Saison 15 de New York, unité spéciale

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Saison 15 de New York, unité spéciale
Description de l'image New York, unité spéciale.jpg.

Série New York, unité spéciale
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine NBC
Diff. originale
Nb. d'épisodes 24

Chronologie

Cet article présente la quinzième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit) qui est une série télévisée américaine.

Distribution[modifier | modifier le code]

Acteurs principaux[modifier | modifier le code]

Acteurs récurrents[modifier | modifier le code]

Membres de l'Unité spéciale[modifier | modifier le code]

Bureau des Affaires Internes[modifier | modifier le code]

  • Robert John Burke : lieutenant Ed Tucker (épisodes 4, 11 et 21)
  • Michael Potts : sergent Cole Draper (épisodes 17, 21 et 24)
  • Dean Winters : détective Brian Cassidy (épisodes 1, 2, 4, 5, 9, 10, 11, 15 et 19)

Avocats de la défense[modifier | modifier le code]

  • Jeffrey Tambor : avocat de la défense Lester Cohen (épisodes 3 et 22)
  • Jacqueline Hendy : avocate de la défense Sofia Crane (épisode 5)
  • Jason Cerbone : avocat de la défense Lorenzo Desappio (épisodes 6, 16 et 24)
  • David Pittu : avocat de la défense Linus Tate (épisodes 7 et 19)
  • Delaney Williams : avocat de la défense John Buchanan (épisodes 8 et 18)
  • Joanne Baron : avocate de la défense Diane Schwartz (épisode 8)
  • Nia Vardalos : avocate de la défense Minonna Efron (épisodes 9 et 23)
  • Renée Elise Goldsberry : avocate de la défense Martha Marron (épisodes 10 et 20)
  • Elizabeth Marvel : avocate de la défense Rita Calhoun (épisodes 11, 15 et 21)
  • Edwin Lee Gibson : avocat de la défense Orton Freeman (épisodes 13 et 24)
  • Tony Campisi : avocat de la défense Steve Roth (épisode 16)
  • Peter Hermann : avocat de la défense Trevor Langan (épisode 24)

Juges[modifier | modifier le code]

NYPD[modifier | modifier le code]

NYFD[modifier | modifier le code]


Substitut du procureur[modifier | modifier le code]

  • Jessica Phillips : substitut du procureur Pippa Cox (épisodes 7, 14 et 24)
  • Greg Germann : substitut du procureur de Westchester Derek Strauss (épisodes 11 et 21)

Entourage de l'Unité spéciale[modifier | modifier le code]

  • Bill Irwin : Dr Peter Lindstrom, thérapeute de Benson (épisodes 1, 2, 3, 4, 7, 10, 14, 19 et 21)
  • Carol Kane : Gwen Munch, ex-femme de John Munch (épisode 5)
  • Mel Harris : Eileen Switzer, petite amie de Cragen (épisodes 9 et 11)
  • Alison Fernandez : Zara Amaro, petite fille d'Amaro (épisodes 7, 8, 11 et 23)
  • Laura Benanti : Maria Grazie, ex-femme d'Amaro (épisodes 8 et 23)
  • Nancy Ticotin : Cesaria Amaro, mère d'Amaro (épisode 11)
  • Leslie Odom Jr. : prêtre Curtis Scott (épisodes 3, 6, 11 et 18)
  • Allyson Morgan : infirmière Shelby Roberts (épisodes 12 et 21)

Production[modifier | modifier le code]

En avril 2013, la série a été renouvelée pour une quinzième saison[1].

Cette saison comporte 24 épisodes et est diffusée du au sur NBC.

En France, la série est diffusée du 26 mai 2014 au 4 mai 2015 sur TF1, à intervalle irrégulier.

Raul Esparza qui joue le substitut du procureur Rafael Barba est désormais crédité en tant que personnage principal.

B.D Wong et Tamara Tunie sont apparus dans plusieurs épisodes de cette saison.

C'est de plus la dernière saison de Don Cragen, interprété par Dann Florek en tant que personnage principal. Ce dernier apparait dans la saison suivante mais seulement en tant que personnage régulier[2].

Liste des épisodes[modifier | modifier le code]

Épisode 1 : Au secours d'Olivia[modifier | modifier le code]

Titre original
Surrender Benson (trad. litt. : « Extrader Benson »)
Numéro de production
320 (15-01)
Code de production
E1501
Première diffusion
Réalisation
Michael Smith
Scénario
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 9,58 millions de téléspectateurs[3] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Battue et recouverte de son sang, Benson se réveille ligotée et bâillonnée dans son appartement aux mains de Lewis armé, le violeur en série que les enquêteurs étaient parvenus à arrêter, mais qui s'est toujours débrouillé pour échapper à la justice lors des procès. Déterminée à lui résister pour survivre, elle tente de le manipuler en lui garantissant que toute son équipe le traquera sans relâche tandis que son petit ami et ancien collègue Cassidy ne vas pas tarder à venir chez elle comme c'était prévu. Or, ce dernier lui a laissé un message vocal pour lui faire part de son regret de devoir travailler plus longtemps que possible aux Affaires internes. Quelques jours plus tard, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa part, il se rend à l'Unité spéciale pour prévenir Cragen et ses hommes qu'elle ne donne plus aucun signe de vie. Sachant qu'elle était affectée par l'annulation du procès de Lewis à cause d'un vice de procédure, le capitaine envoie Fin et Rollins à son domicile pour savoir si elle va bien d'autant plus qu'il lui avait donné quelques jours de congés pour qu'elle se remette de ses émotions. Malheureusement, en débarquant chez elle, ils constatent que son appartement est entièrement saccagé dont, entre autres parmi des traces de lutte, des cheveux arrachés de Benson. Quant à elle et Lewis, ils ont disparu. Dès lors, certains qu'il l'a martyrisée et enlevée, Cragen charge toute l'Unité spéciale de retrouver leurs traces le plus rapidement car Lewis est un violeur et tueur en série extrêmement vicieux et sadique. Leur premier indice n'est d'autre que le portable de Benson qui borne dans un quartier où se trouve le foyer pour délinquants en réinsertion où résidait Lewis dont son colocataire, Jose, révèle à Fin et Amaro qu'il l'a menacé avec son arme pour lui emprunter sa voiture avant d'abandonner le téléphone de l'inspecteur qu'il retient en otage. De leur côté, Rollins et Cragen interroge sa défense et petite amie, Vanessa Mayer, qui les blâme pour continuer à le persécuter malgré, d'après ses convictions, son innocence. Amoureuse de lui, elle leur assure qu'il n'a pas pu enlever Benson car il a passé la veille avec elle chez ses parents pour dîner avec eux. Pressés de la secourir, les détectives foncent chez les Mayer où ils mettent la main sur la chaîne de Benson dans le coffre de voiture que Lewis a volé à José. Plus aucun doute, alors qu'il passait du bon temps avec les Mayer, Benson était séquestrée à l'intérieur. En outre, en inspectant la maison des Mayer dont Vanessa ignorait qu'il avait organisé le rapt de l'enquêtrice, Amaro et Rollins tombent sur le cadavre du père de famille, ficelé et étouffé par du scotch, puis sur son épouse dénudée et attachée dans un placard. Aussitôt hospitalisée, elle raconte à Rollins que Lewis a raccompagné sa fille après leur soirée ensemble avant de revenir chez elle pour la violer et tuer son mari. Surtout, elle lui confie qu'il a forcé Benson à regarder son viol et si elle fermait les yeux, il n'hésiterait à la brûler pour qu'elle continue à assister à son agression sexuelle. En analysant les anciens crimes de Lewis, l'Unité spéciale comprend qu'il agit toujours de la même manière pour torturer et abuser sexuellement de ses proies. Après avoir acheté de la corde, du ruban adhésif, du fer à souder ainsi de l'eau dans une quincaillerie, il les emmène dans un lieu isolé pour les humilier sexuellement avant de les achever ou bien de les laisser vivre car il sait qu'elles n'oseront pas plainte contre lui. Conséquemment, pour sauver la vie de Benson, le temps presse car il a réussi à s'évanouir dans la nature avec elle...

Pendant ce temps, Lewis continue à errer dans la nature avec elle à bord de sa voiture mais, comme toute la police est mobilisée pour l'intercepter, un jeune policier parvient à l'arrêter car il a grillé un feu rouge sur la route. Froid et sans pitié, Lewis le tue aussitôt avec son revolver avant de lui prendre son arme à feu puis il dérobe la camionnette d'une mère et de son bébé. Rapidement, l'Unité spéciale est sur place et elle localise à nouveau Benson lorsque sa carte bancaire est utilisée dans une boutique où Lewis a payé des instruments, tel qu'un chalumeau et des attaches, pour tourmenter physiquement Benson. Parallèlement, toujours avec une longueur d'avance sur les collègues de Benson, Lewis met un terme à sa virée en s'installant dans une maisonnette au bord d'une plage où il l'enchaine sur un lit pour tenter de la châtier et la violer....

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Épisode 2 : Voleurs de vies[modifier | modifier le code]

Titre original
Imprisoned Lives (trad. litt. : « Des vies emprisonnées »)
Numéro de production
321 (15-02)
Code de production
E1502
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 9,58 millions de téléspectateurs[3] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Deux mois après son enlèvement et agression sexuelle par William Lewis, l'inspecteur Benson se réinstalle dans son appartement avec son petit ami Brian Cassidy et, malgré l'opposition de son psychiatre qui la trouve beaucoup trop vulnérable et fragile, retourne travailler au côté de son équipe de l'Unité spéciale. Traumatisée par ce cauchemar bien réel, elle prend également des cours d'auto-défense et tente de retrouver le moral en se rappelant que Lewis n'échappera plus jamais à la justice. Dès son premier jour, elle enquête sur l'abandon d'un petit garçon par son père qui, à la suite de l'altercation avec une mascotte à Times Square, a pris peur quand un policier s'est approché d'eux. Avenante, Benson aboutit à faire parler l'enfant mutique qui lui révèle son prénom, Buddy, et, à travers des dessins, lui explique qu'il vit avec trois femmes qu'il surnomme "Maman", "Tatie" et "Sissy". Quant à son géniteur qu'il baptise "Papa", il le décrit comme quelqu'un de colérique et, de bonne humeur le jour où il l'a laissé dans la rue, qu'il lui a proposé d'aller se promener ensemble à New York. De plus, il lui dit également qu'il le voit très peu car qu'il est souvent dehors et, pour passer le temps lors de leurs promenades, qu'il compte régulièrement les arrêts de tramway qui séparent leur maison de leur ville. Une ruse qui autorise les enquêteurs de localiser facilement son domicile d'autant plus que Buddy semble être un faux prénom au nom de famille inconnu. Aussitôt sur place, son voisin interpelle l'Unité spéciale pour leur signifier que le propriétaire se nomme Tony et qu'il vit avec sa mère. Or, en débarquant dans le sous-sol de la résidence, les policiers sont choqués d'y découvrir trois cages où, dans l'une d'entre elles, une jeune femme noire est enchainée et inconsciente, celle dont le locataire d'à côté a déjà aperçue ligotée dans la niche du chien de ce Tony en question. Identifiée par Buddy comme étant sa tante, Benson comprend qu'il a vécu pratiquement toute sa vie dans ces cachots en compagnie des captives qu'il considère comme ses proches. Rejoints par le substitut du procureur Barba, les détectives réussissent à obtenir le patronyme de naissance de la première prisonnière. Portée disparue en 2002, elle s'appelle Rhonda Davies, elle a 24 ans, elle a été enlevée quand elle était petite et, à la suite du décès de ses parents, qu'elle a logé quelque temps dans un foyer avant son rapt qui a fait peu d'écho dans les médias. Diminuée mentalement et hospitalisée, celle-ci confie à Benson et Rollins que l'homme qu'elle revendique être son "Papa" couche avec ses détenues et leur insinue que Buddy est le fruit d'un viol qu'aurait subi "Sissy" par ce dernier. Paniqué d'être traqué par la police après avoir quitté Buddy, il a pris la fuite avec sa femme, une certaine "Maman", et "Sissy" tout en faisant le choix de ne pas emmener "Tatie" car elle était malade. De leur côté, Fin et Amaro interrogent le locataire du domicile, Tony, mais celui-ci leur rétorque qu'il n'est plus en contact avec sa mère qui l'a viré depuis qu'il lui a fait son coming-out. Pas du tout au courant du trio retenu de force dans la cave, il leur assure aussi qu'il n'y vit plus et qu'ils font fausse route sur lui. Conséquemment, l'Unité spéciale se rend compte que son identité a été usurpée par un individu qui s'est installé dans cette demeure et qu'il a pris sa place auprès de cette vieille femme qui semble ne plus faire partie de ce monde, soit un moyen d'acquérir totalement son logis tout en cachant son décès dans le but de toucher ses chèques de pension. En effet, en creusant dans son jardin, la police scientifique met la main sur son cadavre enveloppé dans un drap blanc... En outre, les policiers déduisent que l'une des deux femmes qui sont parties avec ce "Papa", en l'occurrence "Sissy", est Kayla Greyland, volatilisée dans la nature depuis ses 9 ans. Lorsque sa famille est contactée pour qu'elle leur transmette son ADN pour être certain qu'il s'agit bien d'elle en le comparant avec des empreintes décelées dans la maison de l'horreur, elle regagne de l'espoir tout en stressant car elle théorise que leur petite fille, devenue femme entre-temps, soit attachée à son ravisseur qu'elle doit désigner comme étant son véritable père. Par chance, l'Unité spéciale est rassurée de savoir qu'elle est vivante car elle a été arrêtée dans un supermarché où, pour échapper à son ravisseur, elle a commis exprès un vol à l'étalage. Interviewée par les journalistes à la télévision, elle indique publiquement que son existence s'est stoppée à l'âge de 9 ans, soit depuis son ravissement, et qu'elle veut revenir au côté de ses parents biologiques et de son fils, Buddy...


Tout compte fait, l'étau se resserre autour de ce "Papa" toujours non confondu. Dans la boutique où Kayla a volé un objet pour que la police mette fin inconsciemment à sa prise d'otage par celui-ci, un témoin a eu le temps de voir son visage ainsi que celui de sa femme. À l'hôpital, entourée par ses parents heureux de la récupérer, Kayla confesse à Benson et Rollins qu'elle a été détournée et séquestrée par un couple qui s'est présenté à elle, quand elle était enfant donc, comme étant son père et sa mère. D'abord immobilisée par un coup de taser et poussée dans une camionnette en rentrant chez elle, elle s'est réveillée dans une cellule installée dans la cave d'une maison qu'elle ne connaissait pas et que ses deux bourreaux lui ont appris qu'ils étaient ses nouveaux parents tout en lui proférant que les siens ne voulaient plus d'elle, une manipulation classique des pédophiles qui désirent s'accaparer des enfants en leur faisant croire que leur famille ne fait rien pour les retrouver. Surtout, Kayla informe le duo de flics qu'elle était la préférée de "Papa" et qu'il l'a violait fréquemment depuis son plus jeune âge au point de lui faire un enfant, Buddy. Lors de ses absences à l'extérieur, associée à ses crimes sans le dénoncer, "Maman" la laissait sortir de la cave pour qu'elle s'adapte à son second logement avant de la renfermer quand il revenait à leur côté. De fait, maintenant, les inspecteurs prennent conscience qu'ils ont affaire à un pédophile qui garde ses proies comme des trophées avec son épouse et, en les cachant dans des geôles durant des années, qu'ils ont volé leur enfance et adolescence. Pendant ce temps, alarmés par la police du Pennsylvanie, Fin et Amaro interceptent sa complice qu'il a délaissée dans un restaurant pour mieux disparaître sans laisser de traces. Malheureusement, atteinte du syndrome de Stockholm, elle le protège ce qui, lors de son interrogatoire, énerve profondément Benson qui la blâme violemment pour n'avoir rien fait pour sauver les disparues et le petit garçon. Hantée par les sévices de Lewis, face à son agressivité, le capitaine Cragen assiste à son changement de comportement, à la fois à fleur de peau et les nerfs à vif, et la dessaisit de l’affaire...

