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Ligne de Besançon-Viotte à Vesoul

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Ligne de
Besançon-Viotte à Vesoul
Image illustrative de l’article Ligne de Besançon-Viotte à Vesoul
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Besançon, Montbozon, Vesoul
Historique
Mise en service 1872 – 2011
Électrification 2011
Fermeture 1959 – 1980 (fermeture partielle)
Concessionnaires PLM (1872 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 856 000
Longueur 63,8 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement à double voie)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Fret de Besançon à Devecey
TGV et TER Franche-Comté

La ligne de Besançon-Viotte à Vesoul est une ligne ferroviaire française à écartement standard à voie unique partiellement électrifiée de la région Franche-Comté. Elle a été mise en service le [1]. Elle est partiellement déclassée.

Elle constitue la ligne 856 000[2] du réseau ferré national.

Une convention signée le entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée concède à cette dernière une ligne « de Vesoul à Besançon ». Elle est approuvée par une loi le 1er août suivant[3].

Un décret impérial du déclare d'utilité publique la ligne de Vesoul à Besançon[4].

Un décret du autorise la construction de l'infrastructure pour une voie unique au lieu de la double voie initialement prévue[5].

Mise en service le et à voie unique à ses débuts[6], elle est mise en double voie de Besançon à Miserey le et de Miserey à Vesoul le [6]. Elle repassera à voie unique sur tout son parcours en [6]. En 1950, deux trains de voyageurs se percutent à proximité de Moncey, laissant huit morts et dix-sept blessés.

Le viaduc de l'ancienne ligne sur la vallée de la Corcelle près de Rigney.

Elle est fermée aux voyageurs le [6].

La fermeture aux marchandises débute le sur la section Rigney - Loulans-les-Forges[6], puis le de Devecey à Rigney[6], puis le de Montbozon à Vesoul[6], et enfin le de Loulans-les-Forges à Montbozon à la suite de la fermeture simultanée de la ligne de Montbozon à Lure[6] desservant cette section.

La section de Devecey à Loulans-les-Forges (PK 419,300 à 439,900) est déclassé par décret le [7].

La ligne a été partiellement retranchée du réseau ferré national (section à Vesoul, des PK 468,579 à 469,344) par décret le [8].

Une expérimentation des autorails De Dietrich a eu lieu sur la ligne en [1].

En , la section de Fontenois-lès-Montbozon à Vesoul est transformée en voie verte le Chemin vert[6]. La section Devecey à Moncey est aménagée en chemin vert et est en cours de prolongation jusqu'à Rigney[6].

À la suite des travaux de la LGV Rhin-Rhône et pour établir un lien et la desserte à partir du par les TER Franche-Comté de la gare de Besançon-TGV depuis la gare de Besançon-Viotte, la section de Besançon-Viotte à Devecey a subi d'importants travaux de mise aux normes.

À la demande d'Alain Joyandet, maire de Vesoul, une étude a été lancée en 2009 pour envisager une nouvelle liaison ferrée entre Vesoul et la gare de Besançon-TGV[9]. Outre la desserte de Besançon et sa gare TGV, il y avait l'ambition de voir passer les TGV Lorraine-Méditerranée par la préfecture de la Haute-Saône[10]. Mais une étude exploratoire a montré que le raccordement de la Lorraine à la LGV Rhin-Rhone par Lure revenait plus de deux fois moins cher que par Vesoul[11] et c'est ce tracé qui a été retenu par les services de l'État[12].

État actuel de la section Devecey - Besançon

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Chronologie de la réouverture

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  • De l'été au printemps travaux préparatoires[13]
  • Du printemps à l'automne travaux de génie civil sur plateforme, tracé, murs de soutènement, ponts et tunnels[13]
  • De l'été à l'été réalisation équipement ferroviaire et liaison entre les deux gares (infrastructure, voie, signalisation, caténaire, communications)[13]
  • De l'été à septembre mise en service et essais de la ligne[13]
  • Le mise en service commercial[13]

La nouvelle infrastructure

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Les travaux d'infrastructure[13],[14],[15] comprenaient la mise à voie unique avec dépose de la voie et du ballast et reprise complète de la plateforme. Les ouvrages d'art tels que les murs, ponts et tunnels furent repris et consolidés. À Besançon, le pont de sortie de gare fut rallongé de 5 mètres à 18 mètres à la suite de la demande de la commune. Deux passages à niveau furent supprimés, un passage souterrain remplaçant celui de Miserey. On réfectionna les abords avec des plantations et la pose de clôtures.

Enfin on créera trois haltes ferroviaires pour le TER Franche-Comté[15],[16]:

L'alimentation en énergie[13],[15] fut réalisée depuis la sous-station de Besançon jusqu'à la LGV, en souterrain sous la voie de la ligne, puis en empruntant le tracé de l'ancienne ligne vers Marnay et, suivant le même mode, à partir du réseau électrique principal RTE à 225 000 volts. On construisit une sous-station électrique, prise en compte dans le budget de la LGV Rhin-Rhône, pour l'alimentation de la caténaire en 25 kV 50 Hz de la ligne et des 2/3 de la LGV Rhin-Rhône de Villers-les-Pots à Cubrial.

