Saint-Crépin-Ibouvillers

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Saint-Crépin-Ibouvillers
De haut en bas et de gauche à droite: l'église de Saint-Crépin-Ibouvillers; l'église de Montherlant;
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes des Sablons
Maire
Mandat
Alain Letellier
2020-2026
Code postal 60149 et 60790
Code commune 60570
Démographie
Gentilé Saint-Crépiniens
Population
municipale
1 586 hab. (2021)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 50″ nord, 2° 04′ 24″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 168 m
Superficie 14,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Crépin-Ibouvillers
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Saint-Crépin-Ibouvillers
Liens
Site web http://www.vivrastcrepin.fr

Saint Crépin-Ibouvillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Elle est née le avec le statut de commune nouvelle après la fusion de l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers et de la commune voisine Montherlant[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Les informations relatives à la géographie de cette commune sont la fusion des informations des deux communes fusionnées.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Crépin-Ibouvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne E du réseau Sablons Bus et par les lignes 6112, 6121, 6131, 6132, 6138 et 6144 du réseau interurbain de l'Oise[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes apud Stum Crispinum (1151) ; Sanctus Crispinus (1250) ; Sanctus Crispinus de Ybouvillari (1265) ; apud Ebouviller et sanctum Crispinum (XIIIe) ; Saint Crespin (1340) ; Sancti Crispini de bonvillari (1349) ; Saint Crespin d’Ybovillier (1399) ; Saint Crépin en Vexin (vers 1580) ; St Crespin d’Hibouvillers (1667) ; Saint-Crépin-Ibouvillers (1840)[16].
Saint-Crépin est un hagiotoponyme faisant référence à Crispin de Soissons.

Ibouvillers, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes de Hydouvillier (1150) ; Ebbuviller (1151) ; Hoviler (1151) ; apud Hovillare (vers 1200) ; Houviller (1206) ; et Ybovillare (1220) ; Eyboviller (1220) ; Ybouviller (vers 1230) ; apud Hiboviller (1248) ; de Ybouvillari (1265) ; Hibouvilliers (1265) ; « apud Ebouviller et sanctum crispinum » (XIIIe) ; Ybovillier (1302) ; Yboviller (1302) ; de Ybovillari (1316) ; Ybovilier (1399) ; Ybouviler (XIVe) ; Ybouvillier (XIVe) ; Ybouvillé (1490) ; Ysbouvilliers (1549) ; Hybouviller (XVIIe) ; Ybouvillers (1837) ; Ibouvillers (1840)[17].
Ibou- dans Ibouvillers correspond à l'anthroponyme Ingbold composé de Ing- qui désigne le nom de Ingvi, un dieu germanique et qui est en même temps une alternance de l'adjectif jung "jeune" car Ingvi est le dieu du printemps, et suivi de -Bold qui en germanique lui aussi est d'une part un adjectif signifiant "hardi" et également le nom d'un dieu majeur[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Saint-Crépin-Ibouvillers remonte aux Gaulois. Elle est bordée à l'est de l'ancienne voie romaine dite "de la Reine Blanche". La commune dépendait jadis de la seigneurie de Marivaux. Au Moyen Âge, une partie de la commune formait la seigneurie de Marivault qui par mariage passa à la maison de l'Isle-Adam au XVe siècle. L'autre partie formait la seigneurie d'Haillancourt, cette dernière fut vendue au chapitre de la cathédrale de Beauvais au XIVe siècle.

Le , l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers a fusionné avec sa voisine Montherlant pour donner naissance à la commune nouvelle nommée également Saint-Crépin-Ibouvillers. Les deux communes fusionnées sont à cette occasion devenues des communes déléguées. Initialement, le projet de rapprochement concernait également Pouilly[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune nouvelle se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie du canton de Chaumont-en-Vexin.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune nouvelle est membre de la communauté de communes des Sablons, comme l'étaient les anciennes communes qui constituent Saint-Crépin-Ibouvillers.

Liste des communes déléguées[modifier | modifier le code]

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Saint-Crépin-Ibouvillers
(siège)
60P01 CC des Sablons 14,43 1 483 (2014) 103


Montherlant 60417 CC des Sablons 5,18 155 (2014) 30

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2015 En cours
(au 2 décembre 2020)
Alain Letellier LR Médecin retraité
Maire de l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers (1989 → 2015)
Conseiller général de Méru (1982 → 2015)
Conseiller départemental de Chaumont-en-Vexin (2015 → )
Président de la communauté de communes des Sablons (1992 → 2020)
Réélu pour le mandat 2020-2026[19]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
tel qu'existant au
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6707146988361 1521 2851 3951 526
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : INSEE RGP 2016[20])

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune nouvelle dispose d'une école publique (de la maternelle au CM2). Un système de ramassage scolaire est mis en place pour les élèves vivant à Montherlant.

En , Sylvie d'Esclaibes ouvre d'une école Montessori Athéna dans les locaux de l'ancienne mairie-école de Montherlant. Cette école privée hors contrat complète l'offre scolaire de ce mouvement pédagogique, déjà implanté dans l'Oise à Margny-lès-Compiègne, Chantilly, et Senlis[21],[22].

Économie[modifier | modifier le code]

L'entreprise « EJ », spécialiste des plaques en fonte d’infrastructure, dispose d'un établissement dans la commune qui emploie 700 salariés en 2019, prévoit d'accroître sa production et d'embaucher une centaine de personnes supplémentaires[23].

Un centre commercial a été aménagé en 2017 dans une ancienne ferme rachetée par la commune, le « Carré Ricour », comprenant une boulangerie et la boucherie du village, ainsi qu'un salon de coiffure-esthétique, une épicerie fine de produits locaux et une supérette Proxy[24].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Crépin-Ibouvillers Blason
D'argent au chevron de gueules accompagné de trois merlettes contournées de sable[25].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernhard Duhamel, Paris, Éditions du Valhermeil, 1988, 344 p.  (ISBN 2-905684-23-2), p.  236-237

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Arrêté préfectoral page 17/42.
  2. Arrêté du 30 septembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Saint-Crépin-Ibouvillers.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Crépin-Ibouvillers et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « Transports en commun à Saint-Crépin-Ibouvillers », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  16. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 499.
  17. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 286.
  18. « Saint-Crépin-Ibouvillers et Montherlant se disent oui : En janvier 2015, ces deux communes du canton de Méru fusionneront sous le nouveau statut dit de la commune nouvelle. Une première en Picardie. », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  20. INSEE, Recensement général de la population 2016, Document mentionné en liens externes.
  21. Farida Chadri, « Montherlant, 150 habitants, relève le défi d’accueillir une école Montessori », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Sylvie d’Esclaibes, « Nouvelle école Montessori Athéna à Montherlant (60) », Lycée International Montessori – Ecole Athéna – Le blog de Sylvie d'Esclaibes., (consulté le ).
  23. Gael Rivallain, « Oise: «EJ» à fond pour recruter 100 personnes supplémentaires : Le spécialiste des plaques en fonte d’infrastructure, installé à Saint-Crépin-Ibouvillers, veut lancer en juin prochain une équipe additionnelle de week-end, pour accompagner la croissance de son activité », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Patrick Caffin, « Saint-Crépin-Ibouvillers : un centre commercial remplace l’ancienne ferme », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.