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Épisode 3 : Préjugés ordinaires[modifier | modifier le code]

Titre original
American Tragedy (trad. litt. : « Une tragédie américaine »)
Numéro de production
322 (15-03)
Code de production
E1503
Première diffusion
Réalisation
Fred Berner
Scénario
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,85 millions de téléspectateurs[5] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

À la suite de plusieurs viols commis selon toute vraisemblance par le même homme, l'unité spéciale et la police décident de diffuser un portrait-robot, d’arrêter et de fouiller dans la rue tous les individus correspondant à son signalement. Selon deux de ses victimes, toutes blanches et quadragénaires, il s'agit d'un jeune Afro-Américain encapuchonné qui les a suivies dans la rue avant de les menacer avec une arme à feu pour ensuite les agresser sexuellement et les tabasser. Brutalisées et traumatisées, elles se rappellent toutes d'une odeur d'huile de friture se trouvant sur le corps de leur agresseur. Lors d'une fouille nocturne dans la zone où le violeur en série traque et attaque ses proies, à peine remise de son viol perpétré par Lewis qui l'a rendue encore plus vulnérable et physiquement violente avec les criminels, Benson et ses hommes ont beau vérifier tous les jeunes hommes noirs traînant dans la rue mais ils ne correspondent pas à son profil. Pourtant, cette nuit-là, les inspecteurs sont alertés par un coup de feu. Une célèbre restauratrice étoilée, Jolene Castille, a abattu un Afro-Américain, Mehcad Carter, devant chez elle. Tétanisée par son geste, elle affirme à Benson et Amaro qu'il s'agit de légitime défense car il l'a suivie jusque chez elle avant de sauter sur elle pour la violer. Soit le modus operandi du rôdeur. Alors que l'adolescent de 16 ans est hospitalisé, même s'ils expliquent que leur fils sortait régulièrement la nuit pour jouer au basketball d'où sa présence près des nombreuses agressions, ses parents et le révérend Curtis Scott certifient à Fin et Rollins qu'il ne peut pas être le violeur en série car il est un étudiant bien sous tous rapports et irréprochable. De son côté, toujours à l'hôpital où la poudre de son revolver est prélevée sur sa main, Castille réitère à Benson et Amaro qu'elle s'est défendue contre Carter car il avait une capuche et les mains dans les poches. Prise de panique, elle lui aurait demandé de la laisser tranquille avant de riposter au moment où il a essayé d'abuser d'elle. En inspectant la vie de Carter, l'unité spéciale se rend compte que l'ado n'a rien à se reprocher. Aucun casier judiciaire ni passé de délinquant. Gravement blessé, Carter succombe à ses blessures tandis que le véritable violeur, un Afro-Américain majeur répondant au nom de Willie Smith, est finalement arrêté en pleine rue devant le domicile d'une femme mûre qu'il pourchassait. Trahi par son arme à feu, il est finalement inculpé.

Tout compte fait, une confusion naît dans l'enquête car deux de ses victimes ont identifié Carter comme leur bourreau. Puis, lors d'un tapissage, toutes les femmes reconnaissent Smith ce qui entraîne sa condamnation pour viols. Dès lors, l'unité spéciale se rend compte que Castille a menti sur les intentions de Carter. Il l'a sans doute suivie mais il n'a pas pu l'assaillir sexuellement. Réinterrogée en présence de son avocat Lester Cohen par le substitut du procureur Barba, elle renouvelle sa version en l'accusant une nouvelle fois d'agression sexuelle et, terrifiée par son comportement, elle a sorti son revolver, dont elle a un permis de port d'arme, pour l'abattre en légitime défense. Mais, désormais, elle révèle qu'il lui a ouvert le portail devant sa résidence pour mieux l'agresser par surprise. Même si Barba lui rappelle qu'il avait des écouteurs dans les oreilles et qu'il n'a donc pas pu l'entendre en train de lui dire de la laisser en paix, Castille s'obstine à le dépeindre comme un assaillant sexuel. Néanmoins, l'autopsie de Carter dévoile l'absence de brûlures sur son corps dû aux balles tirées à bout portant par Castille. En d'autres mots, il ne l'a pas approchée d'aussi près qu'elle le prétend et il était loin d'elle quand elle a ouvert le feu. Accablée par cette preuve scientifique, Castille résiste et sous-entend à Benson et Fin dans son restaurant que New York est infestée de jeunes Noirs agresseurs sexuels, d'où son manque de discernement qui justifie sa prétendue contre-offensive qui, finalement, n'en est pas une. Comme l'indiquent les parents du défunt, après avoir oublié sa carte de métro chez eux, il est rentré à pied et il a reconnu Castille car il était fan d'une émission culinaire dans laquelle elle apparaît. Il aurait donc voulu l'accoster en tant que simple spectateur... Persuadé d'avoir affaire à un crime haineux et raciste, Barba prend la décision d'ouvrir une audience pour la juger pour le meurtre de sang-froid de Mehcad Carter. Son procès se déroule dans un climat tendu où la communauté noire est représentée comme violente par des préjugés toujours aussi présents dans la police et la population...

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Épisode 4 : Opération d'infiltration[modifier | modifier le code]

Titre original
Internal Affairs (trad. litt. : « Affaires internes »)
Numéro de production
323 (15-04)
Code de production
E1504
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Kevin Fox
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,31 millions de téléspectateurs[6] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Alors que Benson emménage avec son compagnon Brian Cassidy dans son appartement, ce dernier lui fait part d'un de ses collègues du tribunal de Bronx, dans lequel il travaille depuis son renvoi des Affaires Internes, qui lui a remis une clé d'un coffre à garder précieusement et qu'il devait la transmettre à un journal au cas où il lui arriverait malheur. Surtout, Groves a ensuite été arrêté et tasé sous ses yeux puis interné de force dans un asile psychiatrique. Pourtant, étonnamment, Benson le convainc de lâcher prise et de s'occuper de lui-même plutôt que d'autrui. Le lendemain, le lieutenant Tucker des Affaires Internes rend visite à l'unité spéciale et leur dévoile ses soupçons sur des policiers du 12ème arrondissement qui perdraient volontairement des plaintes d'agressions sexuelles dont celle d'une jeune femme, Tanya Jenkins, pour faire baisser les statistiques. Quant à son indic, Groves, d'autres flics du même secteur l'ont considéré comme un danger pour lui-même et sa hiérarchie a donc pris l'initiative de le médicamenter contre son gré avant de l'envoyer en psychiatrie. En d'autres mots, il était au courant de leurs magouilles pour étouffer des affaires de viol. D'abord réticente à rendre service à Tucker qui s'acharne sur l'unité spéciale, Benson accepte d'enquêter sur cette corruption avec ses collègues et précisément sur Tanya Jenkins dont une plainte contre elle a été déposée par un chauffeur de taxi. Or, ce dernier dévoile à Fin et Rollins qu'il l'a annulée et que deux policiers se sont interposés entre elle et lui quand il l'a virée de son taxi car elle n'avait pas d'argent. Agressive et incontrôlable en raison de l'alcool consommé, elle l'aurait frappé puis deux officiers de police l'ont ramenée chez elle avec voiture. De son côté, questionnée par Benson et Amaro, Jenkins leur certifie qu'elle était ivre et qu'elle a des problèmes de boisson au point de se rendre à des réunions d'alcooliques anonymes. Mais elle refuse de parler du moment où les policiers l'ont raccompagnée chez elle. Persuadés qu'elle a subi un viol, Benson et Amaro rencontrent le lieutenant Wood du 12ème ainsi que les flics qui l'ont ramenée à la maison cette nuit-là, West et Quinn. Ils leur assurent qu'ils ont pour mission de protéger les femmes alcoolisées en les raccompagnant à leur domicile et que le chauffeur de taxi avait son adresse et qu'il a très bien pu la retrouver pour l'agresser sexuellement. Cependant, son itinéraire démontre qu'il n'est pas allé chez elle et des caméras de surveillance prouvent que West et Quinn ont fait plusieurs allers-retours chez Jenkins avec leur voiture de police. D'autant plus que West est resté de longues minutes avec elle tandis que sa partenaire restait en bas de l'immeuble pour faire le guet. En outre, elle aurait appelé plusieurs fois son commissariat pour faire croire qu'il y avait du tapage nocturne dans l'immeuble de Jenkins, soit des prétextes pour y retourner toute la nuit. Des vidéos accablantes garantissant que ce duo de flics inséparables, qui font semblant de veiller sur des femmes sous l'emprise de l'alcool à la sortie de discothèques donc à moitié inconscientes lors des agressions sexuelles, ont profité de l'alcoolémie de Jenkins pour la violer. Quelque temps plus tard, les enquêteurs comprendront qu'elle est venue porter plainte contre eux auprès du lieutenant Wood avant d'abandonner car elle a été menacée par West en personne.

Conséquemment, pour les piéger car il est certain que ces vidéos ne peuvent pas les faire condamner car elles présentent aucun abus, Tucker influence Benson pour qu'elle pousse son petit ami Cassidy à s'infiltrer dans la patrouille du 12ème arrondissement pour les prendre en flagrant délit de viol. S'il accepte cette infiltration, et si elle débouche sur leur arrestation, il pourra récupérer son badge et revenir travailler aux Affaires Internes. Tout compte fait, Cassidy donne son accord pour patrouiller au côté de West tandis que sa partenaire de toujours, Quinn, prend sous son aile une recrue, Kenneth Parker. Inquiète pour sa sécurité, Benson les suit discrètement avec Amaro et ils aperçoivent West en train d'intimider Jenkins en pleine rue avant de prendre une charge une femme ivre à la sortie d'une boîte de nuit. Comme d'habitude, après l'avoir empêchée de s'en prendre violemment à d'autres noceurs, West l'emmène chez elle avec sa voiture et la viole dans son appartement alors que Cassidy reste dans le véhicule pour surveiller les alentours. À deux doigts d'arrêter West pour viol, influencée par Amaro qui lui rappelle qu'il connaît l'alcoolique qu'il a escorté chez elle soit une démonstration que leur rapport peut être consenti, Benson n'a pas d'autre choix de s'abstenir parce qu'elle risque de compromettre la couverture de son compagnon qui ne peut rien faire pour contrer son partenaire. Insatisfait du manque de preuves solides contre West et Quinn, résolu à exposer la corruption au 12ème secteur au grand jour, Tucker déclare aux inspecteurs de l'unité spéciale qu'il faut leur tendre un piège pour mieux les coincer. Pour cela, Rollins décide de rentrer dans la peau d'une fêtarde soûle devant une discothèque pour se jeter dans la gueule du loup, ce qu'elle réussit car West et Cassidy la récupèrent et la ramènent à son domicile...
Commentaires
À la fin de cet épisode, le capitaine Cragen annonce à Benson que son collègue John Munch a décidé de démissionner de l'Unité Spéciale. Dégoûté par l'acquittement de la restauratrice raciste Jolene Castille, qui a tué de sang-froid un adolescent noir qu'elle prenait pour un violeur dans l'épisode précédent, Munch a donc pris la décision de mettre un terme à sa carrière.

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Épisode 5 : Le Sort s'acharne[modifier | modifier le code]

Titre original
Wonderland Story (trad. litt. : « Une histoire au pays des merveilles »)
Numéro de production
324 (15-05)
Code de production
E1505
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Warren Leight et Julie Martin
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 7,48 millions de téléspectateurs[7] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

En plein milieu du pot de départ de Munch, où il a invité tous ses collègues ainsi que son ex-femme Gwen ou son frère David, Benson reçoit un texto de Sarah, une jeune pianiste qui avait été abusée sexuellement chez elle deux ans plus tôt. Dès lors, alertée par son message, elle s'absente avec Amaro pour lui rendre visite dans son appartement. Tétanisée et en larmes, Sarah leur fait part de son angoisse. Elle pense avoir de nouveau été violée car elle s'est réveillée nue et l'un de ses lobes a été arraché. Surtout, elle ne se souvient plus de qu'elle a fait la nuit dernière sauf de s'être rendue dans un bar avec un couple d'amis, Matthew et sa future femme Nicole. Traumatisée, toujours pas remise de son premier viol survenu quelque temps auparavant, Sarah craint que l'homme qui l'a violée dans le passé, Michael Wedmore, s'est de nouveau attaquée à elle. En effet, acquitté lors de son premier procès, ce dernier vit toujours à New York et il travaille désormais avec sa mère dans son hôpital. Pourtant, alors que Benson est persuadée comme elle qu'il a récidivé, il est rapidement mis hors de cause par son emploi du temps. En raison de son travail, il n'a pas pu s'absenter pour l'agresser sexuellement une nouvelle fois car l'établissement médical et sa mère peuvent prouver qu'il n'est pas parti lors de sa pause. Paranoïaque et souffrant de revictimisation, certaine qu'il l'a suit partout, Sarah refuse de croire qu'il est innocent et s'acharne à penser qu'il est repassé à l'acte. Malgré les efforts de Benson et d'Amaro pour lui expliquer qu'un autre prédateur sexuel l'a prise pour cible car il a senti sa vulnérabilité, d'autant plus que celui-ci l'a cette fois-ci droguée avec du GHB avant de profiter d'elle sans son consentement, elle les vire de chez eux car elle est persuadée qu'ils ne la prennent pas au sérieux. Quant à sa copine Nicole, elle affirme à Fin et Rollins qu'elle était bien avec elle avec son conjoint dans un bar avant de la quitter en lui offrant une montre, inspirée d'Alice au pays des merveilles, pour se rendre à une fête clandestine se déroulant dans un château d'eau désaffecté sur le toit d'un immeuble. En s'y rendant, le duo d'inspecteurs interroge les participants. En vain car ils changent à chaque soirée donc personne n'a rien vu.. Mais en inspectant des photos prises par une voisine habitant en face de l'immeuble, l'unité spéciale reconnaisse l'un d'entre eux, un certain Cameron Tyler, qui porte Sarah dans ses bras car elle est inconsciente. Or, interrogé par Fin auparavant lors d'une descente de police lors de la dernière party, proche également de Matthew et de Nicole qui n'est d'autre que sa femme de ménage, il niait s'être rendu à la fête où s'était rendue Sarah qu'il n'avait jamais vue...

Intrigué par son mensonge, Benson et Amaro reviennent voir Sarah et ils sont surpris de la voir avec Tyler. D'après la victime et lui, ils sont amis et Sarah leur raconte qu'il s'est inquiété pour elle d'où sa visite. Pris à part, Tyler dévoile à Amaro qu'il était bien à la fête illicite avec elle et qu'elle était sévèrement alcoolisée. Inquiet, il l'aurait raccompagnée chez elle à bord d'un taxi avant de la quitter devant son immeuble. En couple avec une mannequin, il n'est pas allée plus loin avec elle et il a eu peur que sa copine n'apprenne qu'il était avec une autre femme. De son côté, touchée par le soutien de Tyler, Sarah refuse de croire qu'il l'a droguée avant de la violer. Cependant, en inspectant le casier judiciaire de Tyler, l'unité spéciale n'est pas surpris d'apprendre qu'il a été accusé de viol dans le passé par d'autres femmes qui ont annulé leurs plaintes contre lui. Intelligent et séducteur, opérant en versant du GHB dans le verre de ses proies pour les violer avant de prendre soin d'elle le lendemain pour faire bonne figure et écarter tout soupçon pesant sur lui, il rachèterait le silence de ses victimes au prix d'or pour qu'elle ne le dénonce pas...
Commentaires
À la fin de cet épisode, l'inspecteur John Munch prend sa retraite et le détective Olivia Benson est promu sergent.

