistan et l'Irak. Le but étant de prendre militairement le contrôle des ressources énergétiques (champs de pétrole, projets d'oléoducs) de ces pays tout en maintenant par ce contrôle l'hégémonie du dollar US sur le marché pétrolier mondial.
Thèse remettant en cause la version officielle des faits : polémique sur le crash sur la partie la plus déserte et la plus renforcée du Pentagone, thèse des avions télécommandés par la technologie Global Hawk (incapacité supposée des pirates présumés à piloter des jets commerciaux), obstructions aux enquêtes, saisies, dissimulations ou disparitions des vidéos de surveillance ayant pu enregistrer le crash, absence de sanctions des responsables de la défense aérienne, etc.
Indices en faveur d'une connaissance préalable du gouvernement
Les partisans de la thèse du déclenchement délibéré s'appuisent sur les faits suivants :
De janvier à mai 2000, le chef présumé des terroristes avait été mis sous surveillance lorsqu'il se trouvait en Allemagne[10].
En juin 2001, les services de renseignements américains et israéliens reçoivent des signaux d'alarmes selon lesquels « des terroristes du Moyen-Orient ont l'intention d'utiliser des avions commerciaux pour attaquer des bâtiments symbolisant la culture américaine et israélienne[11]. »
Le 26 juillet 2001, CBS NEWS annonce que le ministre de la Justice, John Ashcroft a arrêté de voler sur des lignes aériennes commerciales du fait d'une ré-évaluation des menaces contre les vols commerciaux. Ashcroft déclare à la presse qu'il n'a aucune idée de ce qui a causé cette ré-évaluation[12].
Fin juillet 2001, l'Egypte informe la CIA que 20 membres d'Al Quaïda sont présents sur le sol américain et que 4 d'entre eux ont reçu une formation de pilote sur Cesnas[13].
Août 2001 : Dabou, un informateur marocain, a entendu que Ben Laden a planifié "quelque chose de spectaculaire" pour une "opération de grande envergue à New York pendant l'été ou la fin de l'année 2001[14]."
Le 6 août, le président Bush prend connaissance d'une note intitulée « Bin Laden Determined to strike in US »[15]. De façon plus générale, il reçut de janvier à septembre 2001 plus de 40 "Presidential Daily Briefing" concernant Al Quaïda[16].
15 août 2001 : Cofer Black, à la tête du Centre de contre terrorisme de la CIA, déclare lors d'une conférence "Nous allons bientôt être attaqués, beaucoup d'américains vont mourir, et il se peut que ce soit aux USA même." Mais il note également qu'il n'avait pas de renseignement opérationnel (date, lieu) à donner aux politiques afin que ceux-ci réagissent[17].
23 août 2001 : le Mossad donne à la CIA une liste de noms de 19 terroristes vivant aux USA dont Israël pensent qu'ils préparent une attaque ; seul 4 noms sont publics : Nawaf Alhazmi, Khalid Almihdhar, Marwan Alshehhi, et Mohamed Atta, tous impliqués dans les attaques du 11 Septembre[18].
Le 4 septembre, la Maison Blanche approuve des plans pour frapper Al-Quaïda en Afghanistan et aider l'Alliance du Nord[19].
Le 10 septembre, selon un article de Newsweek, plusieurs hauts fonctionnaires du Pentagone auraient soudain annulé leur voyage prévu pour le matin suivant, apparemment par souci de sécurité[20].
Le comportement du Président
Les partisans de la thèse du déclenchement délibéré soulignent les faits suivants concernant le comportement du président américain :
La localisation du Président à l'école élémentaire Emma E. Booker à Sarasota en Floride le matin des attaques était largement diffusée dans la presse locale. Toutefois, après que le deuxième avion eût percuté le World Trade Center, le Secret Service a autorisé le Président à rester dans la salle de classe pendant 10 minutes supplémentaires et à prononcer un discours à la nation depuis cette même école. Le fait que l'emploi du temps du Président ce jour-là était connu du public pourrait en lui-même être une raison plus que suffisante pour l'évacuer d'urgence, non seulement pour protéger le commandant en chef et son équipe, mais aussi pour assurer la sécurité des enfants et des professeurs de l'école. Les partisans de cette thèse soutiennent que le Secret Service n'avait aucun moyen de savoir si parmi les centaines d'avions commerciaux volant à proximité immédiate, il n'existait pas de "missiles" potentiels visant l'école élémentaire Booker, alors que les détracteurs annoncent que le nombre d'avions détournés était identifié. Quoiqu'il en soit, le Président est resté dans l'école relativement longtemps avant d'être évacué pour prendre l'avion présidentiel (Air Force One).
