La Corrida (Picabia)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Corrida
Artiste
Date
Type
Gouache
Dimensions (H × L)
75,2 × 104,8 cm
Localisation
Collection privée (Drapeau de la Suisse Suisse)

La Corrida est une gouache de Francis Picabia réalisée entre 1926 et 1927, à la fin de sa période dadaiste sur le thème de la fiesta brava qu'il a traité plusieurs fois.

Présentation[modifier | modifier le code]

Deux de ses œuvres de tauromachie sont parfois réunies sous le même titre (corrida) bien qu'elles aient été peintes à des périodes différentes dans des styles différents. Ainsi Alvaro Martinez-Novillo réunit-il La Corrida 1926 et Le Matador dans l'arène 1941-1942 qu'il date toutes deux de la même période : 1941-1942[1].

Le Matador dans l'arène, 1941-42

Dans les années 1926-1927, Picabia enthousiasmé par la fiesta brava a aussi produit son Autoportrait en toréador (1926), aquarelle sur papier (68 × 52 cm), et un Toréador (1926-1927) aquarelle sur papier (65 × 50 cm)[2].

Le Matador dans l'arène est une peinture toute différente, presque hyperréaliste, peinte d'après une photographie. C'est une huile sur carton de 105,5 × 76,5 cm[3]. Elle est conservée au Musée du Petit Palais de Genève. Le tableau a été présenté au musée des Beaux arts de Nîmes dans une exposition consacrée à Picabia en 1986. et en 2006-2007 au Musée national des beaux-arts du Québec à Québec dans le cadre de l'exposition De Caillebotte à Picasso[4].

La plupart des œuvres tauromachiques de Picabia appartiennent à des collections privées.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gille Gentil, Catalogue de l'exposition de Caillebotte à Picasso, chefs d œuvres de la collection Oscar Ghez, Québec (ville, Flammarion, , 180 p. l'exposition a eu lieu à Québec du au , puis à L'exposition est ensuite venue à Lodève (France) du au
  • Alvaro Martinez-Novillo, Le Peintre et la Tauromachie, Paris, Flammarion,
  • Picabia, C'est bon de sentir d'où vient le vent en mouillant son doigt, ouvrage collectif comprenant des textes de Picabia ainsi que la reproduction de ses œuvres, des textes de Miguel Barcelo Eduardo Arroyo, Christo, éditions Nîmes été 86, Musée des Beaux-arts de Nîmes, 1986.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Martinez-Novillo 1988, p. 198
  2. Nîmes 86, p. 74-75
  3. Nîmes 86, p. 110
  4. Gentil 2006, p. 144 et 153

Liens externes[modifier | modifier le code]