Pour la voie[13],[14], on a dû installer 10,4 kilomètres de voie unique composée de traverses en béton, de Rails LRS et 35 000 tonnes de ballast. 7 appareils de voie furent installés pour réaliser 2 voies d’évitement de 800 mètres à Miserey-Salines et Ecole-Valentin et les raccordements à la LGV par l'Est en direction de la gare de Mulhouse-Ville et l'Ouest en direction de la gare de Besançon-TGV et de la gare de Dijon-Ville.

Pour la caténaire[14], on planta 427 poteaux et on installa du fil de cuivre (câble porteur et conducteur).

La signalisation[13],[14] comprend 23 signaux, 3 mâts de télécommunication GSM-R, (deux à Besançon (près de la gare et près de la sous-station) et le troisième à École-Valentin (à proximité de l’A36)), et 3 postes de signalisation construits à École-Valentin, Miserey-Salines et Geneuille.

Sur cette section de ligne est installé un poste à commande informatisé type PIPC 2006 de l'industriel THALES. Ce poste d'aiguillage est en relation avec le poste informatisé type SEI de la ligne à grande vitesse, ainsi qu'avec un poste de technologie identique (PIPC 2006) situé en gare de Besançon Viotte.

Exploitation

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4 aller retour Paris-Lyon Besançon-Viotte circulent en direction de la gare de Besançon-Viotte qui conservera également ses 5 TGV quotidiens (un aller retour passe par Dole-Ville), ainsi qu'un aller retour Strasbourg-Ville Marseille-Saint-Charles via Besançon-Viotte et Lons-le-Saunier. Les TER Franche-Comté assurent 30 navettes quotidiennes reliant les deux gares[18]. Le temps de parcours en train entre Besançon-Viotte et Besançon TGV est estimé à 10 minutes, avec des vitesses de circulation de 100 km/h ou 130 km/h[14],[13],[19].

Une liaison fret en traction diesel devait circuler entre Besançon-Viotte et Devecey. Mais la voie jusqu'à cette commune n'a jamais été reconstruite, et le transport de ferraille depuis l'entreprise sise vers l'ancienne gare de Devecey est passé au tout camion.

L'exploitation de la ligne sera gérée par le poste de commande centralisée de Dijon (PCC) qui commandera le nouveau poste à commande informatisé type PIPC 2006 (PIPC 2006) de Besançon-Viotte.

Notes et références

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  1. a et b Christian Rénet Marie-Claude Merle "Le canton de Montbozon", éditions Alan Sutton, 2006 (ISBN 2-84910-377-2).
  2. Journal Officiel de la République française du 6 septembre 1989, page 11257.
  3. « N° 8016 - Loi relative à la concession des chemins de fer, 1° de Vesoul à Besançon ; 2° de Gray à Besançon, avec embranchement sur Ougney et prolongement de Rans à Fraisans : 1er août 1860 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 16, no 833,‎ , p. 366 - 369.
  4. « N° 9979 - Décret impérial relatif à l'exécution des chemins de fer de Vesoul à Besançon et de Gray à Besançon, avec embranchement sur Ougney et prolongement de Rans à Fraisans : 1er février 1862 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 19, no 1003,‎ , p. 303 - 304.
  5. « N° 13894 - Décret impérial relatif aux chemins de fer de Besançon à Vesoul, de Gray à Besançon et à Ougney, de Dijon à Langres et d'Auxerre à Nevers et à Cercy-la-Tour : 14 décembre 1865 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 26, no 1359,‎ , p. 1026 - 1027 (lire en ligne).
  6. a b c d e f g h i et j www.lignes-oubliees.com Ligne de Besançon à Vesoul
  7. « Décret du 14 janvier 1972 portant déclassement de lignes, sections de lignes ou raccordements de chemin de fer d'intérêt général », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 27,‎ , p. 1277 - 1278 (lire en ligne).
  8. Décrets du 12 février 2001 portant retranchement du réseau ferré national de sections de lignes de chemin de fer.
  9. Vesoul-Besançon : les études pour une liaison ferroviaire financées macommune.info 30 avril 2009
  10. Desserte et trafic en Haute-Saône , Conseil Général 70
  11. « Un pas de plus pour la ligne Belfort-Épinal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Le Pays, 4 octobre 2009
  12. SNCF : Nancy-Lyon en 2 h 38, d'ici 2020-2022 L'Alsace 6 octobre 2009
  13. a b c d e f g h i et j [PDF] est.lgvrhinrhone.com La liaison entre les deux gares
  14. a b c d et e [PDF] est lgvrhinrhone.com Lettre aux riverain numéro 26
  15. a b et c [PDF] est lgvrhinrhone.com Lettre aux riverain Hors série ligne de Devecey
  16. [PDF] www.haltesferroviaires.fr Depliant_haltes_ferroviaires
  17. « besancon.fr/index.php?p=1129&a… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. [PDF]www.franche-comte.fr Prévisions horaires Besançon-Viotte - Besançon TGV
  19. [PDF]www.ter-sncf.com/Regions/franche_comte horaires Besançon-Viotte - Besançon TGV

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Articles connexes

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Article externe

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