Les partisans de la thèse officielle utilisent ce point pour justifier que l'administration Bush n'était pas au courant et n'a pas vu dans les deux premiers crashs tout le danger associé. Les partisans du complot d'état utilisent ces faits pour soutenir la thèse que l'administration Bush connaissait suffisamment les attaques pour être convaincue qu'il n'y avait pas de menace imminente visant le Président des États-Unis[21]. Ainsi, selon la procédure standard du Secret Service, le président aurait dû immédiatement être déplacé vers un lieu sécurisé. Le personnel et les journalistes affectés à la Maison blanche ont rapporté qu'ils ont été embarqués d'urgence dans Air Force One et que l'avion a effectué un décollage très inhabituel et brutal - certains prétendant même que l'avion avait décollé avec un angle supérieur à 55 degrés (« presque vertical »). D'autres notent que, à l'inverse du personnel à la Maison Blanche, Bush se trouvait à des centaines de kilomètres de toute cible nationale potentielle et des cibles effectives à Washington et à New York. Toutefois, ceux qui critiquent l'attitude du Président, ce jour-là, argumentent que cette explication ne justifie pas le manque de considération pour la sécurité immédiate du Président dans la mesure où son apparition dans l'école était une information connue du public depuis des jours, sinon des semaines avant le 11 septembre 2001.
Certains en ont déduit que le Secret Service savait que le Président n'était pas menacé par une attaque imminente ce jour-là, dans la mesure où les procédures standards n'ont apparemment pas été respectées. Certains défenseurs de Bush justifient son attitude en disant qu'il voulait éviter « de paniquer les élèves de l'école » avec un départ trop rapide, mais un départ beaucoup plus expéditif aurait pu être effectué sans pour autant engendrer une panique.
Indices en faveur d’une participation du gouvernement
Les simulations militaires ayant eu lieu le matin du 11 septembre
Les partisans de la thèse du déclenchement délibéré s'appuisent sur les faits suivants :
Plusieurs enquêteurs ont évoqué le fait que les nombreuses simulations militaires et les exercices de préparation à un désastre qui ont eu lieu le matin du 11 septembre 2001 ont pu servir de couverture aux véritables attaques. Parmi ces enquêteurs, on trouve la députée Cynthia McKinney, le journaliste Webster G. Tarpley, l'économiste Michel Chossudovsky et Michael Ruppert, fondateur de From the Wilderness. Le matin du 11 septembre, les simulations militaires et les exercices suivants ont eu lieu sous le contrôle de l' US Air Force, NORAD, CIA, NRO, FAA et la FEMA[22]:
- L'opération Northern Vigilance, un exercice annuel de l'Air Force simulant une attaque russe, dans lequel les chasseurs de la défense aérienne qui patrouillent normalement au Nord-Est sont redéployés sur le Canada et l'Alaska[23].
- Les opérations Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, un exercice combiné (un attaquant et un défenseur) simulant des détournements d'avions et l'injection de faux signaux d'avions sur les radars[24].
- L'opération Northern Guardian qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley[25].
- Un exercice du National Reconnaissance Office, prévu à 9 h, simulant le crash d'un petit avion d'affaire suite à un problème mécanique, sur l'un des quatre bâtiments de son quartier général. Cependant, selon une porte-parole de l'agence, « l'exercice a été annulé dès que la véritable attaque a commencé »[26].
Avec au moins cinq scénarios de détournement d'avions se déroulant pendant ces exercices militaires, les radars de la NORAD et de la FAA auraient sans doute affiché un grand nombre d'avions détournés, ce qui aurait eu pour effet d'affaiblir et de retarder la réponse à une attaque réelle[27]. La députée Cynthia McKinney a questionné le ministre de la Défense Donald Rumsfeld à deux reprises sur ces exercices militaires du 11 septembre, lors de son témoignage devant le Congrès[28]. Pour autant, l'ensemble de ces scénarios butent sur une réalité : la délicate protection du secret, secret qui ne peut reposer que sur la confiance, à défaut sur le meurtre organisé.
Les partisans de la thèse officielle réfutent l'accusation, en proposant l'hypothèse que les terroristes auraient pu être au courant de certains de ces exercices, ce qui aurait motivé le choix de leur date. Si cela est vrai alors les terroristes auraient bénéficié d'informations provenant d'agents infiltrés au sein de l'administration de l'armée des États-Unis.
Les trois tours du World Trade Center : une démolition contrôlée ?
Versions officielles
La FEMA, le MIT et le NIST ont publié des études sur ces effondrements. Ces rapports concluent à un effondrement local provoqué par les dommages résultant de l'impact des avions et des incendies. Cet effondrement local a par la suite provoqué un effondrement global par « effet domino ». Cette thèse est également défendue par Zdeněk Bažant, un expert de réputation mondiale[29] en mécanique des matériaux[30]. Son approche a été critiquée[31] par Jim Hoffman de même que la possiblité d'un « effet domino »[32].
L'effondrement des tours a également donné lieu à diverses discussions. Tombant en 10 et 8 secondes, la chute des tours présente, selon les tenants de la thèse du complot intérieur, les caractéristiques spécifiques d'une démolition contrôlée et d'une chute quasi-libre[33].
Toutes les thèses de démolition contrôlée se focalisent sur la présence d'explosifs permettant la démolition. Les démolitions contrôlées commencent le plus souvent au niveau du sol[34]. En effet, en détruisant les structures porteuses au sol, la simple force de gravité est utilisée pour provoquer l'effondrement successif de chaque étage. D'ailleurs, l'effondrement du WTC7 se rapproche plus, visuellement, de ce type de démolition contrôlée classique. Jim Hoffman avance pour sa part que la démolition des deux tours jumelles n'a pas fait l'objet d'une méthode classique[35] étant donné que les tours jumelles se sont effondrées de haut en bas: voir par exemple cette vidéo[36] d'une démolition contrôlée commençant par le haut.
