Sainte-Marie-de-Cuines

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Sainte-Marie-de-Cuines
Sainte-Marie-de-Cuines
Vue du chef-lieu de la commune en arrivant de Saint-Jean-de-Maurienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de La Chambre
Maire
Mandat
Philippe Girard
2020-2026
Code postal 73130
Code commune 73255
Démographie
Population
municipale
833 hab. (2021 en augmentation de 2,59 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 27″ nord, 6° 18′ 07″ est
Altitude Min. 447 m
Max. 2 136 m
Superficie 14,95 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Étienne-de-Cuines
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Maurienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Maurienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web stemariedecuines.fr

Sainte-Marie-de-Cuines est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ce village est situé dans la vallée de la Maurienne, dans le canton de La Chambre. Il est situé au pied du célèbre col du Glandon et fait face au col de la Madeleine.

Ce petit village est aussi proche de nombreuses stations telles que Saint-François-Longchamp ou Saint-Colomban-des-Villards, donnant accès au domaine des Sybelles pendant l'hiver.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière le Glandon à la limite séparative des communes de Saint-Étienne-de-Cuines et Sainte-Marie-de-Cuines.

La rivière l'Arc traverse la commune à l’extrême nord-est de son territoire. Le Glandon, affluent gauche de l'Arc, délimite en le territoire de la commune du sud-ouest au nord.

Le ruisseau du Bial, appelé également le canal des moulins[1], traverse également une partie de la commune depuis la centrale E.D.F. du Gladon et se jette dans l'Arc. Ce petit ruisseau alimentait plusieurs anciens moulins à eau de la commune (La Tournaz, Le Martinet, une ancienne scierie, une serrurerie) ainsi que l'ancien lavoir du Martinet. Sur le secteur du Martinet, il est en canalisation souterraine.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune de Sainte-Marie-de-Cuines est accessible par l'autoroute A43, sortie no 26 : La Chambre, et par la route départementale D 1006 (ancienne nationale 6).

La gare de Saint-Avre - La Chambre, située à proximité, dessert la commune par des liaisons TGV saisonnières en hiver en provenance de Paris, et par des trains TER en provenance de Lyon, Chambéry et Saint-Jean de Maurienne.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-de-Cuines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Cuines, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 4 808 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[10].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sint Mari, selon la graphie de Conflans[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville de Sainte-Marie-de-Cuines.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 mars 1983 Raymond Camille Girard PCF Agriculteur
mars 1983 mars 1989 Adrien Poma PCF  
mars 1989 mars 2008 Michel Vinit ... ...
mars 2008 En cours Philippe Girard ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la délibération du conseil municipal du , la commune a intégré la communauté de communes de la Vallée du Glandon le , se substituant au syndicat intercommunal du canton de La Chambre, désormais dissout.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

En 2021, la commune comptait 833 habitants[Note 3], en augmentation de 2,59 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
541581632728762851786736767
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
718762744744685698710746749
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
701678699640571537552529527
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
524510573704723800803833-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église de Sainte-Marie-de-Cuines.
Tour de Châtel-André ou tour de Pont Reynard (XIIème siècle) - Sainte-Marie-de-Cuines - avril 2023
La tour du Châtel-André.
  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, datant du XIIe siècle, dont le clocher et l'abside sont inscrits au titre des monuments historiques le [16],[17].
  • La tour du Châtel-André (XIIe siècle)[18].
  • Le château de Cuines, dit aussi Château-Joli (début du XIe siècle)[19],[20].
  • La tour de Burgin[21].
  • L'ancienne taverne sur la route du Mont, au-dessus du hameau de La Palud (propriété privée).
  • Les deux fours communaux : celui du Chef-Lieu et celui des Champagnes.
  • Les deux lavoirs (La Palud et Le Martinet) et les nombreuses fontaines en pierre.
  • L'Aura de Maurienne[22], œuvre monumentale de 5 000 m2, symbole de solidarité, plus grande création collective au monde, constituée de 42 000 pièces d'aluminium portant des messages gravés par les habitants de la vallée de la Maurienne et des artistes du monde entier. Fruit de l'imagination de l'artiste Marc Biétry qui symbolise la solidarité entre les hommes, 13 années ont été nécessaires pour la réaliser (1994-2007). Ce fut également un chantier d'insertion mené par l'association Solid'Art et piloté par Yves Pasquier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 123-128. ([PDF] lire en ligne)
  • Camille Girard, Sainte-Marie-de-Cuines, commune de Maurienne - Un peu de son histoire, Saint-Jean-de-Maurienne, Éditions Roux, , 232 p. (ISBN 978-2-9518-7515-9)
  • Yves Pasquier, L'Aura de Maurienne, Éditions Jelgavas Tipografija, , 264 p. (ISBN 979-1-0699-4978-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Camille Girard, Sainte-Marie-de-Cuines, commune de Maurienne, un peu de son histoire, Saint-Jean-de-Maurienne, Roux, 3ème trimestre 2004, 232 p. (ISBN 978-2-9518-7515-9), p. 51
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-de-Cuines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. « Église Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no PA00118301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. Dominique Peyre, En Maurienne : sur les chemins du Baroque, vol. 3, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Patrimoines », , 190 p. (ISBN 978-2-84206-169-2, lire en ligne), p. 45-46.
  18. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 162.
  19. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 163-164.
  20. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 250.
  21. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 163.
  22. Yves Pasquier, L'Aura de Maurienne, Jelgava, Jelgavas Tipografija, , 264 p. (ISBN 979-1-0699-4978-2), p. 1-264