Jules Déchin
Naissance | Lille |
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Décès | Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jules Déchin |
Nationalité | |
Activité |
Statuaire |
Formation | |
Maître | |
Lieu de travail |
Paris () |
Parentèle |
Louis Noël (gendre) |
Distinction | Lauréat du Prix Jean Baptiste WICAR, Médaille de 1ère classe pour la Statue du sculpteur Philippe-Laurent Roland |
Jules Déchin, né à Lille en 1869 et mort à Paris en 1947, était un statuaire français.
Biographie
Jules Déchin, statuaire français, a été l'élève de Jules Cavelier, Henri Chapu. Déchin commença ses études dans sa ville natale de Lille.
En 1898, à 29 ans, il devint lauréat du prix Jean-Baptiste Wicar (prix de Rome de la ville de Lille) qui lui permit de partir s'installer pendant quatre ans à Rome.
En 1899, il devient gendre de Louis Noël (statuaire français).
À l'issue de sa formation, il exécuta de nombreux œuvres dans toute la France ainsi qu'en Italie, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Canada, États-Unis, Russie...
Il mourut à Paris, en 1947, à son domicile. Il est enterré au cimetière de Montrouge aux côtés de son beau-père.
Œuvres
- Lille (Nord), Musée des beaux-arts, statue de Jean-Baptiste Wicar (1900) en marbre. L'œuvre était le point d'orgue de son séjour à Rome.
- Lille(Nord), Musée des beaux-arts, statue de Philippe Roland en marbre.
- Lille(Nord), Musée des beaux-arts, buste de femme en marbre.
- Lille(Nord), Musée des beaux-arts, statue de Jeanne d'Arc en bronze.
- Lille (Nord), statue du maire François André-Bonte (1908). Elle fut volée en 1918 et remplacée à l'identique en 1922.
- Montbard (Côte-d'Or), monument du statuaire Eugène Guillaume en bronze (1911).
Jules Déchin est connu pour avoir réalisé plusieurs monuments commémorant la Première Guerre mondiale :
- Aumont-Aubrac (Lozère), monument aux morts (1919)
- Framerville-Rainecourt (Somme), monument aux morts (1926)
- Gueudecourt (Somme), monument aux morts (1929)
- Merlimont (Pas-de-Calais), monument aux morts (1922)
- Ploumagoar (Côtes-d'Armor), monument aux morts (1923). Il représente un jeune soldat français agonisant au pied d′une allégorie, symbole féminin de la Patrie victorieuse.
- Souchez (Pas-de-Calais), monument de à la mémoire du général Barbot, réalisé avec son fils, l'architecte Pierre Déchin. Cette statue a été inaugurée devant plus de 50 000 personnes dont une grande partie d'anciens combattants (1937).
Jules Déchin réalisa également :
- Washington, le Goff Memorial, en bronze, à la mémoire de Thomas Trueman Goff (1922).
- Bapaume (Pas-de-Calais), statue du général Faidherbe suivant la maquette de son beau-père. L'originale détruite pendant la Première Guerre mondiale étant l'œuvre de Louis Noël (1929).
- Bordeaux (Gironde), statue équestre de Jeanne d'Arc située à sur le cours Xavier-Arnauzan[1] (1930).
- En 1931, Il réalisa une statue de Jeanne d'Arc, pour la Congrégation des Sœurs de Sainte-Jeanne-d’Arc au Canada, œuvre réalisée pour le 500ème anniversaire de son martyr. Le bas- relief représente le cortège des découvreurs et des apôtres de la Nouvelle-France comme Jacques Cartier, Samuel de Champlain et Louis Hébert.
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Goff Memorial.
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Le Sacré-Cœur de Jésus.