Séismes enregistrés peu avant/durant l'effondrement
Des pointes sismiques de magnitude 2,1 et 2,3 sur l'échelle de Richter ont été enregistrées par l'Université Columbia respectivement lorsque les tours Nord et Sud ont commencé à s'effondrer. Ces secousses, qui auraient eu comme épicentre le sous-sol des Tours jumelles, étaient brèves mais violentes, et seraient attribuables, selon les partisans des thèses du complot intérieur, à des explosions à la base des tours, suffisamment puissantes pour avoir affaibli d'un seul coup la structure de base des édifices et provoqué leur effondrement.
Il est à noter que dans la technique de démolition contrôlée par implosion, l'étape de la destruction de la structure de base d'un édifice est nécessaire pour entraîner l'effondrement sur elle-même de la structure verticale, une fois le centre de l'édifice affaibli. Si de la thermite ou des explosifs avaient déjà été utilisés sur les "noyaux" traversant le centre de chaque tour, il ne manquait qu'une puissante explosion à la base pour déclencher l'effondrement.
Il est également intéressant de considérer qu'il est détecté en moyenne 1000 tremblements de terre de ce type par jour, qui ne sont généralement pas ressentis par les individus. (voir le tableau dans l'article l'échelle de Richter).
Il se peut aussi que ces pointes sismiques soient tout simplement la répercussion du choc des étages supérieurs s'écrasant sur la structure principale, après la chute quasi-libre de la hauteur des étages touchés. Ces pointes sismiques sont retransmises au sol par la structure principale qui est détruite de façon plus régulière ensuite, les débris éjectés tombant au sol avant la structure principale.
Les Tours jumelles mises hors-tension les 8 et 9 septembre 2001 ?
Scott Forbes, un employé-cadre de la firme Fiduciary Trust, située aux 90e, 91e et 94e étages de la Tour sud a rendu un témoignage[37] sur quelques sites d'information alternatifs concernant la mise hors-tension d'au moins la moitié de la Tour sud du WTC durant la fin de semaine précédant le 11 septembre, et en plus de l'intervention d'une multitude de techniciens dans l'édifice.
Cette opération, qui avait pour but de mettre à jour le système de câblage réseau sur une bonne partie de l'édifice, a nécessité la coupure du courant électrique durant 30 heures, et cela incluant la mise hors-tension de tout le système de sécurité et de surveillance par caméra de la Tour sud. Alors qu'il travaillait à remettre le réseau informatique de la compagnie en marche le dimanche , Forbes a noté une grande activité dans l'édifice, sur différents étages, alors que plusieurs équipes de techniciens entraient et sortaient.
Un effondrement impossible en 10 secondes
En observant les nombreuses vidéos ayant enregistré les évènements, il a été observé que les tours jumelles auraient mis entre 8 et 10 secondes pour s'effondrer. Une boule de billard lâchée dans le vide depuis la hauteur du WTC mettrait 9,2 secondes avant de toucher le sol. Or, selon les contestataires de la vision officielle, il est physiquement impossible, dans le cas d'effondrement successif des planchers, que les tours se soient écroulées si rapidement. En effet, que la partie supérieure du bâtiment atteigne le sol en si peu temps suppose que les étages inférieurs n'aient offert aucune résistance. Or selon la thèse officielle, c'est le poids des étages supérieurs qui a progressivement fait céder les planchers situés en dessous. Pourtant, avant de céder, les planchers auraient dû ralentir la chute en raison de leur résistance. Selon des modèles mathématiques, la chute, telle que décrite dans les rapports officiels, aurait pris plus d'une minute[réf. nécessaire].
Cas de la tour n° 7 du WTC
Le bâtiment 7 du WTC est celui qui a le plus retenu l'attention de ceux qui contestent la version officielle des attentats. Ce bâtiment qui abritait des bureaux de la CIA, du Secret Service, de l'IRS, le bunker du maire de New York, Rudolph Giuliani et 3 000 à 4 000 dossiers sur des investigations à Wall Street, n'a été touché par aucun avion et n'a subi que des dommages superficiels légers dûs à l'effondrement des Tours jumelles. Il était d'ailleurs séparé des tours par une autre tour restée debout. Les pompiers sur place rapportent au contraire que le bâtiment était gravement endommagé, sa face sud ayant été entamée sur 20 étages. Les sauveteurs semblaient certains dès 15h00 que le bâtiment allait s'effondrer[38].
La version officielle veut que l'écroulement soit dû à un incendie allumé par des parties des deux tours du WTC en feu tombant sur l'immeuble et alimenté pendant plusieurs heures par les réserves d'essence des groupes électrogènes. Mais jamais un bâtiment en acier ne s'est ainsi effondré à cause du feu. Par exemple lors de l'incendie du Windsor à Madrid les 12 et 13 février 2005 qui a duré près de 20 h, le bâtiment fut ravagé par les flammes, mais est resté debout[39]. L'incohérence et les lacunes du rapport de la FEMA en font une bonne « blague »[40]. La vitesse de son effondrement est égale à la chute d'un objet dans le vide (sans frottements autres que ceux dus à l'air), ce qui est impossible sans implosions contrôlées[41].
