Les Portes de la nuit

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Portes de la nuit
Description de cette image, également commentée ci-après
Station de métro Barbès-Rochechouart à Paris,
un site de tournage extérieur
Titre original Les Portes de la nuit
Réalisation Marcel Carné
Scénario Jacques Prévert d'après l'argument de son ballet Le Rendez-vous
Musique Joseph Kosma
Acteurs principaux
Sociétés de production Pathé Consortium Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame poétique
Durée 105 min
Sortie 1946

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Portes de la nuit est un film français réalisé par Marcel Carné, sorti en 1946.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le temps d’une nuit parisienne de février 1945, le « Destin », personnifié par un homme énigmatique rencontré par chacun des personnages, orchestre l’aventure amoureuse et tragique entre le jeune résistant Diego et la belle Malou (mal) mariée à Georges, et dont le frère, Guy, est un ancien collaborateur ayant dénoncé son ami Raymond[1]. Malgré les avertissements ou les conseils du destin chacun restera enfermé dans sa destinée fatale.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Chansons du film[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse[modifier | modifier le code]

Le film est une adaptation du ballet Le Rendez-vous, écrit par Jacques Prévert, mis en scène par Roland Petit, joué au théâtre des Champs-Élysées peu après la Libération, et à la première duquel avaient assisté Jean Gabin et Marlène Dietrich. Lors de la mise en place du projet de film, ce sont eux qui devaient interpréter le couple vedette. Marlène Dietrich s'étant désistée, Marcel Carné la remplace par Nathalie Nattier et lui donne comme partenaire, sur les conseils d’Édith Piaf, Yves Montand alors jeune chanteur en plein triomphe au Théâtre de l'Étoile.

Tournage[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

  • Mal reçu par les critiques, le film n'a pas connu le succès lors de sa sortie en France[4]. Il est sorti quatre ans plus tard aux États-Unis sous le titre Gates of the Night[5].
  • Les Portes de la Nuit… ou Les Portes de l'Ennui, selon Henri Jeanson[6].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Il s'agit de la dernière collaboration entre Marcel Carné et Jacques Prévert.
  • « Ce qui m'attrista le plus, ce fut de voir que le film, dès sa sortie, prit une couleur politique que, personnellement, je n'avais nullement cherché à mettre (...) » - Marcel Carné, La Vie à belles dents, éditions de l'Archipel, 1975.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Carole Aurouet, Le Cinéma dessiné de Jacques Prévert, Textuel, 2012

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Analyse du film parue dans la revue Image et Son en décembre 1965, sur marcel-carne.com, consultée le 12 décembre 2011.
  2. Maquette d'Alexandre Trauner pour le décor de la station de métro Barbès-Rochechouart, dans les Portes de la nuit, gouache sur carton 50.89/66.3, collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, extrait de la biographie d'Émile Savitry.
  3. Thomas Stoll, « Métro Barbès-Cinéma », sur paris-louxor.fr, (consulté le ).
  4. Accueil critique des films de Marcel Carné - Les Portes de la nuit, sur cinematheque.fr. Consulté le 2 janvier 2013.
  5. (en) Notice du film « Les Portes De La Nuit (1946) - Gates of the Night », sur movies.nytimes.com. Consulté le 2 janvier 2013.
  6. Marcel Carné par Henri Jeanson ou le cinéma dans la peau, article paru dans Cinemonde en 1939, sur marcel-carne.com. Consulté le 6 janvier 2013.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]