Quintal (Haute-Savoie)

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Quintal
Quintal (Haute-Savoie)
Blason de Quintal
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Annecy
Maire
Mandat
Patrick Bosson
2020-2026
Code postal 74600
Code commune 74219
Démographie
Gentilé Quintalis
Population
municipale
1 247 hab. (2021 en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015)
Densité 137 hab./km2
Population
agglomération
225 173 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 28″ nord, 6° 05′ 07″ est
Altitude Min. 585 m
Max. 1 533 m
Superficie 9,11 km2
Élections
Départementales Canton d'Annecy-4
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Quintal
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Quintal
Liens
Site web www.quintal.fr

Quintal est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Au sud-sud-est de la commune se trouve le massif du Semnoz. Le village est à la limite du bassin de l'agglomération d'Annecy au nord et du pays de l'Albanais au sud dont il faisait historiquement partie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Annecy (Seynod) Rose des vents
N Sevrier
O    Quintal    E
S
Viuz-la-Chiésaz Saint-Jorioz

Climat[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est traversé par la route d'Annecy qui relie le stade de neige du Semnoz à la ville d'Annecy. Une autre route relie le village aux communes de Balmont et de Viuz-la-Chiésaz. Quintal est aussi relié à l'autoroute A41 mettant Genève à 30 minutes en voiture.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune possède plusieurs hameaux.

Logement[modifier | modifier le code]

  • Maison de retraite de 85 lits.
  • Un des deux centres de séjour pour enfants de l'agglomération d'Annecy.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Quintal, situé à cinq milles romains d'Annecy, l'ancienne « Boutae », devait abriter à l'époque romaine, une borne milliaire, la cinquième, du latin « quintilius ». Vers 1344, on trouve la référence « Cura de Quintaz ».

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kintâ, selon la graphie de Conflans[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Quintal appartient du XIVe siècle (v. 1302) jusqu'au XVIIe siècle à l'évêché du Puy-en-Velay[2]. Le , Noble Jean-François Garnerin, conseiller d'État au Sénat de Savoie, contrôleur général des finances du duché de Savoie, acquiert la seigneurie[3],[4].

Au printemps de l'année 1796, devant doter l'église d'une cloche qui avait été détruite durant la Terreur, Antoine Paccard, élu maire en 1795, fait appel à un maître fondeur itinérant, Jean Baptiste Pitton, originaire de Carouge[5]. La nouvelle cloche porte pour inscription « Si je survis à la Terreur c'est pour annoncer le bonheur ». Elle est définitivement installée avec la mise du Concordat[5].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de Quintal est membre de Grand Annecy.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 1795 ... Antoine Paccard ... Fondateur de la fonderie de cloches Paccard
2001 mai 2013 Michel Delattre ... ...
mai 2013 En cours Patrick Bosson ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Quintalises et les Quintalis[6]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].

En 2021, la commune comptait 1 247 habitants[Note 1], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
192225240252258339323319334
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
352359331326317302289294276
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
244258231213186201205200468
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
5946928821 0741 1291 2111 2531 247-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évènements[modifier | modifier le code]

  • En août, l'association Musique et Nature, organise en collaboration avec le parc naturel des Bauges, les communes d'accueil (dont fait partie Quintal) et les paroisses du massif, le festival de Musique et Nature (13e édition en 2011).

Économie[modifier | modifier le code]

  • Commune rurale : on compte actuellement deux fermes en activité sur le village.
  • Artisans : quelques artisans sont installés à Quintal, pour la plupart des peintres mais aussi un potier.
  • Petits commerces : en 2007 a été ouvert un bar restaurant à côté de la salle des Fêtes appelé « L'auberge de Quintal ». On peut trouver aussi un dépôt de pain juste à côté.
  • Le centre aéré de Quintal (26 employés occasionnels) peut recevoir 110 enfants de l'agglomération d'Annecy lors de chacune des vacances scolaires et d'été.
  • Emplois : beaucoup d'habitants ont un emploi dans l'agglomération d'Annecy. L'importante zone commerciale du Val Semnoz et de la route de Chambéry est à quelques kilomètres.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille de Bertrand porta le titre de baron de Quintal.
  • Antoine Paccard, fondateur de la fonderie de cloches.
  • Aurélien Angelloz-Nicoud, habitant de Quintal a été reconnu meilleur apprenti de France en ferronnerie d'art en 2008.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Quintal Blason
De gueules au sautoir d'argent chargé de cinq étoiles d'or et cantonné de quatre coquilles du même.
Détails
Le blason de la commune reprend les armes de la famille Quintal, originaire de Grésy-sur-Isère, en modifiant toutefois la couleur sable (noir) pour de l'or (jaune)[12]. Celui-ci a été réalisé en 1982 par une jeune étudiante des Beaux-Arts de Saint-Etienne, Corinne Feuillat[12].
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (argent et or. Armes à enquerre ).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », p.188-189 « Quintal ».
  • J. Ritz, « Le château et l'église de Quintal (1738-1976) », Revue savoisienne,‎ , p. 142-150 (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  2. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 102.
  3. Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-901102-01-4, lire en ligne), p. 24.
  4. Yvette Juge et Hortense Massein, Saint Jorioz : deux siecles d'un village savoyard, Éditions Tissot, , 105 p., p. 42.
  5. a et b Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, Paris, La Fontaine de Siloé, , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 53.
  6. « Quintal », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  11. « Église de la Visitation de Notre-Dame », notice no PA00118420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. a et b « L'énigmatique blason du village », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).