De l'avis de Jim Hoffman, la vidéo de l'écroulement de la tour est sans aucun doute possible la conséquence d'un travail minutieux réalisé par des hommes de l'art, plutôt qu'une conséquence de la chute des deux tours jumelles[42]. C'est également l'avis de Danny Jowenko[43], un néerlandais expert en démolition contrôlée[44].
Les déclarations de Larry Silverstein, propriétaire de la tour
Larry Silverstein, propriétaire de ce bâtiment et des Tours jumelles à la date des attentats aurait admis au cours d'une interview[45] avoir lui-même décidé, conseillé en cela par le département d'incendie de New York (FDNY) de la destruction contrôlée du WTC7 le jour de l’attaque. L’emploi par Silverstein du verbe anglais Pull renverrait au jargon désignant les destructions planifiées de bâtiments grâce à des explosifs[46].
Selon le porte-parole de M. Silverstein, il s'agit d'une fausse interprétation d'une conversation qu'il a eu avec le chef des pompiers qui luttaient contre l'incendie et qui proposait "to pull it". Bien que cette expression puisse être utilisée dans certains cas de démolition contrôlée (avec des câbles), elle ne peut pas être comprise ainsi dans le contexte de la conversation, où il s'agissait en fait simplement d'abandonner le bâtiment aux flammes et de retirer les pompiers[47].
Cas des tours 1 et 2 (Twin towers)
L'écroulement vertical et rapide des tours est un des éléments les plus controversés. Jeff King, titulaire d'un diplôme d'ingénieur électricien du MIT, Jim Hoffman et le cabinet d'architecture Weidlinger Associates contredisent la thèse de l'effondrement dû uniquement à la chaleur. Pour eux, d'une part le feu n'a pas pu fragiliser la structure d'acier des tours[48] et d'autre part si effondrement il devait y avoir, il ne pouvait être strictement vertical et symétrique[49].
Témoignages d'explosions
Avant l'impact des avions
D'après William Rodriguez, gardien des tours, et différentes personnes brûlées par ces explosions et évacuées rapidement, des explosions ont eu lieu au sous-sol, niveau B2 ou B3 des tours, avant que les avions ne touchent les tours. M. Rodriguez affirme également que le centre de contrôle de la tour construit après les attentats de 1993 était vide après cette explosion. Il affirme que seule une partie de ces témoignages a été entendue par la commission d'enquête[50].
Il est à noter concernant ces témoignages, que la vitesse du son dans l'acier étant approximativement 16 fois plus élevée que la vitesse du son dans l'air, les explosions ont pu être ressenties en deux temps par les témoins, d'abord transmises le long des cages d'ascenseur, avant d'être entendues. Ce phénomène peut expliquer l'illusion d'explosions souterraines.
Cependant, William Rodriguez affirme également avoir ressenti ces explosions avant l'impact et avoir vu des dégâts matériels ainsi que des brûlés (dont Felipe David) dans les sous-sols suite à cette explosion. Quatorze autres personnes ont ressenti et entendu la même explosion et ont même vu Rodriguez, quelques instants après l’impact de l’avion, emmener Felipe David en sécurité[51].
Quelques secondes avant l'écroulement des tours
De nombreux témoignages oraux (policiers, pompiers, journalistes, civils) et documents vidéos, font état d'une (voire plusieurs) détonation(s) à la base de la tour 1 environ 9 secondes avant les écroulements[41]. Les sauts d'images d'une caméra qui filmait depuis une autre tour confirme les vibrations de l'explosion[52].
Par ailleurs, des survivants et des pompiers, auraient entendu ou senti le souffle d'explosions à l'intérieur des tours, à des niveaux inférieurs, longtemps après les impacts des avions[53]
Les policiers, pompiers, journalistes et civils et de nombreuses vidéos témoignent également d'explosions en série le long de la tour au fur et à mesure de la chute[54]. Le contenu des tours (mobilier de bureau, papiers, ordinateurs...) ne permettent pas d'expliquer de telles explosions, d'après les témoignages de William Rodriguez, ultime survivant à avoir été tiré des décombres et concierge du complexe, les bâtiments étaient en conformité avec l'interdiction d'avoir recours à l'usage de conteneur à gaz potentiellement explosifs dans des bâtiments de cette importance.
Certaines de ces explosions furent très violentes, expulsant instantanément et horizontalement des débris à plusieurs dizaines de mètres de distance, ce qui semble impossible dans le cas d'un effondrement vertical lié à la seule gravité[55].
Ces expulsions horizontales de débris et le nuage de poussière pourraient contredire les lois de la gravité dans le cadre d'un simple effondrement. La forme que prend le nuage de poussière en pain de sucre implique une propulsion des débris vers le haut depuis le sommet de la tour (explosion). Dans le cas d'une simple chute le nuage monterait moins haut[56].
Dans le cas des tours 1 et 2, voire même 7, des explosions horizontales "en bouchon de champagne" appelées squibs dans le jargon des démolisseurs, sont nettement visibles en deçà du panache de poussière accompagnant la vague d'effondrement[57].