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Épisode 6 : Péché mal caché[modifier | modifier le code]

Titre original
October Surprise (trad. litt. : « Surprise d'octobre »)
Numéro de production
325 (15-06)
Code de production
E1506
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,53 millions de téléspectateurs[9] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Sénateur de New York, marié et père de trois petites filles, Alejandro "Alex" Muñoz est le candidat favori à l'élection du maire de la ville. Représentant des classes ouvrières et défavorisées, soutenu par le révérend Curtis Scott, il se présente comme celui, le seul, à pouvoir leur garantir un avenir meilleur et radieux que ce soit économiquement ou politiquement. Malheureusement, quelques jours avant le jour J, son chauffeur et garde du corps Eddie est accusé de tentative de viol par une jeune femme, Lindsay, alors que Muñoz enchaine les derniers meetings publics. Hospitalisée, elle raconte à Benson et Amaro qu'ils ont eu une liaison et qu'il a tenté de la violer tandis que, au commissariat, Eddie assure à Fin et Rollins qu'il voulait lui offrir de l'argent pour lui permettre d'avorter car elle était enceinte de lui. Pendant ce temps, inquiet que cette accusation entache sa campagne, Muñoz sollicite l'aide de son ami d'enfance, le substitut du procureur Barba, pour qu'il règle cette affaire discrètement pour savoir si leur copain en parallèle, Eddie qui a grandi avec eux dans les bas-fonds de New York, est bien coupable des faits qui lui sont reprochés. Par amitié, Barba accepte sa requête et exige aux enquêteurs de reparler à Lindsay pour clarifier sa version. Or, celle-ci renonce désormais à porter plainte contre lui et annonce à Amaro qu'elle n'attend pas d'enfant. Quant à sa rencontre avec Eddie, elle l'aurait rencontré avec sa femme dans un magasin de luxe où elle travaille avant de le revoir seul pour coucher avec lui. D'après Barba, ce dernier est innocent car il est divorcé de sa femme depuis de longues années et, en tant que catholique, il est contre l'avortement. En d'autres mots, l'argent qu'il était censé lui donner aurait dû servir à autre chose... De plus, quelque temps après, Lindsay vide son appartement et disparaît de la ville. Sur sa page Facebook, Amaro découvre qu'elle est dans un avion pour Tel Aviv où elle doit devenir conseillère politique pour Muñoz, ce que confirme son directeur de la communication Hank Abraham... En enquêtant sur elle, en parcourant son casier judiciaire, l'unité spéciale se rend compte qu'elle est une croqueuse d'hommes riches, tel que des présentateurs télés ou des directeurs de fondations, qui couche avec eux avant de les harceler pour leur exhorter de l'argent pour acheter leur silence. Dès lors, convaincus qu'Eddie est bien innocent, les enquêteurs sont persuadés qu'elle s'est attaquée au sénateur avec qui elle a eu une liaison avant de lui faire du chantage. Paniqué, il aurait envoyé Eddie chez elle pour lui donner de l'argent mais elle aurait refusé. Après un meeting, interrogé par Fin et Amaro, Muñoz nie connaître Lindsay et leur assure que son chauffeur est seulement lié à ce scandale qu'il veut éviter à tout prix. Quant à Barba, certain qu'il n'est pas corrompu, il s'oppose à Amaro qui tente de lui faire comprendre que son ancien ami tente de le manipuler pour qu'il étouffe cette affaire sexuelle explosive...Lorsque la femme du sénateur, Yelina, lui rend visite pour lui promettre que son mari peut sauver les gens du peuple en devenant maire, Barba s'aperçoit qu'elle a peur qu'il ne perde son élection si l'unité spéciale approfondit leurs recherches sur son époux. Blessée de voir que Barba ne les lâche pas, Yelina lui sous-entend qu'il cherche à le discréditer car elle et lui ont eu une aventure ensemble dans le passé...

Pourtant, en chattant en ligne avec le sénateur sur l'un de ses sites de campagne dirigés vers un autre cette fois-ci pour les rencontres d'un soir, Rollins démontre à ses collègues et Barba qu'il trompe sa femme en échangeant des photos érotiques avec elle, soit de très jeunes femmes. Selon Muñoz, en voyant cet échange, il s'agit d'une magouille orchestrée par Wall Street et des hackers à leur solde pour le trainer dans la boue et le faire perdre. Cependant, il réitère à Barba qu'il est fidèle et qu'il ne verse pas de pots-de-vin à ses maîtresses pour les faire taire. Il ne l'a jamais trompée et il est follement amoureux d'elle. Malheureusement, les inspecteurs retrouvent une ancienne star du porno, Anna Pretard, qui est devenue entre-temps la directrice d'un comité de jeux vidéo. Démasquée, elle avoue à Fin et Rollins qu'elle chattait avec lui avant de le rencontrer pour s'envoyer en l'air avec lui. Puis, effrayé que son épouse apprenne son adultère, grâce à ses contacts haut placés, il lui a permis d'accéder à ce poste comme il l'a fait avec Lindsay qui travaille désormais pour le gouvernement. En d'autres mots, il offre des emplois gratifiants et des sommes d'argent conséquentes aux femmes avec qui il couche pour que ses infidélités ne soient pas révélés dans les médias. Alors que Barba comprend que son ami lui ment et qu'il a bien étouffé ces affaires sexuelles pour continuer sa campagne, ce dernier l'accuse de vouloir le détruire pour se venger car Yelina l'a quitté pour lui...

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Épisode 7 : Petite dissonance[modifier | modifier le code]

Titre original
Dissonant Voices (trad. litt. : « Des voix dissonnantes »)
Numéro de production
326 (15-07)
Code de production
E1507
Première diffusion
Réalisation
Scénario
John P. Roche
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,65 millions de téléspectateurs[10] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Manager musical pour l'émission de télé-crochet à succès American Diva, pour laquelle il coache la chanteuse talentueuse Grace Belsey qui séduit immédiatement le jury et le public, Jackie Walker est accusé par un enfant, Jonah Allen, d'attouchements sexuels. Inquiet par les accusations de son fils, sa mère contacte l'unité spéciale pour qu'elle l'interroge et, à travers des dessins, ce dernier explique à Benson que son professeur de chant, Walker donc, l'a suivi dans les toilettes de l'école privée où il l'a chatouillé avec un "œuf magique" de couleur violet au niveau du pénis. Spécialisée dans les affaires liées à l'enfance, le substitut du procureur Pippa Cox suggère aux enquêteurs de prendre son témoignage avec des pincettes car ses parents sont en plein divorce. En d'autres mots, en manque d'attention, il chercherait à attirer la leur en affabulant. Alors que leur enfant est temporairement confié à l'assistance sociale, ils se déchirent sous les yeux des inspecteurs et son père accuse son ex-femme de mentir à son propos en racontant qu'il touche également son fils afin d'avoir sa garde. De plus, il confie à Fin qu'elle cherche à le dénigrer à tout prix à quitte à inventer de graves mensonges à son propos car, comme elle le confirme tout en notant le changement de comportement de leur cadet, elle lui en veut car il voulait inscrire leur fils dans une école publique, ce qu'il a échoué... Quant à la grande sœur de Jonah, Brooke, elle confesse à Rollins qu'il lui a fait part des "chatouilles" de Walker mais, persuadée que son imagination fertile lui fait des tours, elle a décidé de ne rien dire à leurs parents. De son côté, toujours avec Benson, Jonah affirme qu'il a demandé à Walker d'arrêter de le toucher, en vain. Surtout, il lui détaille les toilettes de l'établissement scolaire et lui révèle qu'il a rangé son sex-toy parmi les instruments de musique dans leur salle de classe. Malgré sa crédibilité, Walker est un homme irréprochable et adoré par les enfants et leurs familles. Aucun casier judiciaire, aucune plainte pour agression sexuelle dans le passé puis le corps du petit garçon n'a pas été pénétré. Fan de l'émission, Rollins rappelle à ses collègues et à Cox qu'il est homosexuel. Convaincue que Jonah ne ment pas, le substitut l'ignore et pousse l'unité spéciale à continuer à enquêter sur Walker. Muni d'un mandat, Rollins et Fin remarquent que les toilettes de l'école privée correspondent exactement à la description de Jonah puis, devant Walker, ils mettent la main sur le vibromasseur violet rangé dans une boîte avec d'autres instruments dans sa classe. Immédiatement, choqué de voir le jouet sexuel, Walker certifie qu'il n'est pas à lui. Accusé de pédophilie, il est aussitôt arrêté et emmené au poste de police sous les yeux tétanisés du proviseur et des parents de ses élèves...

Au commissariat, interrogé avec pression par Benson et Amaro, il nie les faits et, malgré les preuves que Jonah n'invente rien, acclame qu'il ne l'a jamais touché. Finalement, bousculé par les enquêteurs qui tentent de le faire craquer, Walker réitère son innocence et exige un avocat. Afin de trancher entre sa vérité et celle de Jonah, Cox rappelle aux inspecteurs qu'un mineur de 4 ans ne sera jamais pris au sérieux par un juge et qu'ils doivent rechercher d'autres enfants qui auraient subi des attouchements similaires de la part de Walker. En interrogeant les camarades de classe de Jonah, certaine que Walker est victime de son manque de discernement et de ses affabulations, Rollins tombe de haut lorsque son ami Cooper porte les mêmes accusations à l'égard de son professeur. Cependant, son récit l'interpelle car certains détails des mêmes toilettes changent d'une personne à l'autre. Malheureusement, sa mère déclare aux enquêteurs que son fils Cooper est une fois revenu à la maison sans ses vêtements et qu'il ne désirait plus retourner en cours avec Walker. De plus, la salive de Jonah a été retrouvé sur son vibromasseur... Alors qu'il tente de faire croire avec son avocat à Benson et Amaro qu'il a aidé Cooper à se relever dans la cabine et qu'il a enlevé ses sous-vêtements car ils étaient mouillés avant de partir hâtivement pour l'émission, au point de le laisser repartir nu sous ses habits, ils prennent la décision de l'inculper pour pédophilie et refusent de croire qu'il ne leur a rien fait. Renvoyé de son école et d'American Diva, abandonné par sa protégée Grace, Walker est désormais seul contre tous et un homme à terre. Faute de ne pas pouvoir payer sa caution, il est envoyé en prison au grand détriment de Rollins qui, contrairement à son équipe et Cox, s'acharne à penser qu'il n'est pas un pédophile...

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Épisode 8 : Sortie du rang[modifier | modifier le code]

Titre original
Military Justice (trad. litt. : « Justice militaire »)
Numéro de production
327 (15-08)
Code de production
E1508
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Lawrence Kaplow
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,16 millions de téléspectateurs[11] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Jeune enseigne des Garde-côtes, Amelia Albers est arrêtée pour conduite en état d'ivresse à la suite d'une soirée arrosée dans un bar. Pourtant, après l'avoir placée dans une cellule de dégrisement, des policiers informent l'Unité spéciale pour qu'elle vienne la consulter. En effet, elle a les vêtements déchirés et des ecchymoses sur tout son corps. Ivre, elle leur sous-entend qu'elle a été violée puis, hospitalisée le lendemain, elle demande aux enquêteurs Benson et Amaro de ne pas enquêter sur son agression par peur de ternir sa réputation de femme officier. En raison de l'alcool consommé, elle se souvient qu'elle a passé la veille avec des partenaires de sa caserne et, délaissée par eux avant le couvre-feu, elle a continué à danser toute la nuit avec les cuistots mexicains du pub, soit probablement ses agresseurs car il s'agit d'un viol collectif qu'elle a subi. Interrogés, ces derniers guident les inspecteurs vers ses camarades qui l'ont raccompagnée et qui étaient très tactiles avec elle lorsqu'elle était alcoolisée. Cependant, en se rendant à la base de la Marine pour questionner ceux qui l'ont entourée avant d'être agressée sexuellement, l'Unité spéciale est stupéfaire d'entendre ses trois confrères, Lipitt, Wooten et Graver, se désolidariser d'elle en la dénigrant, soit en la décrivant comme une allumeuse qui a l'alcool facile ou agressive quand un homme tente de la draguer. Quant à son commandant, William Taverts, il l'enfonce encore plus en proclamant à Cragen et Benson qu'Amelia est inapte de ses fonctions car elle ne respecte pas le règlement, c'est-à-dire le couvre-feu à honorer de près ou bien la consommation d'alcool à limiter. Dès lors, les enquêteurs se rendent compte que les Garde-côtes n'apprécient pas vraiment le sexe féminin par eux et, pendant ce temps, Albers renonce à porter plainte contre ses agresseurs. Après avoir désigné deux inconnus mexicains parmi plusieurs photos, qui ne sont pas ceux qui ont flirté avec elle, elle craque sous la pression de Benson et Rollins qui lui exposent les incohérences de sa version. En larmes, elle leur explique que ses trois frères d'armes ont abusé d'elle sous un pont près du bar et qu'ils l'ont maltraitée physiquement en même temps. Néanmoins, en retournant sur le site sur lequel elle travaille, l'Unité spéciale est hallucinée d'apprendre que Taverts a envoyé le trio de suspects en Somalie pour une mission. Déterminé à déceler leur ADN pour les comparer à ceux retrouvés dans Albers, Barba réussit à obtenir un mandat du Grand Jury pour les faire revenir d'urgence sur le sol américain. Au moment du prélèvement, deux d'entre eux, Lipitt et Wootern, dévoilent aux enquêteurs qu'ils ont bien couché avec elle et que leur rapport sexuel était bien consentant. De son côté, stressé et tremblant, Graver clame à Rollins qu'il était bien présent à leurs côtés mais qu'il n'a pas pénétré Albers. Au contraire, il lui a seulement tenu les bras lors de leur plan à trois. Anéantie par leur interprétation de son viol, Albers se résout à revenir sur sa plainte pour obtenir un procès pour qu'ils soient jugés. Soudainement, avant l'audience, lors de son entretien d'essai avec Barba et Benson qui lui rappellent que leurs avocats vont la rabaisser en raison de sa confusion et l'excès d'alcool qu'elle a bu, Albers est aussitôt arrêtée pour fraternisation, trouble à l'ordre et, étonnamment, adultères par des gardes militaires.

Conséquemment, Barba, Benson et Amaro soupçonnent les Garde-côtes d'étouffer l'affaire du viol en renvoyant Albers de leur base car elle aurait couché volontairement avec Lipitt, qui est un homme marié. Or, selon les lois de la Marine américaine, avoir une relation sexuelle avec un époux ou une conjointe est strictement punissable. En d'autres mots, si elle est jugée pour ces trois crimes, il n'y aura pas de condamnation pour ses bourreaux car le procès sera annulé. Approché une nouvelle fois par Benson et Cragen, agacé par leur enquête, Taverts leur avoue qu'il n'est pas responsable de son arrestation et qu'il faut chercher auprès de sa hiérarchie pour trouver le donneur d'ordre. En conséquence, l'Unité spéciale se trouve dans une impasse judiciaire car Albers risque de ne jamais obtenir justice pour sa tournante mais son kit du viol expose finalement trois ADN différents dont ceux de Wooten, qui a éjaculé en elle, et Graver qui lui a bloqué les bras griffés par l'enseigne. Mais Warner en a détecté un troisième qui n'est pas celui de Lipitt. Résolus à identifier le quatrième agresseur, derrière les barreaux, Cragen et Benson influencent Albers pour qu'elle le démasque pour procéder à son arrestation mais, terrifiée de perdre son grade et sa place parmi les Garde-Côtes, elle se retient de le faire. Jusqu'à l'arrivée de son père, un amiral respecté, qui la console et l'encourage à lever le voile sur le nom du dernier agresseur sexuel. D'abord paniquée face à son père à qui elle voulait cacher son viol, Albers retrouve du courage et leur souffle que Taverts a planifié son agression...

