Louis Nouët

Fonctions
Gouverneur de la Guadeloupe
10 mars 1891 - 9 juillet 1894
Félix Gabriel Antoine Feillet (d) Noël Pardon (en)
Gouverneur de la Guadeloupe
30 janvier 1891 - 22 février 1991
Adolphe Le Boucher Félix Gabriel Antoine Feillet (d)
Gouverneur des établissements français de l'Inde
25 juillet 1889 - 27 décembre 1890
Antoine Mathivet (d) Antoine Mathivet (d)
Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie
5 juin 1886 - 30 juillet 1888
Jacques Ortus (d) Delphino Moracchini

Biographie
Naissance	5 septembre 1844 Quimper (Finistère, royaume de France)
Décès	12 février 1933 (à 88 ans) Vannes (Morbihan, France)
Nom de naissance	Louis Hippolyte Marie Nouët
Nationalité	française
Formation	École spéciale militaire de Saint-Cyr (1864)
Activités	Militaire (1866-1881), administrateur colonial (à partir de 1881)
Père	Frédéric Michel Trémeur Nouët
Mère	Rosalie Jacquette Morvan
Fratrie	Frédéric Emile Nouët, Emile Fulgence Nouët, Ange Nouët
Conjoint	Charlotte Hortense Marthe Fournier
Enfant	Albert Nouët, Alice Nouët, Edmond Nouët, Elisabeth Nouët, Louis Nouët, Charles Nouët

Autres informations
Arme	Infanterie de marine
Grade militaire	Capitaine (1873)
Conflit	2e campagne de Cochinchine
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1881) Officier de la Légion d'honneur‎ (1894) Chevalier de l'ordre royal du Cambodge

Louis-Hippolyte-Marie Nouët (né à Quimper le 5 septembre 1844 - mort à Vannes le 12 février 1933) était un administrateur français. Il fut gouverneur des Colonies en Nouvelle-Calédonie de 1886 à 1888, Gouverneur Général des Indes françaises de 1889 à 1890 lors du Second Empire colonial français sous la Troisième République, de Martinique en 1890 et enfin de Guadeloupe de 1891 à 1894.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études à Quimper, puis Paris, il entre le 8 octobre 1864 à l'école de Saint-Cyr. À sa sortie il est envoyé en Cochinchine. Il fut directeur de l'Intérieur^[1] et le créateur du réseau routier de la Cochinchine.

En 1887, le gouverneur Nouët met en place l'indigénat, sous le même modèle que celui de la Cochinchine, pour contrôler la population Kanak^[2]. Ce régime durera jusqu'en 1946.

Chevalier de la Légion d'honneur le 6 juillet 1881^[3], il est promu Officier de la Légion d'honneur par décret du 9 janvier 1894, sur le rapport du ministre du Commerce et des Colonies ^[4] . Autorisé à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre royal du Cambodge (20 novembre 1881)^[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Isabelle Merle et Adrian Muckle, « L'indigénat : genèses dans l'Empire français, pratiques en Nouvelle-Calédonie », CNRS, 2019 (consulté le 27 décembre 2023)
↑ Ambre Lefeivre, « MAGAZINE. Révolte kanak de 1878 : "Il y a eu des atrocités des deux côtés" indique l’historien Jerry Delathière », sur La 1ère France TV Info, 2 mars 2023 (consulté le 27 décembre 2023)
↑ Panthéon de la Légion d'Honneur, t. I, p. 453-454.
↑ ^{a et b} « Cote LH/1518/5 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Eugène Fonssagrives, Paroles prononcées lors des funérailles du gouverneur Nouet, 15 février 1933 (BNF 34175059)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- WorldCat

[1] Isabelle Merle et Adrian Muckle, « L'indigénat : genèses dans l'Empire français, pratiques en Nouvelle-Calédonie », CNRS, 2019 (consulté le 27 décembre 2023)

[2] Ambre Lefeivre, « MAGAZINE. Révolte kanak de 1878 : "Il y a eu des atrocités des deux côtés" indique l’historien Jerry Delathière », sur La 1ère France TV Info, 2 mars 2023 (consulté le 27 décembre 2023)

[3] Panthéon de la Légion d'Honneur, t. I, p. 453-454.

[Leonore-4] {a et b} « Cote LH/1518/5 », base Léonore, ministère français de la Culture

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