Ces observations ainsi que la forme insolite des effondrements (façon « banane épluchée ») suggèrent que les WTC 1 & 2 auraient été minés à des endroits stratégiques afin d'en assurer l'effondrement, phénomène hautement spectaculaire et largement médiatisé que seuls les impacts d'avions n'auraient pu garantir.
Une hypothèse alternative ou même complémentaire à l'usage d'explosifs est l'utilisation de thermate composée de thermite et de soufre entre autres pour précipiter l'effondrement des tours[58]. La thermate provoquant une chaleur suffisamment intense pour mettre en fusion très rapidement des poutres d'acier à l'épreuve du feu telles que celles dans la structure du WTC. À l'appui de cette hypothèse, il existe une vidéo montrant des flots de matière en fusion et jaillissant de la façade (thermite ?[59]), quelques secondes avant la chute de la tour 2[60].
Son utilisation (permettant le cisaillement presque instantané de poutrelles d'acier) expliquerait les traces de soufre retrouvées dans les débris ainsi que l'apparence de coupes biseautées sur des poutrelles visibles sur certaines photos[61]. Certains observateurs suggèrent cependant que ces photos pourrait n'indiquer que l'intervention des équipes de déblayage ayant procédé à des découpes après les effondrements.
Enfin, l'étude de certaines vidéos permet de noter qu'une section de plusieurs centaines de mètres des piliers centraux de la tour 1 reste debout pendant quelques secondes avant de se désintégrer.
Ceci ne permet pas à priori de tirer des conclusions allant dans l'un ou l'autre sens.
Études du crash d'un avion de ligne sur les tours
Selon une étude réalisée en 1964 lors de l'élaboration des plans du WTC, le crash d'un Boeing 707 volant à 600 mph (963 km/h) n'aurait pas causé son effondrement.[62] Les caractéristiques de cet avion seraient quasiment identiques à celles des avions détournés[63] ; il est à noter que, lors du procès concernant le premier attentat contre le WTC en 1993, des experts avaient annoncé que les tours ne résisteraient pas à un Boeing 767 (le type d'avion utilisé)[64].
Selon les architectes qui en ont dessiné les plans, le World Trade Center a été conçu pour résister à un choc avec un Boeing 707 volant à vitesse réduite, dans l'hypothèse d'un choc en cas d'égarement dans un brouillard intense. Alors que les avions piratés ayant un gabarit comparable, volaient à pleine vitesse lors des crashs, ~800 km/h.
Température des incendies
La température atteinte par les incendies n'aurait pas été suffisante pour que la fragilisation des structures métalliques provoque l'écroulement[65]. La température de fusion de l'acier étant de 2700°F (1482°C), et la température maximum que peut atteindre le carburant de ce type d'avion étant de 1800°F (982°C) dans des conditions optimales. D'autre part, l'acier des tours a été certifié pour supporter 2000°F (1093°C) durant six heures (preuve en est l'incendie de 1975 dont le WTC s'est sorti avec des dégâts superficiels)[66]. L'acier perd déjà 50% de sa résistance mécanique lorsqu'il est chauffé à 500°C, donc bien avant qu'il commence à fondre. Toutefois le rapport du NIST a conclu des quelques échantillons de poutrelles qu'il a pu analyser que le feu n'avait pas dépassé les 250°C[67],[68]. De plus, une forte quantité de carburant a brûlé à l'extérieur des tours particulièrement dans le cas de la tour sud et les témoignages des pompiers parvenus au 78e étage n'ont fait état que de deux poches de feu[69].
La polémique du crash sur le Pentagone
Les premières images du Pentagone qui ont été transmises ne montraient aucun débris d'avion, la pelouse devant le Pentagone semblait intacte et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas correspondre à ceux d'un avion de ligne.[réf. nécessaire] Troublés par ces constatations, de nombreux observateurs se sont posés des questions. Certains ont mené des enquêtes. À la suite de ces contestations de la vérité officielle, une série de photographies de différentes sources montrant des débris a été publiée (en France par Le Monde, puis reprise par d'autres journaux). Un de ces débris, non calciné, n'avait jamais été signalé dans les conférences de presse des autorités américaines qui, devant l'absence de pièces du fuselage ou de réacteurs, ne parlaient que de « petites pièces », de désintégration, de fonte de l'aluminium, et même de vaporisation de l'appareil.