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Épisode 9 : Corde sensible[modifier | modifier le code]

Titre original
Rapist Anonymous (trad. litt. : « Un violeur anonyme »)
Numéro de production
328 (15-09)
Code de production
E1509
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Lawrence Kaplow
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,97 millions de téléspectateurs[12] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Alors que Benson et son compagnon Cassidy organisent un diner avec le médecin-légiste Warner, Fin, Amaro ainsi que leur capitaine Cragen et de sa petite amie Eileen pour fêter leur promotion en tant que sergent et inspecteur des Affaires Internes respectivement, Rollins accompagne son parrain des Joueurs Anonymes, Nate, à une réunion où il est aussi inscrit dédiée à des alcooliques qui se confient entre eux pour surmonter leur dépendance à la boisson puis vont boire un verre avec deux d'entre eux, Lena et Gene. Rapidement, Rollins éprouve de la compassion pour la jeune femme, à la fois fragile et visiblement instable. Peu de temps après, la détective passe la nuit avec Nate chez elle mais leur rapport sexuel est interrompu par quelqu'un qui sonne à sa porte. Surprise, elle voit Lena en pleurs au seuil de son appartement et, paniquée, elle lui confie qu'elle vient d'être violée par Gene. Avant de l'accompagner à l'hôpital, Lena lui raconte qu'ils ont couché ensemble dans la journée et qu'il est revenu dans la nuit pour la brutaliser sexuellement. Émue, Rollins la réconforte en lui certifiant qu'il s'agit bien d'une agression sexuelle à partir du moment où elle lui a demandé d'arrêter de la toucher et de la pénétrer, ce qu'il aurait refusé de faire. Néanmoins, un détail frappe l'inspecteur quand elle l'accompagne pour prélever un kit de viol, soit le fait que Lena l'ait présentée comme sa sœur aux infirmières. Dès lors, elle n'a pas le choix de parler de son cas à ses collègues qui interrogent aussitôt son amant, Gene. Avocat infidèle à son épouse qui s'occupe d'un camp de réfugiés à Haïti, il leur assure qu'il ne l'a pas violée tout en leur dévoilant des textos torrides prouvant une relation sado-masochiste consentie entre elle et lui. Lorsqu'il lui a proposé de la faire ramper à quatre pattes pour ensuite la sodomiser, elle lui a donné son accord. Or, questionnée par Benson et Rollins, Lena leur affirme qu'il l'a tout de même agressée sexuellement. Cependant, comme ces échanges démontrent un consentement, Barba ne souhaite pas inculper Gene pour viol parce que ces preuves discréditent les accusations graves de Lena. D'après lui, il est difficile de mettre en évidence son viol car elle lui a donné la permission de réaliser son fantasme de domination sur elle. Quant à Rollins, persuadée qu'elle ne ment pas et touchée par sa déception devant cette injustice judiciaire, Rollins conseille à Lena de rester loin de Gene, de ne plus l'appeler et de mettre un terme à leur liaison toxique puis passe la nuit avec Nate, qui s'avère être son sex friend, à son domicile. Un sommeil rompu par un appel de Fin qui alerte sa collègue que Gene s'est suicidé en sautant du toit de l'immeuble où vit Lena qui, stressée par son geste, confesse à Rollins qu'elle ignorait sa présence avant de lui révéler, malgré ses conseils, qu'elle l'a bien appelée car elle se sentait seule et, furax, il l'a blâmée au téléphone car elle lui gâchait la vie avec sa plainte pour viol. En revanche, l'autopsie de Gene garantit qu'il n'était pas seul avant de mourir car son pénis est recouvert de salive. En d'autres mots, il a très bien pu se donner la mort mais une vérité est certaine : Lena lui a fait une fellation avant son décès.

Suspectée de l'avoir poussé dans le vide après une dernière gâterie, les soupçons de l'Unité spéciale à l'encontre de Lena deviennent sérieux quand la femme du défunt, dont elle était au courant de ses penchants sado-masochistes qu'il explorait avec sa maîtresse qu'il a rencontrée aux Alcooliques Anonymes et non avec elle, lèvent le voile sur des e-mails de Lena qu'elle lui a envoyés qui établissent qu'elle était prête à tout pour briser leur couple pour n'avoir Gene que pour elle. De plus, elle ne supportait pas l'idée qu'il rompe avec elle pour l'épouser. Donc un mobile pour l'accuser de viol pour empêcher leur future union. Avant qu'il ne meurt, son épouse a également reçu un message audio de Gene qui lui fait part de sa peur envers Lena, devenue menaçante et dangereuse. Parallèlement, le gardien de l'immeuble de Lena explique aux inspecteurs qu'elle l'a suppliée de lui apprendre comment éteindre l'alarme de l'issue de secours, soit un prétexte pour s'envoyer en l'air sur le toit avec Gene plusieurs fois avant son meurtre. Le lendemain du crime, le concierge a remarqué qu'elle fonctionnait à nouveau contrairement à la veille où la pile avait disparu. Deux témoins qui permettent à l'Unité spéciale d'arrêter Lena pour avoir tué son amant. Au moment de son arrestation à sa résidence, Benson et Amaro sont étonnés de la voir en compagnie de Rollins qui, affectée par sa détresse psychologique, semble être devenue sa seule amie, une relation qui l'isole de ses collègues qui tentent de lui ouvrir les yeux sur la manipulation qu'elle exerce sur elle pour paraître innocente...

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Épisode 10 : Mauvais souvenirs[modifier | modifier le code]

Titre original
Psycho Therapist (trad. litt. : « Psychothérapie »)
Numéro de production
329 (15-10)
Code de production
E1510
Première diffusion
Réalisation
Michael Slovis
Scénario
Warren Leight et Julie Martin
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 8,81 millions de téléspectateurs[13] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Toujours traumatisée par l'agression et les sévices que lui a fait endurer le violeur en série William Lewis lors de sa prise d'otage, l'inspecteur Benson doit à présent les revivre pour le procès pour lequel il sera jugé pour tentative de meurtre et de viol, enlèvement et agression sur un officier de police. Déterminé à le condamner lourdement pour ses crimes une fois pour toutes, le substitut du procureur souhaite que son jugement regroupe à la fois l'assaut sur Benson, le viol de Liz Mayer et la mort de son mari qu'il a tué ainsi que celle du policier qu'il a abattu de sang-froid lors de sa fuite avec Benson. Malheureusement, comme ces faits se sont déroulés dans d'autres juridictions, le juge Kofax prend la décision de séparer les affaires pour que la Cour de New York ne s'occupe uniquement des accusations portées de Benson envers son bourreau. Étonnamment, son avocate Martha Marron indique à Barba que son client désire plaider coupable pour viol au premier degré et sodomie sur Benson pour lui éviter de refaire face à son traumatisme devant le jury. Or, révoltée par cette offre, la détective garantit à Barba qu'il ne l'a jamais violée car il n'a pas eu le cran de le faire. et, selon elle, il veut simplement l'humilier encore plus en racontant des choses qu'il invente pour la traîner davantage dans la boue d'autant plus que, comme sa défense, il théorise que l'Unité spéciale mène une vendetta personnelle contre lui car la justice l'a toujours blanchi pour ces abondants homicides souvent d'ordre sexuel. Même si Barba lui assure qu'elle n'aura pas besoin de témoigner au cas où il accepte ce marché, qui conduit aussitôt à une peine de 25 ans à perpétuité et probablement sa mort derrière les barreaux, Benson le rejette et désire faire face à son assaillant à la barre. Dès lors, à la suite du refus de Barba et de Benson, Lewis propose soudainement à Kofax de devenir son propre avocat pour piloter les audiences, ce qu'il autorise car il a tout à fait le droit de se représenter tandis que Marron reste à ses côtés en cas de conseil. Conséquemment, Barba s'aperçoit qu'il est prêt à tout pour continuer à s'acharner sur Benson pour lui faire peur et l'harceler continuellement tout en se faisant passer pour une victime. Dès le premier jour de la procédure judiciaire, deux mois après avoir matraqué à mort Lewis, Benson constate les dégâts de sa riposte sur le corps de son agresseur. En effet, son visage est balafré et il a de lourdes séquelles en raison de la violence de sa contre-attaque. Il est désormais sourd d'une oreille, à moitié aveugle et il boite difficilement. Particulièrement retors et provocant, Lewis réussit à discréditer ses collègues de travail en insinuant qu'ils ont fabriqué de fausses preuves à son égard pour le jeter en prison définitivement parce que ses précédents procès ont constamment abouti sur des non-lieux. Lorsqu'il interroge Amaro, afin de sous-entendre que Benson voulait coucher avec lui pour s’expérimenter auprès d'un homme qu'elle considère comme dangereux et pervers, Lewis lui rappelle que sa coéquipière l'a séduit lors d'un interrogatoire pour essayer qu'il lui fasse des aveux. En d'autres mots, selon ses insinuations, elle n'est qu'une policière qui charme des coupables pour les exciter voire les faire bander dans le but de satisfaire ses envies sexuelles. Stoïque, Amaro lui rétorque qu'il s'agit d'une tactique pour piéger les criminels déviants en se connectant émotionnellement à leur perversion dans l'espoir qu'ils confient leurs fautes. En outre, concernant la disparition du jeune flic qui a croisé sa route quand il était avec Benson, Lewis ose supposer au jury qu'elle l'a elle-même tué avec son arme à feu soit une façon de les convaincre qu'elle était sa complice follement amoureuse de lui. Face à sa manière de diriger intelligemment les débats, Barba s'effondre petit à petit en l'observant en train de conquérir la cour en dressant un portrait tordu et complètement faux de Benson qui serait une nymphomane vicieuse et meurtrière. Finalement, après avoir questionné et piégé les autres membres de l'Unité spéciale dont il a pointé du doigt leur obstination à chercher à le faire inculper coûte que coûte, Lewis écoute avec attention Benson qui, sous serment, ment en exposant sa version de la fin de son enlèvement. Effectivement, elle suggère qu'elle s'est libérée de ses liens, qu'elle l'a frappé avec une barre en fer du lit où elle était attachée, qu'elle l'a menotté et, enfin, qu'il est arrivé à les enlever avant de s'en prendre physiquement à elle. En somme, elle a agi en légitime défense en le battant avec l'objet contondant jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Voici donc son point du vue que Lewis décide de ne pas contredire pour l'instant.

Cependant, il s'avère que ce sont des mensonges car, en réalité, elle l'a sévèrement défiguré en le défonçant dans le but de le tuer alors qu'il était lié au lit avec les menottes. Il n'a pas pu se débattre contre elle ni résister à ses coups d'une extrême brutalité. D'où son choix de prouver au jury qu'il a été victime d'une violence policière abusive de la part de l'inspecteur Benson qui aurait abusé de son pouvoir pour ensuite faire croire à la police qu'elle s'est défendue contre lui en faisant disparaître les bracelets métalliques autour de ses poignets. Son procès tourne en sa faveur quand il convoque un docteur qui a examiné ses innombrables blessures qui l'ont abîmé et handicapé à vie. Son expertise démontre que Benson a voulu le tuer en détruisant partiellement ses poumons, sa tête ainsi que tous ses sens. Si elle désirait l'immobiliser en attendant la police, elle aurait très bien pu lui casser une jambe ou l'assommer. Toutefois, elle note que Benson l'a torturé en lui faisant ressortir des douleurs corporelles proche d'être mortelles. Puis quand Lewis assigne une femme de ménage qui est venue dans la maison de plage où il l'a retenue en otage avec sa fille et Benson, le violeur lui fait dire qu'il n'a pas été dérangeant avec elle et, témoin de leur rixe, que la détective à l'apparence irréprochable a acheté son silence en lui interdisant de parler à la police ou, sinon, les services de l'Anti-immigration lui retireront la garde de son enfance parce qu'elle n'est pas en règle avec l'administration... Lentement mais sûrement, Lewis gagne son procès en convaincant le jury que Benson est une manipulatrice et une flic indigne de ses fonctions qui s'est amourachée de lui de telle manière qu'elle l'a châtiée car il aurait repoussé ses avances à de nombreuses reprises...

[8]

Épisode 11 : Sur la sellette[modifier | modifier le code]

Titre original
Amaro's One-Eighty (trad. litt. : « Le Revers d'Amaro »)
Numéro de production
330 (15-11)
Code de production
E1511
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Kevin Fox
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,44 millions de téléspectateurs[14] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Lors d'une fête chez Benson, Cragen annonce à ses collègues Fin, Amaro et Rollins, ainsi qu'à sa petite amie Eileen, qu'elle restera sergent malgré son traumatisme causé par le viol qu'elle a subi par William Lewis. Dès lors, son équipe se réjouisse de cette nouvelle. Après avoir bu quelques verres, Rollins et Amaro choisissent de rentrer chez eux à pied et, en chemin, ils assistent à une course-poursuite au cours de laquelle un officier est renversé par un chauffeur de taxi. Alors que Rollins reste auprès de lui en attendant les secours, ce dernier avertit Amaro que sa partenaire, McKenna, pourchasse un individu et, malgré l'alcool consommé, celui-ci prend la décision d'intervenir. Dans le hall d'un immeuble, il retrouve McKenna et lui montre son badge pour la rassurer puis elle lui signale que le criminel est probablement armé. Résolue à l'arrêter, elle fonce dans un couloir où il se trouve et des coups de feu éclatent entre lui et la policière qui, blessée, est accroupie au sol. Conséquemment, Amaro passe à l'action tout en se couvrant contre un mur et tire à l'aveugle plusieurs fois sur le suspect. Au moment où Rollins débarque, Amaro le fouille et se rend compte que c'est un adolescent afro-Américain de 14 ans, Yusuf Barré, et, surtout, qu'il n'a aucune arme à feu sur lui. Hospitalisé comme Barré, dont la colonne vertébrale a été gravement affectée, Amaro fait face à sa représentante, Didi Denzler, qui s'interpose entre lui et l'infirmière qui tente de lui faire un prélèvement de son sang pour mesurer son alcoolémie. Pendant ce temps, protégé par le capitaine Toni Howard qui est la responsable des deux policiers qui ont poursuivi Barré, le cas d'Amaro s'aggrave lorsque le lieutenant Tucker des Affaires Internes, accompagné de sa nouvelle recrue Brian Cassidy qui n'est d'autre que le compagnon de Benson, décide d'ouvrir une enquête afin de déterminer si Amaro a agi en légitime défense ou non, d'autant plus que ses collègues ne parviennent pas à retrouver le pistolet de Barré. Petit dealer d'amphétamines, il aurait pris peur lors d'une passe avant d'être pourchassé par les flics. Devant le domicile de ses parents, il a été touché par balles sous les yeux de ses parents. Quant à son frère, également témoin, d'abord suspecté par l'unité spéciale d'avoir pris la fuite avec le revolver, il s'avère qu'il est innocent et qu'il a fui car il est terrifié par les policiers blancs depuis qu'il a vu Amaro s'attaquer à son cadet. Effectivement, représentant sa famille, le révérend Scott proclame aux enquêteurs qu'il s'agit d'un crime racial et qu'il le prouvera aux médias pour démontrer que la brutalité policière existe bel et bien à New York... Tout compte fait, représenté par Rita Calhoun, Amaro est interrogé par Tucker tout comme sa partenaire Rollins et les Affaires Internes s'acharnent à garantir qu'il a commis une faute car il a manqué de discernement en raison de son alcool dans son sang. Stoïque, abandonné par McKenna qui refuse de coopérer avec lui pour lui apporter son aide, Amaro leur certifie que Barré était armé et qu'il a fait le bon choix...

