Jonathan Capdevielle

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Jonathan Capdevielle, né en 1976 à Tarbes, est un artiste de scène français. Il est à la fois comédien, metteur en scène, marionnettiste, ventriloque, danseur et chanteur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Jonathan Capdevielle est le dernier d’une fratrie de six enfants[3], fils d'un cheminot[1]. Surnommé « Jojo », dans sa jeunesse il imite plusieurs personnes dont Jean-Jacques Goldman ou Annie Lennox[1].

Il est formé au jeu d’acteur de 1993 à 1996 à Tarbes[4]. En 1996, il entre à École nationale supérieure des arts de la marionnette à Charleville-Mézières[5]. Au cours de son premier spectacle, il prête ses dons de voix transformiste à un chien.

Interprète[modifier | modifier le code]

Il participe à plusieurs créations, sous la direction, entre autres, de Lotfi Achour, Marielle Pinsard, David Girondin Moab, Yves-Noël Genod (Le groupe St Augustin, Le Dispariteur, Monsieur Villovitch, Hamlet ou encore Marseille Massacre)[6] et Vincent Thomasset.

Collaborateur de Gisèle Vienne depuis ses premières mises en scènes, il est interprète au sein de presque tous ses spectacles[1]. Gisèle Vienne, Dennis Cooper, Peter Rehberg et Jonathan Capdevielle publient en 2011 un livre + CD : Jerk / À TRAVERS LEURS LARMES aux éditions DISVOIR dans la série ZagZig en deux éditions, française et anglaise.

Au cinéma, il interprète le rôle de Nicolas dans le film Boys Like us, réalisé par Patric Chiha[7].

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Il crée en 2007 la performance Jonathan Covering au Festival Tanz im August à Berlin, point de départ de sa pièce Adishatz/Adieu[8], créée en janvier 2010[9]. Ce seul en scène joué à travers la France, mais aussi joué à Montréal, Tokyo, Belgrade ou encore Santiago du Chili, permet à Jonathan Capdevielle d'interpréter les chansons de Madonna, Francis Cabrel, Purcell ou encore Daft Punk. Sans les imiter, il multiplie les personnalités par le travestissement et cela devient un cauchemar de l'enfance, une façon de faire revivre les morts par la beauté.

En novembre 2011, il présente Popydog, créé en collaboration avec Marlène Saldana au Centre National de la Danse et en août 2012, sur une proposition du festival far° - festival des arts vivants de Nyon (Suisse), il propose Spring Rolle, un projet in situ avec Jean-Luc Verna et Marlène Saldana[10].

Avec Saga, créé en février 2015, Jonathan Capdevielle ouvre un nouveau chapitre du récit autobiographique en travaillant sur des épisodes du roman familial, avec ses personnages emblématiques et ses rebondissements[11].

En Novembre 2017, il signe À nous deux maintenant, une adaptation du roman Un Crime de Georges Bernanos. Sa pièce, Rémi, avec Dimitri Doré dans le rôle titre, créée en novembre 2019 est une pièce tout public à partir de 8 ans adaptée du roman Sans famille d’Hector Malot[12].

En 2021, il conçoit et interprète un trio, Music All, cosigné avec Marco Berrettini et Jérôme Marin.

Spectacles[modifier | modifier le code]

Interprète[modifier | modifier le code]

  • 2008 : Blektre d'Yves-Noël Genod, Actoral Marseille
  • 2008 : Hamlet, d'Yves-Noël Genod, présenté au festival 100 dessous dessus à La Villette à Paris
  • 2008 : Jonathan Covering, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2008 : Jerk, mise en scène par Gisèle Vienne[5]
  • 2009 : Showroomdummies#2, mise en scène de Étienne Bideau-Rey
  • 2009 : Éternelle idole, mise en scène par Gisèle Vienne
  • 2010 : Adishatz/Adieu, conception de Jonathan Capdevielle[13]
  • 2010 : This is how you will disappear de Dennis Cooper, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2012 : La Coupe Bruce, conception de Jonathan Capdevielle et Marlène Saldana
  • 2013 : Bodies in the Cellar, conception de Vincent Thomasset
  • 2015 : Saga, conception de Jonathan Capdevielle[1],[14],[15]
  • 2015 : The Ventriloquists Convention de Dennis Cooper, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2016 : Les Corvidés, conception de Jonathan Capdevielle et Laeticia Dosch[16],[17]
  • 2017 : Cabaret apocalypse, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2018 : La Nuit sans retour, conception de Jérôme Marin
  • 2019 : Les Bonimenteurs, conception de Jonathan Capdevielle

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

  • 2008 : Jonathan Covering, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2010 : Adishatz/Adieu, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2012 : La Coupe Bruce, conception de Jonathan Capdevielle et Marlène Saldana
  • 2015 : Saga, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2016 : Les Corvidés, conception de Jonathan Capdevielle et Laeticia Dosch
  • 2017 : Cabaret apocalypse, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2017 : À nous deux maintenant, d'après Georges Bernanos, mise en scène de de Jonathan Capdevielle
  • 2019 : Les Bonimenteurs, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2019 : Rémi, conception de Jonathan Capdevielle
  • 2021 : Music All, conception de Jonathan Capdevielle, Marco Berrettini et Jérôme Marin
  • 2023 : Caligula, de Camus [18],[19],[20]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Didier Péron, « «Saga» : Jonathan Capdevielle, voix à suivre », sur liberation.fr, (consulté le ).
  2. « "Table ronde marionnette"/Jonathan Capdevielle et Laetitia Dosch », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  3. Aurélie Charon, « La saga de Jonathan Capdevielle », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  4. « Jonathan Capdevielle », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  5. a et b Cathy Blisson, « Tortionnaire de marionnettes », sur telerama.fr, (consulté le ).
  6. « JONATHAN CAPDEVIELLE BIOGRAPHIE », sur JONATHAN CAPDEVIELLE (consulté le )
  7. « Jonathan Capdevielle », sur TNG (consulté le )
  8. « Jonathan Capdevielle : "Habiter le plateau et le rendre vivant juste avec des voix" », sur France Culture (consulté le )
  9. « Jonathan Capdevielle, Adishatz / Adieu », sur Festival d'Automne à Paris (consulté le )
  10. « Fabrik Cassiopée », sur fabrikcassiopee.fr (consulté le )
  11. « Jonathan Capdevielle », sur Théatre du Châtelet (consulté le )
  12. mouvement.net, « Jonathan Capdevielle - Portraits », sur mouvement.net (consulté le )
  13. Mathieu Braunstein, « Adishatz/Adieu », sur telerama.fr, (consulté le ).
  14. « Pontoise : vivez l'adolescence de Jonathan Capdevielle », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  15. « “Saga”, madeleine proustienne de Jonathan Capdevielle », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  16. « FESTIVAL D’AVIGNON : « LES CORVIDES », LAETITIA DOSCH ET JONATHAN CAPDEVIELLE », sur inferno-magazine.com, (consulté le ).
  17. « Lever de rideaux à Avignon ! On vous embarque, toujours bien entourés, pour la 70ème Edition du Festival d'Avignon ! », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  18. « Jonathan Capdevielle dévie de son axe le « Caligula » de Camus, au Théâtre de Gennevilliers », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Laurent Goumarre, « «Caligula» par Jonathan Capdevielle, pour le meilleur et pour l’empereur », sur Libération (consulté le )
  20. « Dans “Caligula”, Jonathan Capdevielle flirte avec la morbidité du pouvoir | Les Inrocks », sur Les Inrockuptibles (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]