Les témoignages directes et les photos montrant les débris éparpillés ne manquent pourtant pas ; par exemple, l'expert en explosions Allyn E. Kilsheimer :
- « J’ai vu les marques des ailes de l’avion sur la façade du bâtiment. J’ai ramassé des morceaux d’avion avec des identifications de la compagnie d’aviation sur eux. J’ai tenu de ma main la queue de l’avion et j’ai retrouvé la boîte noire. [...] J’ai tenu dans mes mains des morceaux des uniformes de l’équipage, avec des morceaux de corps. C’est bon, maintenant ?».[70]
Le correspondant de CNN Jamie McIntyre affirme également avoir vu des morceaux de l'avion :
- « I could see parts of the airplane that crashed into the building, very small pieces of the plane on the heliport outside the building. »[71]
D'autre part, plusieurs lampadaires ont été arrachés sur la trajectoire de l'avion, ce qu'un missile ou l'absence d'avion rendrait difficile à expliquer.[72]
Certains observateurs, comme Thierry Meyssan dans son livre L'Effroyable imposture puis dans Le Pentagate, décèlent des incohérences dans les versions diffusées par les autorités américaines et souvent retenues par la communauté internationale. Ils ont fourni une explication différente de cette journée, qui, selon certains d'entre eux, laisserait apparaître des indices d'un complot au sein de l'administration américaine et/ou de son appareil militaire. La plupart de ces thèses tournent autour de multiples indices discordants, et d'autres curieusement concordants, qui ont été relevés. L'efficacité des terroristes (des pilotes amateurs capables de manœuvrer avec précision des Boeings), les réactions à chaud du gouvernement (le Président impassible alors qu'on lui annonce la nouvelle), l'identification immédiate d'Oussama Ben Laden (évoqué par CNN moins de deux minutes après le premier crash) et celle des auteurs présumés des attentats dans les 48 heures qui ont suivi, le secret défense instauré aussitôt par les autorités, la nature de l'explosion observable sur les photos, etc., sont autant de pistes qui ont été examinées.
Pour Thierry Meyssan et quelques dissidents américains comme Jimmy Walter, aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone. L'hypothèse d'un missile est avancée et leur parait mieux correspondre avec les dégâts réels infligés au Pentagone : un trou de cinq à six mètres de large traversant le premier bâtiment au-dessus duquel la façade s'est effondrée trente-deux minutes après l'impact, les premières photos ne laissant pas apparaître cet effondrement. L'appareil a percé trois bâtiments (6 murs), laissant un trou de deux mètres trente de diamètre à la sortie du troisième bâtiment[73]. Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays. Les détracteurs de T. Meyssan l'accusent de s'être presque exclusivement servi d'Internet et de ne pas avoir réalisé de « véritable » travail journalistique sur le terrain – ce qui selon certains était impossible étant donné le black-out des autorités. Ceux qui partagent son point de vue font valoir qu'il a fait un travail de comparaison des informations et montré leur manque de cohérence d'une part entre elles et d'autre part avec une recherche d'informations et d'analyses scientifiques sur les faits constatés.
Sans oublier le fait que certains militaires travaillant au Pentagone ce jour là ont affirmé que l'odeur dégagée par l'incendie qui a suivi le "crash" n'est pas l'odeur dégagée par la combustion de kérosène, mais celle d'un mélange de poudre utilisé pour la propulsion des missiles, la cordite.
La couleur des flammes va aussi à l'encontre le la thèse officielle : l'explosion du kérosène donne une flamme jaune vif (comme sur les Twin Towers). Or sur les vidéos du Pentagone, l'explosion est orange, ce qui est caractéristique des missiles.
Néanmoins, le panache sortant du Pentagone est issu d'un collision différente que celle des tours jumelles (structure plus résistante, pleine). Alors que les panaches sortant des tours jumelles le sont d'une structure plus aérée, donc un peu plus tard (~1s).
Cette thèse connaît un rebondissement depuis qu'une association de pilotes professionnels a demandé et obtenu les enregistrements de la boîte noire du vol 77 et a conclu, à l'issue d'une simulation indépendante effectuée sur la base de ces données, que le vol 77 ne pouvait physiquement pas avoir percuté le Pentagone, mais l'avait simplement survolé[74].
Un autre argument en faveur d'une implication du gouvernement est une possible dissimulation de preuves vidéos. En effet, plusieurs, si ce n'est la totalité des vidéos issues des caméras surveillances ayant pu filmer le crash sur le pentagone ainsi que les derniers kilomètres du trajet probable de l'avion ont été saisies le jour même par des agents du FBI, agence d'enquête fédérale compétente en matière de terrorisme[75], notamment à la station de service Citgo, située à proximité du Pentagone et à l'hôtel Sheraton, lui aussi adjacent au Pentagone. Si cela n'a rien d'exceptionnel en la circonstance, que le gouvernement n'ait pu fournir que deux courtes séquences de mauvaise qualité issues de caméras de surveillance du parking[76] laisse subsister un doute sur les motivations qui poussent les autorités à ne pas fournir davantage d'extraits vidéos.
Les thèses alternatives sur les causes et les responsables
Avis de recherche
Les avis de recherche de Ben Laden[77] et d'Ayman al-Zawahiri[78], le numéro 2 d'Al-Qaida, indiquent que ces personnes sont recherchées pour être responsables des explosions des ambassades américaine à Dar es Salaam (Tanzanie) et Nairobi (Kenya) et d'autres attentats à travers le monde sans mentionner les attentats du 11 Septembre, ce qui pousse certains à dire que la connexion de Ben Laden aux attentats n'est pas établie. Dans d'autres avis de ce type, ne sont pas toujours explicitement mentionnés tous les crimes pour lesquels des personnes sont poursuivies [79]. En plus de la prime de 25 millions de dollars promise par le Département d'État des États-Unis, une prime de deux millions de dollars est promise par l'Air Line Pilots Association et l'association du transport aérien pour sa capture. David Ray Griffin relève toutefois que le porte-parole du FBI Ed Haas a déclaré en 2006 : « aucune preuve ne permet de lier Ben Laden au 11 Septembre »[80],[81].