Malheureusement, une femme a filmé la fusillade et, devenue virale, la vidéo montre qu'Amaro lui demande de parler sa langue avant de la menacer avec son pistolet pour qu'elle parte. Or, sa voix a été trafiquée et Amaro est représenté comme un flic raciste. De plus, les expertises balistiques dévoilent que McKenna s'est blessée avec sa propre arme par un effet ricochet au moment où elle voulait tirer sur Barré tandis que le dealer n'a jamais été armé. Persuadée qu'il détenait un objet métallique sous sa veste, il s'agissait d'une boîte contenant des amphétamines... Bref, l'unité spéciale a cherché une arme à feu qui n'a jamais existé. Contraint de rendre son badge, Amaro est désormais sur la sellette et doit comparaître devant un juge qui refuse qu'il soit libéré sans payer une caution mirobolante. Halluciné par ce choix, son avocate pense qu'il s'agit d'une affaire politique orchestrée par le maire de la police et son nouveau procureur qui veulent attester que le racisme sévit dans la police. Après avoir sauvé sa mère et sa fille d'une fusillade dans sa maison qu'il a hypothéquée pour sortir de prison, menée par de jeunes Noirs qui veulent se venger du handicap à vie de Barré, Amaro brandit une batte de baseball pour les matraquer mais Benson, venue le consoler, parvient à l'arrêter avant qu'il ne commette l'irréparable. Surtout, son pétage de plombs est filmée par des passants... Renonçant à plaider coupable pour crime haineux, le substitut du procureur Derek Strauss s'oppose à son souhait d'être condamné pour mise en danger d'autrui suivi de son départ de la police et, décidé à le faire tomber pour racisme, constitue donc un Grand Jury pour essayer de l'inculper pour ce motif racial qu'il renie...
Commentaires

À la fin de l'épisode, le capitaine Donald Cragen, interprété par Dann Florek, annonce à son équipe qu'il prend sa retraite pour effectuer un tour du monde avec sa compagne, Eileen. Cependant, il apparaît de nouveau dans l'épisode 21, Double vérité de la saison 16 où il accepte d'aider son ancienne équipe pour une affaire non résolue. Sa dernière apparition sera dans l'épisode 6 de la saison 23.

De plus, à partir de cet épisode, promue sergent, Olivia Benson est le dernier personnage du casting originel à perdurer aussi longtemps.

[8]

Épisode 12 : Victime ou criminelle[modifier | modifier le code]

Titre original
Jersey Breakdown (trad. litt. : « Une défaillance à Jersey »)
Numéro de production
331 (15-12)
Code de production
E1512
Première diffusion
Réalisation
Jonathan Herron
Scénario
Céline C. Robinson
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,68 millions de téléspectateurs[15] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

En pleine nuit, deux jeunes hommes, Jeff et Tommy, aperçoivent une adolescente mineure de 16 ans, Erin, évanouie dans la rue et l'un d'entre eux tente de la violer avant qu'un éboueur s'interpose entre elle et lui. Ils sont finalement tous arrêtés lorsqu'un officier de police, Kenneth Parker, arrive pour tous les séparer. Désormais sergente à la suite du départ de Cragen, Benson rend visite à la victime avec Rollins mais, malheureusement, elle refuse de coopérer avec elles pour leur raconter ce qui s'est passé. Pendant ce temps, administré au travail de bureau à la suite de la fusillade où il a tué un Noir, finalement acquitté pour sa mort, Amaro interroge les trois hommes avec Fin et ces derniers se contredisent car le duo d'amis accusent le bon samaritain d'avoir essayé de l'agresser. Tout compte fait, le kit de viol révèle que celui-ci est innocent et qu'ils sont donc trahis par la salive de Tommy retrouvée sur les seins d'Erin. Cependant, son acolyte Tommy le balance mais précise qu'il ne l'a pas violée. Or, du sperme a été détecté dans son vagin et ce n'est pas celui de son copain. En d'autres mots, elle a été agressée sexuellement par quelqu'un d'autre qui, après l'avoir attaquée, l'a jetée sur le trottoir avec les vêtements déchirés et des bleus sur son corps. Alors que Benson et Rollins veulent la réinterroger pour la pousser à parler, elles apprennent qu'elle a fui de l'hôpital et, grâce à son permis de conduire, la pistent pour se rendre compte qu'elle a utilisé les papiers d'une amie qui s'appelle Erin pour travailler en tant que serveuse dans une boîte de strip-tease louche. Après avoir nié la connaître, son directeur, Perry Cannavaro, assure aux enquêteurs qu'il protège toutes ses employées, qu'elles soient derrière le bar ou strip-teaseuses, et les envoie vers un barman pour obtenir l'adresse de l'usurpatrice, Clare Wilson, qui, selon lui, n'a pas pu être violée. Malheureusement, au moment où Rollins et Fin toquent à sa porte, elle fait une overdose de somnifères. Après un lavage d'estomac, elle confie à Benson et Rollins qu'un invité VIP a bien abusé d'elle sexuellement tout en leur prétextant qu'il n'était pas attiré par les effeuilleuses. Pourtant, elle semble être effrayée de révéler son nom parce qu'il célèbre et intouchable à ses yeux. En outre, elle leur explique que sa mère l'a mise à la porte pour une histoire de famille et qu'elle a trouvé refuge dans le club de Cannavaro où elle a obtenu un job de serveuse. Par peur de perdre son emploi, elle refuse donc de dénoncer son violeur. Touchées par son cas, Benson et Rollins lui trouvent une place dans un foyer pour adolescentes mais, soudainement, des policiers du New Jersey viennent l'arrêter pour fraude bancaire et vol qualifié. Une arrestation légitime autorisée par un procureur d'Hudson, Bobby Masconi. Dès lors, Clare est à la fois victime d'un viol dont le coupable court toujours et criminelle d'un fait très grave survenu dans une boîte de nuit du New Jersey, détenue par Cannavaro.

Questionné sur le viol, par amitié, Cannavaro dédaigne de lever le voile sur celui qui a violé l'adolescente. Afin de la ramener à New York pour continuer à enquêter sur son viol, le substitut du procureur Barba collabore avec la procureure fédérale Connie Rubirosa pour la faire témoigner devant un Grand Jury pour coincer Cannavaro, impliqué dans un trafic sexuel de grande ampleur sur lequel elle travaille en douce où il engagerait des fugueuses mineures comme Clare, pour ensuite les offrir à des invités importants qui peuvent les violer en toute tranquillité dans sa boîte de nuit. D'abord réticent à annuler l'accusation contre Claire pour escroquerie dans le New Jersey, d'autant plus qu'elle a été manipulée par Cannavaro, Masconi parvient à obtenir une audience avec le juge Dolan et le substitut, qui n'est d'autre que sa femme. Néanmoins, même si un autre juge de New York a signé un mandat pour la ramener à New York, Dolan le rejette et condamne l'adolescente à une peine de prison dans un établissement pénitentiaire pour ados. Surpris, Barba se rend compte que Dolan et Masconi font tout leur possible pour la garder hors de la juridiction de New York pour annuler son témoignage contre Cannavaro, entretemps arrêté pour trafic sexuel et complice de viol lors d'une descente de police, accompagnée de plusieurs départements judiciaires pour lever le voile sur ses méthodes de travail, dans son club où il engage des mineures. Face à cette corruption généralisée où des puissants exploitent sexuellement des filles paumées pour ensuite les faire taire en les envoyant en prison ou dans des centres pour mineures où elles sont maltraitées pour se couvrir, Benson prend petit à petit ses marques de sergent et elle saisit vite que certains ajustements s'imposent avec ses partenaires, dont Amaro qui lui demande de le laisser repartir sur le terrain, dont la relation change en raison de son pouvoir sur eux...
Commentaires

Dans cet épisode, l'Alana de la Garza reprend son rôle du procureur fédéral Connie Rubirosa qu'elle interprétait déjà dans la série mère New York, police judiciaire et celle dérivée, Los Angeles, police judiciaire. Elle seconde l'unité spéciale pour démanteler un réseau de trafic sexuel dans une boîte de nuit où le propriétaire offre ses employées mineures à des hommes puissants de la justice.

De plus, au début de l'histoire, l'officier Kenneth Parker, toujours joué par Matt Wood, arrête trois hommes qui se battaient face à une adolescente évanouie à la suite d'un viol. Il apparaît dans l'épisode 4, Opération d'infiltration, de la même saison où il était le collègue de plusieurs policiers qui raccompagnaient des femmes ivres à leur domicile pour les violer.

[8]

Épisode 13 : Amour vs Loyauté[modifier | modifier le code]

Titre original
Betrayal's Climax (trad. litt. : « L'Apogée de la trahison »)
Numéro de production
332 (15-13)
Code de production
E1513
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Jill Abbinanti
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 7,59 millions de téléspectateurs[16] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Au moment où l'inspecteur Benson est promue au grade de Sergent lors d'une cérémonie, Fin et Rollins doivent s'absenter d'urgence pour enquêter sur la disparition d'une adolescente de 16 ans, Avery Capshaw, survenue après qu'elle a organisé une fête chez elle en l'absence de ses parents. Revenus d'un mariage, issus d'une classe aisée, ces derniers déduisent immédiatement qu'elle a été agressée, d'où une présence de son sang sur leur lit, puis enlevée. Surtout, ils les informent qu'elle sortait avec un jeune homme d'un quartier défavorisé, Manny, qui étudie avec elle dans une école pour surdoués. Rapidement, les amis d'Avary leur révèlent que son petit ami faisait régulièrement l'école buissonnière et qu'ils se sont séparés depuis peu de temps. Quant à Amaro, en fouillant dans les affaires de Manny qui habite avec sa grand-mère dont il a la charge, il trouve une casquette et un collier appartenant au gang BX9. Tout compte fait, l'Unité spéciale théorise immédiatement qu'il en fait partie et qu'il a probablement enlevé la fille qu'il aime dont les parents ont tout fait pour les isoler l'un de l'autre. Grâce à un membre du BX9 qui accepte de collaborer avec Amaro qui le menace d'envoyer à ses amis une photo qu'il a prise avec lui pour faire semblant d'être copains, le sergent Benson et son équipe parviennent à localiser Manny. Interrogé au commissariat, il leur souligne qu'il a bien passé la soirée avec Avery, rien de plus comme s'il s'obstinait à leur cacher le sort réservé à son ex. Pourtant, la police est alertée lorsqu'elle s'apprête à se jeter d'un toit pour se donner la mort. Convaincue que Manny ne vit plus, Rollins tente de la dissuader de mourir en lui signalant qu'il est toujours vivant mais, peu certaine de son information, Avery saute heureusement dans une gigantesque bouée installée par les policiers pour amortir sa chute. Hospitalisée, traumatisée, Avery narre à Benson et Rollins qu'elle était bien avec son ancien petit ami la veille, qu'elle continuait à le voir en secret malgré l'interdiction de ses parents, pour faire les devoirs ensemble avant que trois autres hommes armés ne débarquent chez elle. Excités, ils l'ont violée sous les yeux de Manny qui, impuissant, n'a rien pu faire pour la sauver car le gang BX9 le visait avec une arme à feu. En larmes, tétanisée, Avery leur confie également qu'elle a eu plusieurs orgasmes et qu'elle s'en veut terriblement. Or, pour la déculpabiliser, Benson et Rollins lui font comprendre qu'ils étaient involontaires puisqu'il s'agit d'une réaction physique qu'elle ne peut pas contrôler. À propos de sa tentative de suicide, elle leur garantit qu'elle pensait vraiment que Manny était mort car ses bourreaux lui ont juré qu'ils l'avaient tué. Au moyen des empreintes retrouvées dans sa maison, le trio agresseurs est interpellé : le chef des BX9, Carlos Hernandez, et deux de ses acolytes qui se vantent sur Internet d'avoir fait joui une Blanche. Aussitôt arrêtés, ils avancent aux inspecteurs qu'elle était pleinement consentante et que Manny les a invités chez elle pour une tournante.

Néanmoins, Avery est surprise que Manny lui rejette la faute de son viol collectif. En effet, poussé par l'Unité spéciale à témoigner contre ses amis du BX9 qu'il a rejoint après la mort de son frère Jesus qui s'est sacrifié pour Hernandez, l'adolescent refuse de les dénoncer par loyauté. Selon lui, humilié en voyant son ex se faire violer, elle a pris plus de plaisir qu'avec lui au lit, ignorant qu'elle peut avoir des orgasmes contre son gré qu'elle ne maîtrisait pas. Conséquemment, il la rejette au point de la mépriser pour l'avoir rabaissé. Choquée de son attitude, Avery culpabilise encore davantage pour sa jouissance réflexe et, amoureuse de lui, décide de le confronter en prison, où il est emprisonné pour complicité de viol car il renonce à trahir sa seconde famille. Malgré leur amour réciproque, alors que Avery lui réitère qu'elle ne pensait qu'à lui pendant son viol, Manny lui démontre son dégout pour son comportement car il est décidé qu'elle prenait réellement son pied avec ses amis. Du coup, se sentant trompé et toujours loyal avec son gang, Manny ne s'exprimera pas lors du procès contre le BX9 contrairement à Avery qui, plus courageuse que lui, donnera sa version de son agression sexuelle. Malheureusement, après avoir subi une attaque physique avec ses parents par d'autres membres du BX9 pour les intimider, Avery recule et abandonner sa plainte contre ses trois assaillants qui, faute de preuves et de témoins, risquent de retrouver la liberté...

[8]

Épisode 14 : À la recherche de l'orphelin[modifier | modifier le code]

Titre original
Wednesday's Child (trad. litt. : « L'Enfant du mercredi »)
Numéro de production
333 (15-14)
Code de production
E1514
Première diffusion
Réalisation
Laura Belsey
Scénario
Peter Blauner
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,24 millions de téléspectateurs[17] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

De retour d'un voyage d'affaires en Finlande, docteur aux Nations Unies, Tom Moore rentre chez lui à New York et remarque immédiatement que son petit garçon, Nicky, n'est pas dans son lit et qu'il est porté disparu. Quant à sa femme, Lisa, elle dormait au moment de sa disparition. Appelée sur place, l'unité spéciale est aussitôt alertée par le père de Nicky qu'il s'agit d'un enfant adopté, un orphelin issu de Géorgie, et qu'il a des troubles comportementaux ou bien affectifs qui le rendent agressifs et ingérable au point de ne pas être scolarisé dans une école. Surtout, il est diabétique et un manque d'insuline peut lui être fatal dans les prochaines heures s'il ne reçoit pas sa dose nécessaire pour contrôler sa glycémie grimpante. En écoutant la mère, Benson pense qu'il a fugué en raison d'une fenêtre ouverte dans sa chambre et de son comportement instable. Leur dernier moment passé ensemble était un séjour dans le Connecticut avant de revenir à New York mais un type chargé du stationnement des voitures dans le quartier raconte aux enquêteurs qu'elle est bien partie avec Nicky... sans revenir avec lui quelques jours plus tard. Trahie par une photographie d'un péage sur un pont près du Connecticut, Lisa craque et s'effondre en larmes tout en dévoilant à Amaro ainsi qu'à Benson qu'elle était à bout et qu'elle s'est débarrassée de lui. Inquiète à l'idée qu'elle l'ait tué parce qu'elle est dépressive, le duo de policiers décident d'organiser une confrontation entre le couple pour que son mari la pousse à dévoiler ce qu'elle a fait de l'orphelin. En pleurs, elle lui reproche d'être toujours absent et qu'elle n'en pouvait plus de s'occuper d'un enfant aussi violent et incontrôlable que Nicky. Dès lors, elle a pris la décision de le placer, tout en le vendant légalement, dans un centre d'enfants au Connecticut pour qu'une autre famille d'accueil s'occupe de lui tout en fournissant à la directrice de l'insuline pour son diabète. Malheureusement, il s'avère que Nicky est tombé entre les mains d'un couple pervers, les Pearson, qui adopte des mineurs abandonnés par leurs premiers parents adoptifs pour les mettre en scène dans des vidéos pédopornographiques. En changeant régulièrement d'identité pour paraître normaux et fiables auprès des Services Sociaux, les Pearson ont rapidement pris la fuite en voyant que la disparition de Nicky est relayée dans les médias et par l'Alerte Amber... Dans leur maison, les inspecteurs retrouvent son pyjama bleu et une vidéo où les ravisseurs tentent de le manipuler pour qu'il se livre à des rapports sexuels avec deux autres filles qu'ils ont adoptées quelques années plus tôt... Le temps presse pour le sauver d'autant plus que sa glycémie s'élève d'heure en heure...

