Les Effarés
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Les Effarés |
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Les Effarés est un poème d'Arthur Rimbaud écrit le 23 mars .
Le manuscrit autographe, daté « 20 sept. 1870 », est conservé à la British Library[1]. Il fait partie des poèmes remis à Paul Demeny et donc de ce qui est appelé le Cahier de Douai[2].
Il existe un autre manuscrit : une copie envoyée par Rimbaud à Jean Aicard le [2].
Les Effarés a été publié pour la première fois par le The Gentleman's Magazine, janvier-juin 1878, p. 94[3], sous le titre Les Petits Pauvres[2] d'après une copie envoyée par Verlaine[4] ou par Camille Barrère[5].
Accueil[modifier | modifier le code]
Dans les Poètes maudits, Verlaine déclare, en 1884 : « Nous ne connaissons pour notre part dans aucune littérature quelque chose d’un peu farouche et de si tendre, de gentiment caricatural et de si cordial, et de si bon, et d’un jet franc, sonore, magistral, comme Les Effarés. »[6]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Claude Jeancolas, « Les Effarés », dans Arthur Rimbaud. L'Œuvre intégrale manuscrite, vol. III, Textuel,
- Pierre Brunel, Rimbaud. Œuvres complètes, La Pochothèque,
- Steve Murphy, Rimbaud. Œuvres complètes, tome I : Poésies, édition critique, Honoré Champion, <incllle
udeonly> — contient la première édition du texte paru dans The Gentleman's Magazine
- Philippe Rocher, « Composition et contrastes dans Les Effarés », L'Information Grammaticale, vol. 124, , p. 29-33 (lire en ligne)
- Pierre Laforgue, « « Les Effarés », un poème misérable », Parade sauvage, vol. 31, , p. 17-30
Références[modifier | modifier le code]
- « STEFAN ZWEIG COLLECTION. Vol. CLXXXI », sur British Library, folios 11-11v
- Jeancolas, p. 286.
- [lire en ligne]
- The Year's Work in Modern Language Studies, vol. 6, Oxford University Press, 1931, p. 84 [lire en ligne]
- « Notes de lecture », sur Histoires littéraires
- Rocher, p. 29. Verlaine dans les Poètes maudits, 1884, p. 24
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- E. H. W. Meyerstein (en), « Rimbaud and The Gentleman's Magazine », The Times Literary Supplement, 11 avril 1935, p. 244