Délits d'initiés
Dans son livre La Face cachée du 11 Septembre, Éric Laurent, un inlassable détracteur des Bush depuis la première guerre du Golfe, met en exergue les délits d'initiés entourant les attentats. En effet, un achat anormalement élevé d'options de vente a été constaté sur plusieurs entités liées aux attentats dont en premier lieu les actions de la banque Morgan Stanley qui occupait plusieurs étages du World Trade Center. Il est plausible que des mouvements financiers dus à un petit nombre d'initiés (banques islamistes proches d'Al-Qaïda) aient provoqué, par effet d'entrainement, une rumeur défavorable apte à provoquer ces baisses de cours. Il a été possible d'établir que la majeure partie des transactions avait été "portée" par la Deutsche Bank et sa filiale américaine d'investissements, Alex Brown[82].
Des ventes sur les compagnies d'assurances Axa Re et Munich Re, qui assuraient le complexe, ont également été faites dans les jours précédant le 11 septembre[83].
Une quantité importante de « put » (options de vente, produits financiers prenant de la valeur lors des baisses), 4 744 exactement, a également été placée sur la compagnie United Airlines au « Chicago Board Options Exchange » les 6 et 7 septembre, ainsi que 4 516 puts sur American Airlines, les deux seules compagnies dont les avions ont été détournés. Les ordinateurs servant à ces transactions se trouvaient dans les tours du World Trade Center, et les boîtes noires des enregistrements de ces ordinateurs auraient été dissimulées au public[84].
Allen Poteshman[85], un professeur de finance à l'Université de l'Illinois, a publié un papier démontrant que les délits d'initiés sur les actions de United et d'American Airlines indiquent que certains ont profité de la connaissance préalable des attentats. Poteshman conclue, « Il y a à l'évidence une activité inhabituelle sur le marché des actions dans les jours précédant le 11 septembre »[86]. De même dans une étude récente de 2007, Marc Chesney[87] et Loriano Mancini[88], professeurs à l'Université de Zurich concluent : des volumes atypiques, très rares, sur certains titres peuvent laisser penser à des délits d'initiés[89].
Quant à la commission d'enquête officielle, elle a rejeté dans son rapport les allégations de délits d'initiés. De même, à la suite à l'enquête menée conjointement par le FBI, le ministère de la Justice, la SEC (Securities and Exchange Commission) et le gendarme de la bourse, Ed Cogswell, porte-parole du FBI, annonça le jeudi 19 septembre 2003 dans un bref communiqué qu'il n'existait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s'étant livrés à ces transactions aient eu connaissance de la préparation des attentats[90].
Annexes
Bibliographie
- Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, éditions Demi-Lune, 2006, 512 pages, (ISBN 2952557152) (traduit de l'anglais par Monique Arav et Kiersten Weeks)
- Peter Franssen & Pol De Vos, Le 11 Septembre. Pourquoi ils ont laissé faire les pirates de l'air, éditions EPO, 2002, (ISBN 287262192X). (extraits)
- David Ray Griffin, Le Nouveau Pearl Harbor, éditions Demi-Lune, 2006, 288 pages, (ISBN 2952557128) (traduit de l'anglais par Pierre-Henri Bunel)
- David Ray Griffin, Omissions et manipulations de la Commission d'enquête sur le 11 Septembre, éditions Demi-Lune, septembre 2006, 360 pages, (ISBN 295255711X) (traduit de l'américain par Pierre-Henri Bunel).
- David Ray Griffin, 11 Septembre, la Faillite des médias, une conspiration du silence, Éditions Demi-Lune, 2007, 495 pages , (ISBN 978-2-952557-17-7) (traduit de l'américain par Pierre-Henri Bunel).
- Eric Laurent, La face cachée du 11 Septembre, Pocket, 270 pages, (ISBN 2266152092).
- Thierry Meyssan, L'Effroyable Imposture, éditions Carnot, 2002, 235 pages, (ISBN 291236244X).
- Thierry Meyssan, Le Pentagate, éditions Carnot, 2003, 192 pages, (ISBN 2912362776).
- Thierry Meyssan, L'Effroyable Imposture 1 & Le Pentagate, éditions Demi-Lune ,2007 (ISBN 978-2-952557-16-0), nouvelle édition annotée.
- Webster G. Tarpley, La Terreur fabriquée, Made in USA, éditions Demi-Lune, 2006, 512 pages, (ISBN 2952557144) (traduit de l'anglais par Tatiana Pruzan)
- Victor Thorn, Le Procès du 11 Septembre, éditions Demi-Lune, 2006, 244 pages, (ISBN 2952557136) (traduit de l'anglais par Nathalie Quintin)
- Michael C Ruppert, Franchir le Rubicon, édition Nouvelle Terre, 2006, 492 pages, (ISBN 2951834535) (traduit de l'anglais par Pierre Ajenat)
- Gerhard Wisnewski, Les dessours du TERRORisme, Qui dirige le monde par la peur ?, éditions Demi-Lune, 2007, 280 pages (ISBN 978-2-952557-18-4)
- Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, éd. des Équateurs, 2004, 501 pages, (ISBN 2849900141).