Alors que le directeur de l'information publique du maire de la ville met la pression à Benson pour qu'elle règle cette affaire le plus vite possible, l'inspectrice est toujours hantée par son violeur William Lewis et, effrayée d'être enceinte par ce dernier, fait un test de grossesse pour se rassurer. Finalement, il est négatif. En couple avec Cassidy, Benson fait part de son désir d'être enceinte de lui à son thérapeute. Au cours de son enquête, elle découvre avec stupéfaction que les Pearson ont également enlevé un bébé car l'époux a voulu faire plaisir à sa femme pour la consoler de la perte de son fœtus dû à son alcoolisme. En quête de maternité, Benson s'attache immédiatement à ce nourrisson inconnu...
Commentaires
Bien qu'il ne soir qualifié que de "bébé", il s'agit de l'introduction du personnage de Noah, qui sera par la suite adopté par Olivia Benson.

[8]

Épisode 15 : Fin de la plaisanterie[modifier | modifier le code]

Titre original
Comic Perversion (trad. litt. : « Perversion comique »)
Numéro de production
334 (15-15)
Code de production
E1515
Première diffusion
Réalisation
Alex Chapple
Scénario
Brianna Yellen
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 7,78 millions de téléspectateurs[18] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Lors d'une soirée organisée sur un campus entaché par une ancienne direction qui a couvert de nombreux viols, un célèbre humoriste, Josh Galloway, donne une représentation devant un public mixte. Connu pour ses blagues sur le viol, ce dernier les enchaine avant d'être conspué par un groupe de jeunes féministes qui ont monté une association pour dénoncer les agressions sexuelles qui se déroulent dans leur université. Ancienne victime, Renée Clark le confronte et lui rappelle qu'il est malsain de blaguer sur les viols que subissent de nombreuses étudiantes. Moqueur et insensible, adoré par ses fans qui l'applaudissent, Galloway l'humilie sur scène en lui souhaitant méchamment d'être violée par plusieurs hommes pour qu'elle change d'avis sur le non-consentement. Choquée, rabaissée devant une foule hilare, Clark s'en va avec ses amies tandis que Galloway continue à faire son show. Alors qu'elle rentre seule dans sa résidence, Clark est attaquée par deux étudiants fans de l'humoriste, qui ont filmé son spectacle, qui lui proposent de la violer ensemble mais celle-ci riposte et parvient à se débattre. Traumatisée, elle se rend immédiatement à l'unité spéciale pour dénoncer ses agresseurs et théorise à Benson et Rollins que Galloway les a incités à tenter de l'agresser sexuellement lors de son one-man show. Arrêté, le duo affirme aux inspecteurs qu'il voulait simplement rigoler en lui faisant croire qu'ils allaient passer à l'acte. Malgré leur bêtise, le substitut du procureur Barba affirme aux enquêteurs qu'il est difficile de les inculper pour tentative de viol car ils ne peuvent pas démontrer les intentions de Galloway, c'est-à-dire de pousser ses fans à s'en prendre sexuellement à Clark. Surtout, faisant face à la détermination de Benson et Rollins qui veulent prouver que Galloway est dangereux, Barba les prévient qu'il a le droit à la liberté d'expression et que ses farces n'ont rien d'illégal. Interrogé dans sa chambre d'hôtel, toujours aussi sarcastique et nargueur, celui-ci nie toute implication dans l'agression de Clark et se protège, comme l'anticipait Barba, derrière son droit à blaguer sur le viol. Rusé, il se proclame satiriste et annonce qu'il n'a aucune influence sur le comportement de ses fans qui, selon l'unité spéciale, le prennent au premier degré lorsqu'il déconne sur les violences sexuelles. Selon lui, il facilite en aucun cas le viol. Invités à sa deuxième représentation sur le campus par Galloway, Fin, Rollins, Benson et son petit ami et ancien collègue Cassidy sont ahuris de le voir en train de se moquer d'eux en continuant à inciter son public à violer les jeunes femmes pour s'éclater au lit. Pourtant, ivre, il disjoncte et sous-entend qu'il a violé une femme la nuit précédente dans sa suite et qu'elle était beaucoup trop alcoolisée pour s'en apercevoir. Dégoutés par ses provocations, Benson et son équipe s'en vont jusqu'au moment où une jeune fille, Carly, les accoste à la sortie pour leur avouer que Galloway parlait d'elle car elle était effectivement avec lui la veille... Tétanisée par ses aveux, elle leur fait part d'un doute. Elle pense qu'il l'a violée.

Au commissariat, elle révèle à l'unité spéciale qu'elle fait partie d'une association qui a invité Galloway à se produire sur le campus. Sous l'influence de l'alcool lors de son show, elle l'a ensuite dragué, bu des verres avec lui puis ils se sont rendus dans sa chambre d'hôtel. Victime d'un black-out, elle leur relate qu'elle s'est réveillée en pleine nuit au moment où Galloway la sodomisait dans son sommeil. Le lendemain, afin d'acheter son silence, il l'a couverte de cadeaux de luxe et dévoile aux enquêteurs qu'il en garde des sacs dans sa chambre d'hôtel. Malheureusement, éméchée lors des faits au point d'avoir une mémoire floue, Barba certifie à l'unité spéciale qu'il ne prend aucun risque pour intenter un procès contre Galloway car Carly ne sera pas prise au sérieux par le juge et le jury car elle était entre deux vins. Pourtant, Benson et ses hommes parviennent à découvrir que l'un de ses spectacles a été annulé dans une autre ville car une jeune fille, Audrey, a porté plainte contre lui pour viol avant de se rétracter. Une fois encore, celle-ci leur montre les mêmes présents qu'il lui a offerts pour la faire taire. Convaincue qu'il est un prédateur sexuel qui profite de sa notoriété d'humoriste pour séduire les femmes pour ensuite les violer tout en avançant publiquement par l'humour qu'il se s'agit pas d'un crime, Benson persuade Barba de l'arrêter pour le viol de Carly qui porte plainte contre lui, contrairement à Audrey. Conséquemment, menotté devant des caméras de télévision, continuant à s'énoncer innocent, Galloway atteste dans les médias que l'unité spéciale le persécute pour ses blagues douteuses et qu'elle cherche à lui enlever son droit de s'exprimer ironiquement sur le viol... Très vite, Barba se rend compte qu'il risque sa réputation car Galloway et son avocate, Rita Calhoun, réussissent à faire croire aux Américains que les enquêteurs veulent avant tout le censurer pour son humour graveleux alors qu'ils s'acharnent à démontrer que c'est un violeur...
Commentaires
Seconde et dernière apparition de Renee Clark, interprétée par Skyler Day, dans la série. Victime d'un viol dans l'épisode 20 de la saison 14, elle est désormais à la tête d'un groupe de soutien pour les étudiantes qui ont subi une agression sexuelle sur un campus et, dans cet épisode, elle dénonce les agissements d'un humoriste qui s'y produit, dont la spécialité est de blaguer sur les viols et qui s'avère être un violeur.

[8]

Épisode 16 : Au-delà du sport[modifier | modifier le code]

Titre original
Gridiron Soldier (trad. litt. : « Un soldat sur le gril »)
Numéro de production
335 (15-16)
Code de production
E1516
Première diffusion
Réalisation
Jean de Segonzac
Scénario
John P. Roche
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,01 millions de téléspectateurs[19] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé
Criblée de dettes, cachant ses problèmes d'argent à ses collègues, Rollins est sollicitée par un ami d'enfance de leur ville natale, Loganville, qui lui demande de l'aide pour retrouver son neveu de 18 ans, Cedric, de passage à New York. Lycéen studieux, ce dernier a été invité par une prestigieuse université, l'Hudson, pour le convaincre de s'inscrire dans leur équipe de football. Cependant, depuis un dîner avec d'autres joueurs, il s'est mystérieusement volatilisé. Quant au coach Baker, déçu qu'il ait déjà promis sa signature à une écurie rivale, celui-ci déclare à Rollins et Fin qu'il s'inquiète également pour sa disparition d'autant qu'il a pris en charge son voyage en payant notamment ses billets aller et retour. Jamais reparti chez lui, chaperonné par un quarterback qui le décrit comme à la fois réservé et porté sur la boisson, il s'est évanoui dans la nature mais, grâce à son portable, il est finalement localisé en cellule pour avoir tabassé un homosexuel dans un bar gay. Or, risquant une lourde condamnation, nerveux et sur ses gardes, Cedric explique à Benson et Amaro qu'il n'aime pas les hommes et, après la fête sur le campus, qu'un taxi l'a déposé dans cet établissement car, averti par son client qu'il voulait se rendre dans un pub fréquenté par des sportifs, le chauffeur pensait qu'il recherchait de la compagnie masculine. Toutefois, dragué par un inconnu auquel il a violemment repoussé ses avances, il assume son agression tandis qu'Amaro remarque qu'il est rassuré par le silence des étudiants qu'il a rencontrés la veille. De son côté, son oncle affirme à Rollins qu'il n'a pas été élevé dans la haine ni la brutalité, ce qui la pousse à s'intéresser à sa visite de l'Hudson où elle et Amaro lèvent le voile sur un canular à caractère sexuel dont il a été victime quelques heures avant son arrestation pour crime homophobe...

[8]

Épisode 17 : Un pari risqué[modifier | modifier le code]

Titre original
Gambler's Fallacy (trad. litt. : « L'Erreur du flambeur »)
Numéro de production
336 (15-17)
Code de production
E1517
Première diffusion
Réalisation
Alex Chapple
Scénario
Julie Martin et Warren Leight
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,28 millions de téléspectateurs[20] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé
Endettée en raison de son addiction aux jeux d'argent, l'inspecteur Rollins se fourvoie dans un casino clandestin pour éponger ses échéances. Malheureusement, comme elle l'a rencontrée lors d'une précédente enquête liée à un réseau de prostitution, une serveuse la reconnaît et la dénonce aussitôt à ses supérieurs aux mains sales. Trahie, pour sauver sa vie, Rollins n'a pas d'autre choix que de collaborer avec ses patrons qui la manipulent en profitant de son statut de policière dans l'unique but de corrompre des preuves accablantes ou, surtout, une jurée pour qu'elle modifie son opinion sur un prisonnier sur le point d'être jugé. Prise au piège, terrifiée de perdre son emploi et d'être démasquée par ses collègues qui s'interrogent sur ses démons qu'elle dissimule avec des mensonges grossiers, Rollins devient progressivement une ripou pour rembourser ses créanciers qui la menacent de la balancer à sa hiérarchie si elle échoue ses missions au sein des forces de l'ordre. Cependant, alors que l'étau se resserre autour d'elle tandis que son coéquipier Amaro comprend qu'elle a besoin d'aide, Rollins perd pied quand elle est complice d'un viol malgré elle, perpétré par le chauffeur de la mafia qui la fait chanter...
Commentaires
Désormais serveuse dans un casino clandestin fréquenté par Rollins, ancienne victime d'un réseau de prostitution démantelé par l'Unité spéciale, le personnage de Clare Wilson apparaît dans l'épisode Victime ou criminelle de la même saison où elle rencontre l'inspecteur Rollins, qu'elle dénonce ici à ses patrons quand elle la surprend en train de flamber à l'une de leurs tables de jeux de cartes.

[8]

Épisode 18 : Le Pouvoir de la presse[modifier | modifier le code]

Titre original
Criminal Stories (trad. litt. : « Des histoires criminelles »)
Numéro de production
337 (15-18)
Code de production
E1518
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Peter Blauner
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,28 millions de téléspectateurs[20] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Célèbre journaliste du New-York Ledger, auréolé de deux Pulitzer, le chroniqueur Jimmy McArthur est autorisé par la direction de l'unité spéciale de suivre le travail de l'équipe du sergent Benson qu'il souhaite interroger pour dresser un portrait d'elle dans son journal pour dépeindre ce qu'est une femme forte, en raison de son rétablissement hâtif après s'être fait violée par William Lewis. D'abord réticente, elle accepte de se confier à lui mais leur entretien est rapidement avorté par une affaire d'agression sexuelle. En effet, à Central Park, une jeune femme musulmane, Heba, a été retrouvée dans un piteux état et elle a été violée par, selon elle, deux hommes racistes qui l'ont injuriée tout en l'humiliant en tenant des propos discriminatoires. Bénéficiant d'un accès total, McArthur en profite pour s’incruster dans leur enquête et, manipulé par certaines sources provenant de la police, interroge la famille avant les inspecteurs qui s'avèrent être dépassés par son excitation de tout savoir avant eux. Dès lors, influencé par des rumeurs issues de la police qui remet en doute son témoignage, McArthur proclame qu'il s'agit d'un crime haineux et qu'elle a inventé son viol. Or, de son côté, défendue par le représentant Curtis Scott, Heba confesse à Rollins et Amaro que, après un gala où elle passé la soirée dans l'entreprise de son frère en sa compagnie, elle a bien été agressée sexuellement dans le parc et que ses agresseurs sont des racistes qui lui ont volé la virginité. Pourtant, entourée par sa famille musulmane, elle souhaite tourner la page car l'honneur de ses proches est désormais souillé. En vérifiant son récit, l'unité spéciale parvient à prouver qu'elle a menti sur le déroulement de son agression sexuelle. En effet, une vidéo de surveillance publique la montre en panique et dévêtue dans les rues de New York peu de temps avant que des policiers ne la retrouvent débraillée dans le parc. Trahie par cette preuve accablante, Heba réitère sa version des faits et, convaincue par Scott que la police n'est pas de leur côté car elle pense que sa fille ment, sa mère vire Rollins et Amaro de leur maison. Tout compte fait, déterminé à afficher la victime comme une menteuse, McArthur obtient leur vidéo et la publie en une de son journal titré "Fausse rumeur". Malgré tout, le frère d'Heba fait confiance à l'unité spéciale et leur souffle qu'il est parti du gala tout la laissant seule avec la secrétaire de son boss, Elias Kemp Jr...

