Maxey-sur-Vaise
Maxey-sur-Vaise | |
La rue du Cimetière. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Julien Cardot 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55328 |
Démographie | |
Gentilé | Saurciers [1] |
Population municipale |
283 hab. (2021 ) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 21″ nord, 5° 40′ 02″ est |
Altitude | 260 m Min. 252 m Max. 409 m |
Superficie | 10,9 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Maxey-sur-Vaise est une commune française située dans le département de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Ses habitants sont appelés les Saurciers[2].
La commune de Maxey-sur-Meuse, dans le département des Vosges, n'est distante que de dix kilomètres.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Les villages proches de Maxey-sur-Vaise sont : Taillancourt à 2 km ; Épiez-sur-Meuse à 2 km ; Champougny à 2,2 km ; Montbras à 2,5 km ; Sepvigny à 2,6 km ; Houdelaincourt à 14,8 km ; Vouthon-Haut à 6,7 km.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Burey-en-Vaux | ||||
Houdelaincourt | N | Taillancourt | ||
O Maxey-sur-Vaise E | ||||
S | ||||
Vouthon-Haut | Goussaincourt | Burey-la-Côte |
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Maxey-sur-Vaise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), terres arables (22 %), prairies (13,1 %), zones urbanisées (4,7 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Au cours des siècles, on retrouve le village sous différentes appellations : Macey, Massey[16], Maxel sur Vuaise (1556), Maxey sur Woize (1625), Maxé sur Vuaize (1629), Maxey sur Oize (1701)[17].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les habitants de Maxey-sur-Vaise se nomment les Saurciers et les Saurcières.
En 1360, à la suite du décès de Willaume de Maxey, jadis appelé le prévôt sauvage, Geoffroy 1er de Foug reçoit le fief des mains de Robert, duc de Bar, pour services rendus. Par le mariage de Marguerite de Foug avec Gaspard de Verrières, une partie de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise, qui comprend le moulin Malassis (Malessy) et environ soixante ménages, entre également dans la famille de Verrières[18].
La famille de Foug conserve le fief jusqu'au décès, en 1551, de Claude de Foug, arrière-arrière-arrière-petit-fils de Geoffroy 1er et mort sans descendance[19].
Jean-Ambroise de Malabarbe devient ensuite seigneur en partie de Maxey-sur-Vaise. Il est ainsi récompensé pour sa fonction de premier écuyer de la grande écurie du duc de Lorraine. À partir de 1581, il réunit entre ses mains tout ce qu'avait possédé la famille de Verrières. La famille de Malabarbe ou Malabarbe de Borromée était d'origine lombarde (armoiries : « d'azur à un château d'or »). Un membre au moins s'établit en Lorraine à la fin du XVIe siècle et s'allie à la famille Le Bégat, devient seigneur de Ballens-le-Châtel, Villemorien (par mariage avec Elisabeth Le Bégat en 1576) et Maxey-sur-Vaise (« de gueules au château d'or sommé de trois tours de même »[16]).
Plus tard, Louis 1er de Vigneulles (armoiries : « d'azur à cinq annelets d'argent, posés 2 sur 2 sur 1 ou en sautoir ») devient seigneur de Maxey-sur-Vaise à son mariage avec Nicole de Merlet en 1578. En effet, celle-ci avait pris possession de l'intégralité de la seigneurie à la suite de partages complexes[20]. Maxey-sur-Vaise a appartenu à la famille de Vigneulles jusqu'en 1732[19].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 283 habitants[Note 3], en diminution de 9,29 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Monument aux morts : « Maxey-sur-Vaise à ses fils Morts pour la France 1914-1918 et 1939-1945 ».
- L'église Saint-Pierre et Saint-Paul du XIIIe siècle, démolie en 1790, reconstruite au XIXe siècle.
- La chapelle Notre-Dame-de-Grâce du XVIIIe siècle.
-
Monument aux morts 1914-1918 et 1939-1945.
-
La chapelle Notre-Dame-de-Grâce.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- A. Génin, « Un village barrois (1158-1900) Maxey-sur-Vaise (Meuse) », Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, 3e série, t. X, , p. 3-240 (lire en ligne).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- D'après le site Lion 1906
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Maxey-sur-Vaise et Rollainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- A. Génin, Un village barrois (1158-1900) Maxey-sur-Vaise (Meuse), in Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, 3e série Tome X, 1901, p. 113.
- Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, Impr. Contant-Laguerre, (lire en ligne), p. 7
- Notice historique et archéologique sur le Château de Montbras (Meuse), A. Lemerre, (lire en ligne)
- Jacques Choux, Dictionnaire des châteaux de France : Lorraine, Berger-Levrault, , p. 158.
- Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, .
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.