- (en) Popular Mechanics (collectif), Debunking 9/11 Myths: Why Conspiracy Theories Can't Stand Up to the Facts, (ISBN 1-58816-635-X)
Articles connexes
Anecdote
La série d'animation South Park, traite également le sujet des attentats du 11 Septembre dans un épisode intitulé Le mystère du caca dans l'urinoir (saison 10). Les scénaristes font découvrir aux personnages que « le complot » est en fait une rumeur initiée par le gouvernement lui-même afin de prouver sa toute puissance. Effectivement, le fait que quelques terroristes armés de couteaux à lame rétractable puissent mettre à mal la défense de la grande puissance américaine, détruire deux gratte-ciels en plein cœur de New York en faisant quelques 3 000 morts, peut s'interpréter comme de la malchance ou une grande faiblesse.
Liens externes
- (fr) Reopen911.info. Site de la branche francophone du 9/11 Truth Movement.
- (fr) 11 septembre 2001 - Que s'est-il réellement passé? Parallèle entre le Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis et le Rapport Warren.
- (en) [PDF] « Fourteen Points of Agreement with Official Government Reports on the World Trade Center Destruction » par Steven E. Jones, Frank M. Legge, Kevin R. Ryan, Anthony F. Szamboti, James R. Gourley, The Open Civil Engineering Journal, avril 2008
- (en) (fr) 911 investigations - Site géré par le Réseau Voltaire
- (fr) Les théories conspirationnistes autour du 11 septembre, traduction d'un article critique du magazine américain Skeptic.
- (en) Debunking the Myths of 9/11, série d'articles d'Alexander Cockburn et de Jeffrey St Clair, journalistes américains
- (en) Oil, smoke and mirrors, documentaire (VOST (fr)).
- (en) Insider Trading and Other Foreknowledge de Paul Thompson.
Notes et références
- (fr)Scepticisme ou occultisme ? Le complot du 11 Septembre n’aura pas lieu, article d'Alexander Cockburn, membre de la gauche radicale américaine
- (en) Liste de personnalités critiques de la version officielle
- (fr) Liste de militaires américains critiques de la version officielle
- (en) Iraq’s Links to Terrorism
- (fr) Bush promet la capture de Ben Laden, lefigaro.fr (Avec AP, Reuters et AFP), septembre 2006
- Webster G. Tarpley, La Terreur fabriquée, Made in USA, éditions Demi-Lune, 2006, p. 58.
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- August 15, 2001: CIA Counterterrorism Head: We Are Going to Be Struck Soon
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- {{en}« Finger-Pointing On Anti-Terror Plan », CBS News, 5 août 2002
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- (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?entity=vigilant_warrior
- (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?entity=national_reconnaissance_office
- Voir l'analyse produite à ce sujet par Webster G. Tarpley dans son livre La terreur fabriquée - made in USA, pages 241 à 252
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- (en) Bažant Zdeněk P., Mathieu Verdure, Mechanics of Progressive Collapse: Learning from World Trade Center and Building Demolitions (mars 2007) J. Engrg. Mech. vol. 133 n°3 pp. 308-319 [2][PDF]
- (en) Analyse sur 911research.wtc7.net
- (en) Analyse sur 911research.wtc7.net]
- lien vers un documentaire questionnant la version officielle 911 Mysteries PARTIE 1 : DEMOLITIONS
- [PDF] « Every implosion ever performed has followed the basic model of obliterating structural supports on the bottom few floors first » implosionworld.com
- (en) Formulation de l'hypothèse et Analyse sur 911research.wtc7.net
- YouTube - top down demolition
- (en) Interview de Scott Forbes
- « Les théories conspirationnistes autour du 11 Septembre » sur pseudo-sciences.org
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- revue Air & Cosmos d'octobre 2001
- (en) whatreallyhappened.com
- (en) Des experts clament que l'histoire officielle du 11 Septembre est un hoax
- (en) « The Fires' Severity » sur 911research.wtc7.net
- Le livre de Victor Thorn, Le procès du 11 Septembre, contient plusieurs chapitres sur cette question de l'intensité des feux dans les tours. Voir pages 53 à 61 avec en particulier le contenu intégral de la lettre de Kevin Ryan
- (en) « Firefighter Audiotape » sur 911research.wtc7.net
- « 9/11 : Debunking the Myths », Popular Mechanics, mars 2005.
- Transcription CNN.com
- Reconstitution de la trajectoire, avec photos des lampadaires arrachés et correspondance avec la caméra de surveillance.
- (en) «Le pentagate» en ligne
- (en) New study from Pilots for 9/11 Truth: No Boeing 757 hit the Pentagon
- (en) FBI, Quick Facts
- (en) 911research.wtc7.net 911research.wtc7.net
- (en) fbi.gov
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- David Ray Griffin, 11 Septembre, la Faillite des médias, une conspiration du silence, Éditions Demi-Lune, 2007, p. 38.
- (en) No hard evidence connecting Usama Bin Laden to 9/11
- (en) sfgate.com
- (en) ict.org.il
- (en) prisonplanet.com
- Cf. informations bibiographiques ici
- (en) [PDF] Unusual Option Market Activity and the Terrorist Attacks of September 11, 2001, Allen M. Poteshman
- Cf. informations bibiographiques ici
- Cf. informations bibiographiques ici
- Source : Les Echos du 11 septembre 2007, page 34
- (en) unknownnews.net