Furieuse de voir que McArthur crucifie la victime en une des journaux, Benson le confronte dans son bureau en lui demandant d'avoir accès à ses sources qui continuent à lui fournir de fausses informations qu'il ne vérifie pas. Mais, persuadé d'avoir un scoop, il reste sur sa position et continue à la lyncher en traitant Heba de mythomane. Alors que l'affaire s'envenime dans les médias où le révérend Scott accuse McArthur et la police de la re-victimiser au point de ne pas la prendre au sérieux, Benson parvient à faire parler Heba qui raconte une nouvelle version de son viol. Invitée par le boss de son frère dans son bureau à la fin du gala, Hiba est tombée dans ses mains ainsi que celles du meilleur ami de Kemp qui l'ont violée et rabaissée en volant son voile. Effrayée de porter plainte contre le richissime Kemp, elle refuse de témoigner lors d'un futur procès. En inspectant sous ses ongles, le légiste Warner détecte des fibres d'un tissu provenant d'un tapis particulier qui semble être celui du cabinet de Kemp où, venu l'interroger tout en enlevant ses chaussures pour satisfaire son ordre, Fin en récupère sur ses chaussettes. Cette fois-ci, elle ne ment plus car elle était bien avec lui. En outre, Warner prévient les enquêteurs que McArthur est déjà passé chez elle avant eux et qu'il fouine partout pour discréditer le viol d'Heba... Abattue par sa perspicacité à clouer Heba au pilori car il pense qu'elle ment sans arrêt sur ce qu'elle aurait subi, Benson est avertie par le substitut Barba que le journal de McArthur a été racheté par le père d'Elias Kemp Jr. peu de temps avant le viol et, déterminée à défendre Heba de ses attaques, théorise qu'il est à la solde de cette famille fortunée...

[8]

Épisode 19 : Enfance occultée[modifier | modifier le code]

Titre original
Downloaded Child (trad. litt. : « Une enfance occultée »)
Numéro de production
338 (15-19)
Code de production
E1519
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Jill Abbinanti
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,90 millions de téléspectateurs[21] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Alors que Benson s'intéresse de près au bébé sans parents, contaminé par une infection virale et rejeté par plusieurs familles d'accueil, qu'elle a découvert lors d'une affaire de pédopornographie dont elle a arrêté les responsables, dans l'unique but de tenter de l'adopter pour le retirer des Services Sociaux d'autant plus qu'elle entre en conflit avec son compagnon Cassidy qui regrette qu'elle consacre trop de temps à son métier, Benson est appelée par ses collègues au bas d'un immeuble où une petite fille est sur le point de tomber du balcon de l'appartement dans lequel elle vit. Finalement sauvée de justesse par la police, l'enfant, Maddie, annonce aux enquêteurs que sa mère, Jenny Aschler, l'a enfermée avec suffisamment de nourriture pour se nourrir le temps de son absence qui doit durer deux jours. Or, en faisant des recherches pour rapidement l'intercepter, l'unité spéciale découvre que Jenny est actuellement en prison pour vol à l'étalage. Interrogée pour qu'elle donne des explications sur sa négligence qui a failli coûter la vie à Maddie, Jenny s'avère être une femme troublée et instable psychologiquement. Selon elle, si elle a pris le choix de la laisser seule à son domicile sécurisé par plusieurs verrous sur la porte d'entrée, c'est parce qu'elle ne voulait pas la confier à son ex petit-ami, un certain Gary, qu'elle soupçonne de pédophilie. Franc et brutal, ce dernier avoue à Fin et Amaro qu'il frappait Jenny et sous-entend que son frère, qui n'est d'autre que le premier mari de la mère désormais célibataire, s'est débarrassé d'elle en l'autorisant à coucher avec elle. Surtout, il insinue qu'il la violait régulièrement ce que confirme Jenny qui, sortie de sa détention, affirme qu'il prenait du plaisir à l'agresser sexuellement car, d'après lui, un homme peut violer sa conjointe en toute tranquillité car ce c'est pas un crime. Hallucinés par la désinvolture de Gary, Benson et ses collègues décident de soutenir Jenny pour qu'elle récupère sa fille, actuellement placée dans un foyer, tout en inculpant Gary pour violence conjugale et viol. Influencé par Barba, Fin et Amaro parviennent à faire répéter à Gary qu'il la viole pour l'emprisonner afin de l'empêcher d'obtenir la garde de Maddie. Pourtant, convaincue que Jenny est effrayée par la gent masculine depuis ses mésaventures avec Gary et son frère, Benson demande à son thérapeute, le docteur Lindstrom, de la consulter en sa présence pour l'aider à déterrer son passé. Après avoir révélé que son premier conjoint, qui purge une peine de prison pour drogues, la prostituait à Gary et à d'autres hommes alors qu'elle était encore mineure, soit à 14 ans, Jenny prend peur en évoquant son enfance et se bloque...

Pour le sergent Benson et son équipe, Jenny souffre d'un trouble post-traumatique et elle s'efforce à ne plus se souvenir de ses premières années. Après avoir coupé les ponts avec Jenny, sa mère révèle à Fin et Amaro qu'elle était nymphomane déjà petite et la traite de "salope". Grâce à des photos d'elle enfant qu'elle leur donne, l'unité spéciale met la main sur des photos érotiques de Jenny en maillot de bain et d'autres clichés obscènes pris par son beau-père quand elle était mineure. En outre, le FBI leur fait découvrir d'innombrables vidéos ou photographies pédopornographiques devenues virales depuis son enfance et, en raison de succès auprès des pédophiles, elles circulent toujours de site en site. Mondialement célèbre, Jenny était surnommée "Lacy l'inconnue" car elle n'a jamais été identifiée. Aujourd'hui, alors qu'elle suit une thérapie et un traitement médical pour soigner sa bipolarité, Jenny ignore tout de sa popularité que des violeurs d'enfant exploitent encore et encore en partageant par exemple ces vidéos où elle se fait violer par son beau-père ou autres photos pédopornographiques. Malheureusement pour elle, malgré les efforts du FBI, elles ne seront jamais supprimées d'Internet définitivement... Bouleversée par cette vie détruite, Barba prend l'initiative de la réparer en poursuivant tous ceux qui ont téléchargé ou téléchargent ces contenus avant de les partager sur la toile pour qu'ils lui reversent de l'argent comme le veut la loi. Comme son beau-père est décédé et qu'il ne peut plus l'indemniser et être jugé, Barba est prêt à tout pour lui donner financièrement un avenir meilleur avec sa fille mais elle doit avant tout se confronter à ces blessures d'enfance pour qu'elle confirme qu'elle est bien la Lacy en question...
Commentaires
En lien avec l'épisode 14 de la même saison, on découvre l'attachement d'Olivia Benson pour le "bébé" à travers son entretien avec la juge aux affaires familiales ayant tendu le verdict de replacement en foyer. Le projet d'adoption est alors sous-entendu, permettant enfin à Olivia Benson de réaliser son souhait d'avoir un enfant (bien que celui-ci ne soit pas naturel par le sang mais adoptif).

[8]

Épisode 20 : Roulette russe[modifier | modifier le code]

Titre original
Beast's Obsession (trad. litt. : « L'Obsession de la bête »)
Numéro de production
339 (15-20)
Code de production
E1520
Première diffusion
Réalisation
Steve Shill
Scénario
Warren Leight et Julie Martin
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 7,41 millions de téléspectateurs[22] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Juriste lors du procès de William Lewis, persuadée de son innocence, Bronwyn Freed-Wilkins rend visite au violeur en série en prison pour lui rapporter des gâteaux contenant du Propranolol pour ses crises d'anxiété. En les mangeant, Lewis s'étouffe et il quitte aussitôt Rikers pour être hospitalisé dans un hôpital. Déclaré mort, il se réveille, tue un garde devant sa chambre, viole une infirmière puis l'attache avant de prendre la fuite en tenue d'infirmier à bord de sa voiture. Désormais fugitif, il envoie un message au sergent Benson pour lui dire qu'elle lui manque... Issu du NYPD, le lieutenant Declan Murphy dirige temporairement l'unité spéciale et la place sous protection policière malgré son opposition. Déterminée à le remettre sous les verrous, Benson est maintenant sous les ordres de Murphy tandis que ses collègues et toute la police de New York traquent son agresseur qui sème le carnage en ville. Interrogée, Bronwyn certifie qu'elle est devenue son amie car elle pense qu'il n'est pas dangereux et que les médicaments dissimulés dans ses cupcakes proviennent de sa propre ordonnance médicale. Elle est donc mise hors de cause pour la duperie de Lewis qui est parvenu à faire croire qu'il était décédé pour mieux s'évader. À l'hôpital, Amaro et Rollins apprennent que sa psychiatre, Janice Cole, a ordonné son transfert dans cet établissement pour tenter de le secourir et, depuis, elle ne donne plus de nouvelles. Chez elle, l'unité spéciale la retrouve morte et sa fille aînée, Lauren, ligotée dans une armoire. Hospitalisée, traumatisée par le meurtre de sa mère et son agression sexuelle, celle-ci exige de parler à Benson car Lewis, qui l'a menacée de lui détailler également son viol, souhaite lui faire passer un message. Si elle veut retrouver sa petite sœur Amelia, qu'il a enlevée, en vie, elle doit révéler médiatiquement qu'elle a menti lors de son procès pour le faire condamner. En effet, pour le faire plonger, elle a affirmé qu'elle l'a frappé avec une barre de fer alors qu'il tentait de la tuer. Or, la vérité est qu'il était menotté et qu'elle déchaînée sur lui en le tabassant. Il ne s'agit donc pas de légitime défense mais bien d'une vengeance. Un mensonge qui pourrait lui coûter sa carrière et sa réputation. Pendant ce temps, prenant Amelia en otage, Lewis continue à changer de voiture et massacre des innocents sur sa route tout en narguant Benson en lui rappelant par téléphone qu'elle doit exposer ces affabulations au grand jour, ce qu'elle accepte de faire en direct, à la télévision, pour qu'il ne viole et tue pas Amelia. Lors de sa déclaration, elle annonce donc avoir menti pour se dédouaner de toute brutalité policière et demande, comme le désire Lewis, une nouvelle audience pour qu'elle soit également inculpée pour parjure sous serment afin qu'il soit rejugé...

Malheureusement, Lewis ne donne plus de nouvelles à Benson ni à l'unité spéciale. La chasse à l'homme est donc au point mort car il est intraçable. Contrainte de rentrer chez elle par Murphy pour qu'elle se repose, protégée par un gilet pare-balles, Benson et ses deux gardes du corps passent dans un bar où, résolue à sauver la vie à la petite fille d'autant plus qu'elle a reçu une photo d'elle enchaînée, Benson parvient à s'échapper et vole la voiture d'un passant pour se rendre à un rendez-vous en tête à tête avec Lewis pour l'affronter une dernière fois...

[8]

Épisode 21 : Perte de crédibilité[modifier | modifier le code]

Titre original
Post-Mortem Blues
Numéro de production
340 (15-21)
Code de production
E1521
Première diffusion
Réalisation
Michael Slovis
Scénario
Warren Leight et Julie Martin
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,20 millions de téléspectateurs[23] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Pour sauver la vie d'Amelia, le sergent Benson a décidé d'affronter Lewis seule et, dans un silo abandonné, ce dernier l'a obligée à jouer à la roulette rousse avec lui sous les yeux de son otage. Pendant ce temps, perdus dans le bâtiment, son équipe et le lieutenant Murphy les entendent grâce à la radio de Lewis qui leur fait écouter leur jeu mortel. Alors que la dernière balle était réservée à Benson, Lewis se rapproche d'elle et, gaucher, prend l'arme à feu avec sa main droite puis se tire une balle dans la tête devant le sergent qui, tétanisée par son geste et d'avoir échappé à la mort, se fige d'effroi tandis que ses collègues la détachent de ses liens. Hospitalisée, soulagée d'apprendre qu'il n'a pas violé Amelia, Benson n'a pas le temps de se remettre de ce suicide car elle fait désormais l'objet d'une enquête de la part du Lieutenant Tucker des Affaires Internes afin de déterminer si William Lewis s'est bien donné la mort comme elle le prétend. Face à Fin qui pense qu'il doit mentir pour la protéger en prétextant qu'il l'a bien vu se suicider, Murphy s'oppose à lui et lui demande, ainsi qu'à Rollins et d'Amaro, de ne pas affabuler car seule la vérité de Benson triomphera. Malheureusement, pourtant proche de Benson, le médecin-légiste Melinda Warner leur révèle que l'autopsie de son bourreau ne permet pas de savoir s'il s'agit bien d'un suicide ou bien d'un meurtre car il a changé de main pour faire croire que Benson l'a tué avec la sienne. De plus, son revolver contient ses empreintes et "ces circonstances indéterminées" poussent les Affaires Internes à enquêter sur son décès. Pourtant, étonnamment, le lieutenant Tucker refuse de croire Benson qui ne cesse de réitérer qu'il l'a piégée en choisissant le suicide car, avant sa mort, il lui a promis qu'elle allait se souvenir de son dernier geste toute sa vie. Dès lors, Tucker lui suggère d'affirmer qu'il s'agissait de légitime défense pour clore cette affaire une fois pour toutes mais, humiliée depuis son discours de mea culpa dans les médias, elle ne veut plus parjurer comme elle l'a fait lors de son procès en prétextant qu'elle s'est défendue contre lui alors qu'il était menotté. De leur côté, interrogés un par un, Murphy, Rollins et Fin sous-entendent qu'elle l'a tuée pour survivre et qu'ils ont tout entendu au moment où ils la recherchaient dans le silo, s'opposant à Amaro qui certifie à Tucker et au sergent Draper qu'il s'est bien tiré une balle et que sa collègue est innocente. Agacé par le fait que Benson se désire pas rejoindre sa théorie qui pourrait l'exclure d'une instruction judiciaire plus approfondie, Tucker la prévient que le procureur de Brooklyn peut lui faire perdre son emploi et l'emprisonner si celle-ci démontre qu'elle l'a abattue par vengeance. Or, elle a beau répéter qu'elle n'est pas impliquée dans sa mort, personne ne la croit sauf Amaro. Quant à son avocate, Rita Calhoun, elle lui confirme que le procureur fera tout pour exposer son usage excessif de la force qu'elle a avoué en direct à la télévision. Finalement, faute de preuves concrètes, Murphy lui apprend que son substitut Derek Strauss va faire appel à un Grand Jury pour savoir si elle s'est vengée en le tuant...

Au fil des interrogatoires, que ce soit celui de ses deux gardes du corps qui l'ont perdu de vue ou la jurée Bronwyn Freed-Wilkins qui dressent un portrait peu flatteur de Benson, c'est-à-dire une enquêtrice en quête de vengeance et brutale avec Lewis, Strauss parvient à faire dire à la petite Amelia qu'elle n'a pas assisté au suicide de Lewis car Benson lui exigeait de fermer ses yeux donc elle est incapable de dire si elle en a donc profité pour l'assassiner... Conséquemment, l'étau se resserre autour du sergent dont l'exposition de ses mensonges à la télévision l'a fait désormais passer pour une policière violente et barbare et, résolu à la faire tomber, Strauss s'inspire de cette image pour la discréditer encore plus lors de l'audience, à laquelle elle ne participe pas sous le conseil de son avocate, censée éclore sur sa condamnation pour le meurtre de Lewis qu'elle n'a pas tué...
Commentaires
Dernière apparition du violeur en série William Lewis, incarné par Pablo Schreiber, dans la série.

[8]

Épisode 22 : Place au doute[modifier | modifier le code]

Titre original
Reasonable Doubt (trad. litt. : « Un double raisonnable »)
Numéro de production
341 (15-22)
Code de production
E1522
Première diffusion
Réalisation
Alex Chapple
Scénario
Kevin Fox et Robert Brooks Cohen
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,34 millions de téléspectateurs[24] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

En plein tournage d'une série à succès, le producteur télévisé Frank Maddox est approché par le sergent Benson et le lieutenant Murphy qui veulent s'entretenir avec lui car sa fille de 8 ans, Chelsea, l'accuse de l'avoir violée dans l'appartement de son ex-femme, Catherine Summers. Dubitatif, Maddox nie les faits et informe les enquêteurs que Catherine et lui se battent pour obtenir la garde de leurs deux enfants, Chelsea et Daniel. Selon ce dernier, follement jalouse de sa petite sœur Rose qu'elle a surpris en train de faire l'amour avec lui, Catherine cherche à le détruire pour le discréditer aux yeux de la justice pour que Chelsea soit sous sa responsabilité. En visionnant une vidéo enregistrée chez le thérapeute de Chelsea où elle raconte ce qu'elle a subi, l'unité spéciale s'interroge sur la véracité de son récit car elle semble répéter un texte qu'elle récite à la perfection et dicté par sa mère. Rapidement, cette affaire devient médiatique et le clan Maddox se déchire dans les médias. Alors que Maddox est soutenu et défendu par sa nouvelle femme Rose, qui accuse son aînée Catherine de vouloir le salir car il a divorcé pour l'épouser alors qu'elle était encore adolescente, Catherine annonce aux enquêteurs qu'il opère toujours de la même façon. Quand il l'a rencontrée, il s'est mariée avec elle et l'a transformée en star avant de se rapprocher de sa sœur quand elle était mineure tout en lui promettant qu'il allait la rendre célèbre en la faisant jouer dans l'une de ses séries... Une promesse qu'il aurait faite à sa petite fille avant de s'en prendre à elle sexuellement. Interrogée sans sa mère, Chelsea réitère ses accusations auprès de Benson et lui assure qu'elle n'invente rien sous l'influence de Catherine. De leur côté, sa nounou certifie à Fin qu'elle a vu l'enfant à moitié dévêtue sortir de la buanderie, là où elle aurait été violée, tandis que son frère Daniel révèle à Rollins que son père l'ignore au profit de Chelsea qu'il chérit comme une poupée. Soutenu par son avocat, trahi par des empreintes sur la machine où laver où il aurait tripoté Chelsea, Maddox confesse aux inspecteurs qu'il y était avec sa fille mais qu'il ne l'a pas agressée. Quant à la dernière des Summers, Mavis, elle les informe qu'elle se doutait des penchants déviants de Frank car il s'avère être tactile avec les mineures, dont Rose, au point de poser des caméras partout dans l'appartement de Catherine et dans sa ferme pour le surveiller. Or, le seul endroit où il y en a pas est la buanderie où Maddox a probablement entraîné Chelsea pour la violer...

Face à toutes ces accusations accablantes, Maddox maintient sa version et continue à proclamer son innocence. Quand des photos sexy de Rose adolescente sont publiées sur Internet, il accuse Catherine de vouloir le faire passer pour un pédophile alors que Rose était consentante tandis qu'elle le soupçonne de les avoir publier pour l'humilier en jouant sur sa jalousie envers sa première cadette. La tempête médiatique devient de plus en violente et Frank riposte en l'attaquant en direct à la télévision en proclamant qu'elle est une mythomane ivre de vengeance car elle l'a pris en flagrant délit en train de la tromper avec Rose. Surtout, il l'incrimine pour avoir fait du lavage de cerveau à leur fille en lui faisant croire qu'il l'a violée... Lorsqu'elle découvre qu'il l'a enregistrée à son insu quand elle est venue sur son plateau pour insulter Rose et le charger pour viol devant toute son équipe avant de diffuser son coup de folie sur Internet, Catherine débarque à l'unité spéciale et porte plainte contre son ex pour obtenir un procès pour pédophilie et consanguinité. Malheureusement, elle est discréditée par l'avocat de Maddox qui réussit à l'exposer comme une jalouse maladive. Dès lors, l'unité spéciale ne parvient plus à démêler le vrai du faux car la parole de Chelsea, qu'elle soit erronée ou non, passe au second plan pour laisser place au combat entre sa mère narcissique et son père obsédé par les jeunes filles...

[8]

Épisode 23 : Coupable de... penser[modifier | modifier le code]

Titre original
Thought Criminal (trad. litt. : « Une pensée criminelle »)
Numéro de production
342 (15-23)
Code de production
E1523
Première diffusion
Réalisation
Adam Bernstein
Scénario
Peter Blauner
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 5,42 millions de téléspectateurs[25] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Toujours sous la direction du lieutenant Murphy, l'Unité spéciale utilise des moyens plus ou moins légaux pour identifier et appréhender des pédophiles sévissant à New York, soit leur juridiction, avant qu'ils ne passent à l'acte. En infiltrant un réseau clandestin sur Internet où des prédateurs sexuels poussent des enfants à se déshabiller et à obéir à leurs fantasmes, le sergent Benson et son équipe parvient à arrêter un simple voyeur, Gordon Montlieff qui se cache derrière le pseudonyme "Flash", aux penchants déviants qui est tombé dans un piège orchestré par leur appât, une flic qui s'est faite passer pour une adolescente lors d'une séance en webcam. Démasqué à son travail, ce dernier explique aux enquêteurs qu'il n'a jamais assouvi ses envies les plus perverses et qu'il n'a simplement que des fantasmes qu'il était à deux doigts de réaliser. Pour lui faire peur et l'obliger à donner d'autres noms de pédophiles avec qui il a chatté sur ce forum situé sur le Darknet, les enquêteurs décident de l'enfermer en cellule avec un violeur en série d'enfants qui lui fait part de son angoisse de retourner en prison où il se fera lyncher par les autres prisonniers. Finalement, il leur révèle qu'il existe un autre chat où il a parlé avec un certain "Eraste" qui lui a dévoilé, preuve à l'appui lors d'une discussion prise en capture écran, qu'il fantasme sur des enfants s'amusant dans une cour de récréation située près de lui et qu'il voudrait en enlever un pour le violer puis le massacrer. Horrifié par ce désir macabre, le lieutenant Murphy est persuadé que ce dernier est un prédateur sexuel beaucoup plus dangereux que Montlieff et, pour l'approcher dans sa galerie d'art afin de le piéger, prend la décision de se faire passer pour un amateur d'art avec Rollins. En effet, "Eraste" n'est d'autre qu'un photographe, Simon Wilkes, reconnu pour ses photographies d'adolescents à moitié nus et il est marié à la directrice de son exposition qui semble ignorer sa face sombre. En enregistrant en douce sa conversation avec Wilkes, Murphy réussit à lui faire croire qu'il est aussi pédophile et qu'il veut lui aussi enlever un petit garçon pour le violer et le torturer, ce qui plaît à Wilkes qui lui confie qu'il s'agit simplement d'une obsession qui le travaille sans réellement commettre un crime. Face à cette incitation au meurtre de Murphy pour amadouer Wilkes, le substitut du procureur Barba le prévient, ainsi que l'Unité spéciale, qu'il ne peut pas le poursuivre pour ses fantasmes morbides tant qu'il n'y a pas eu de passage à l'acte. Conséquemment, déterminé à mettre Wilkes sous les verrous pour l'empêcher de les réaliser, Murphy convainc Fin de jouer un trafiquant d'êtres humains qu'il rencontre avec Wilkes pour lui acheter un petit garçon. Lorsque l'arttiste lui avoue qu'il n'a pas l'argent pour en avoir un, il leur propose de visiter une pièce secrète insonorisée située dans son appartement où il le violera et martyrisera en live pour le payer grassement. Médusés, Murphy et Fin découvrent une chambre de torture, un laboratoire parsemé d'instruments de sévices corporels dont l'unique fenêtre se trouve en face d'une cour de récréation où il prend en photo les enfants à distance pour satisfaire son appétit sexuel refoulé...

Au commissariat, menotté, Wilkes clame aux inspecteurs que tout relève du domaine du fantasme qu'il n'a en réalité jamais fait de mal à qui que ce soit. Selon lui, son cabinet des supplices n'est qu'un exutoire qui lui permet d'évacuer ses pulsions pédophiles qu'il parvient à contrôler en les exposant sur des forums ou en regardant des vidéos de snuff movie et leur réitère qu'il est innocent. Tout compte fait, l'équipe scientifique ne trouve aucune preuve du contraire et ses photographies démontrant des enfants torturés ont été retouchées pour être plus réelles. En outre, son laboratoire ne comporte que son ADN, soit l'évidence qu'il n'a jamais enlevé des jeunes gens pour les châtier afin de jouir pleinement. Résolu à le coincer et l'emprisonner afin d'éviter tout passage à l'acte irréversible, Barba prend le risque de lui intenter un procès pour enlèvement et abus sexuels sur enfants. Or, il n'y a aucune preuve concrète contre lui et l'avocate de Wilkes, Minonna Efron, compte bien utiliser leur dossier vide pour le blanchir. Dès lors, une question se pose : peut-on être envoyé en prison à cause de ses pensées les plus fantaisistes ? Père d'un garçon de 10 ans, Amaro éprouve du dégoût pour Wilkes, décrit par le Dr Huang comme une bombe à retardement qui peut exécuter ses fantasmes à tout moment, d'autant plus que son ex-compagne, Maria, lui propose de donner une seconde chance à leur couple en s'installant à Los Angeles avec leur fille Zara...
Commentaires
Dernière apparition de l'ex-femme d'Amaro, interprétée par Laura Benanti, dans la série.

[8]

Épisode 24 : L'Enfant inattendu[modifier | modifier le code]

Titre original
Spring Awakening (trad. litt. : « Une prise de conscience printanière »)
Numéro de production
343 (15-24)
Code de production
E1524
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Warren Leight et Julie Martin
Audiences
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 6,39 millions de téléspectateurs[26] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Furieux de l'acquittement de Simon Wilkes, et blessé par le départ précipité et définitif de son ex-femme Maria avec leur petite fille Zara pour Los Angeles, Amaro surprend le photographe en train de prendre des photos d'enfants en train de s'amuser dans la cour de récréation située devant son immeuble où se trouve sa chambre des supplices et, animé par sa haine des pédophiles, le tabasse sauvagement avant d'être arrêté par la police. Quelques mois après la fusillade où il a abattu un adolescent noir qu'il pensait armé lors d'une course-poursuite, il est sous le coup d'une nouvelle enquête des Affaires Internes mais également du procureur qui lutte contre la brutalité policière. Représenté par son avocat Lorenzo Desappio, Amaro est certain que sa carrière de policier dans l'Unité spéciale est bel et bien finie d'autant plus que Wilkes, toujours hospitalité pour des blessures très graves, et son épouse portent plainte contre lui pour agression devant plusieurs témoins qui le décrivent comme un assaillant. Or, refusant d'obéir à Amaro qui lui a demandé de s'éloigner des enfants, Wilkes l'a frappé en premier avec son appareil photo avant que l'enquêteur ne riposte en le frappant brutalement. Alors que sa partenaire Benson et ses coéquipiers sont obligés de le laisser de côté par le lieutenant Murphy qui leur exige de se consacrer sur une nouvelle enquête en cours, Amaro est envoyé en prison et, ne pouvant pas payer sa lourde caution tout seul, perd confiance en lui quitte à ne plus se battre pour prouver sa légitime défense contre Wilkes. Démoralisé, il est surpris de recevoir la visite surprise de son ancien partenaire, Munch, qui a quitté l'Unité spéciale quelque temps plus tôt. Par amitié, il accepte de devenir son garant et Amaro est aussitôt libéré. Or, plus tard, son avocat et lui sont étonnés d'apprendre que Wilkes et sa femme ont finalement renoncé à déposer une plainte pour l'inculper pour brutalité envers l'artiste. Cependant, le sergent Draper des Affaires Internes le prévient qu'il est à deux doigts d'être viré de l'Unité spéciale et qu'il doit suivre une thérapie pour gérer sa colère ravageuse. Surtout, sa hiérarchie et que la Division n'ont toujours pas tranché sur son sort. Rassuré de penser qu'il continuera à être policier, Amaro ignore que sa collègue Rollins lui a sauvé la peau en faisant chanter la compagne de Wilkes en lui insinuant qu'elle piégera son mari sur un forum pédophile en échangeant du contenu pédopornographique qu'il téléchargera à coup sûr. Effrayée pour sa réputation, et amoureuse de Wilkes, sa femme accepte d'annoncer aux Affaires Internes que Wilkes a battu Amaro avant qu'il ne le roue de coups pour se défendre.

Pendant ce temps, contraints de s'isoler de l'enquête interne autour d'Amaro, le sergent Benson et son équipe enquêtent sur les vols et les agressions sexuelles de plusieurs clients d'un service d'escort-girls. L'un d'entre eux, un Allemand qui s'appelle Hans Erhard, en a payé une pour qu'elle vienne s'amuser avec lui dans sa chambre d'hôtel. Toutefois, au lieu d'appeler le room service, elle a averti son complice avec son téléphone pour qu'il l'attaque par surprise, le dépouille et le viole avec son arme à feu. En revanche, les vidéos de surveillance de l'établissement ont parfaitement filmé le visage de l'appât tandis que celui de l'agresseur est difficile à identifier. Par chance, comme il s'agit d'un duo qui multiplie les agressions en opérant toujours de la même façon, Murphy appelle le numéro de l'escort publié dans une annonce et parvient à obtenir un rendez-vous avec elle dans une suite d'un hôtel de luxe, surveillée par Benson, ses hommes et la police. Au bout du compte, au moment où son acolyte s'apprête à tirer sur Murphy pour lui voler son argent sans savoir qu'il est flic, ils débarquent et arrêtent le couple pour vol accompagné de viol. Néanmoins, la jeune fille, Ellie Porter, refuse de dénoncer son maquereau, Aguilar, qui l'oblige à séduire des touristes pour ensuite leur faire croire qu'ils sont braqués ensemble par un individu, qui n'est d'autre que son proxénète, pour lui dérober toute son économie. Lors d'un tapissage, remis de ses blessures, l'Allemand reconnaît Ellie mais pas son violeur, aussitôt relâché. Par conséquent, Murphy influence Benson pour qu'elle pousse la toxicomane à dénoncer Aguilar ou bien elle sera poursuivie pour complicité d'agression sexuelle. Malgré les efforts de son avocat Trevor Langan qui tente de la raisonner sur son silence qui peut la faire condamner, Ellie se tait sans doute par crainte de représailles. Leur enquête prend une tournure inédite lorsque le substitut du procureur Pippa Cox, chargé des affaires liées à l'enfance, annonce au sergent que celle-ci est la mère du nouveau-né dont elle a sauvé la vie en le retirant des griffes du couple de pédophiles qui filmaient des enfants pour des films pédopornographiques. Depuis, bouleversée de le voir trimballer de foyer en foyer en raison de ses problèmes de santé, Benson s'intéresse de près aux audiences le concernant dans l'espoir d'obtenir sa garde. Seulement, acceptant de suivre un sevrage pour témoigner contre Aguilar et sa mère à qui il a confié la garde du bébé pour l'obliger à se prostituer, Ellie est heureuse de le récupérer au grand détriment de Benson qui rêvait de l'adopter...
Commentaires

L'affaire continue dans l'épisode 1 de la saison 18.

En outre, l'identité du bébé est enfin dévoilée, celui-ci s'appelle Noah Porter (ce nom ne lui sera donné que pour le double épisode, avant qu'il ne soit nommé Noah Porter-Benson du fait de son adoption par Olivia Benson.

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Notes et références[modifier | modifier le code]

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