Isidore Pils
Naissance |
ou Paris |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Pils (d) |
Nom de naissance |
Isidore Alexandre Auguste Pils |
Nationalité | |
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Formation | |
Maître | |
Élève | |
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Père | |
Mère |
Suzanne Pils (d) |
Fratrie |
Édouard-Aimé Pils Ernest Pils (d) Amélie Pils (d) |
Distinction |
Isidore Pils[1], né à Paris le ou le [2] et mort à Douarnenez le , est un peintre français.
Biographie
Fils d’un soldat du maréchal Oudinot, Isidore Pils manifesta tôt ses talents. À l’âge de douze ans, il entre dans l'atelier de Guillaume Lethière, auprès duquel il étudie son art pendant quatre ans.
Il est lauréat du prix de Rome de 1838 dans la catégorie peinture d’histoire avec Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple. Il s’ensuit un séjour à l’Académie de France à Rome à la villa Médicis, alors dirigée par Ingres.
De santé fragile, tuberculeux, il part en convalescence à Ischia pendant l’été 1839. Pendant son séjour en Italie il visite Naples, Venise et Florence. Ses premières peintures sont d’inspiration religieuse.
Suivant les troupes françaises en Crimée ou en Orient de 1854 à 1855, il commence à s’orienter vers la peinture militaire. Son œuvre la plus célèbre est Rouget de L’Isle chantant pour la première fois la Marseillaise en 1792, chez Dietrich à Strasbourg. Ce tableau fut terminé en 1849.
En 1860, il partage son atelier, à Paris, avec le peintre Alfred de Dreux. Il envoie son tableau La Fête donnée à l’Empereur et à l’Impératrice à Alger en 1860 à l’Exposition universelle de 1867.
Nommé professeur de peinture à l’École des beaux-arts de Paris en 1863, il part, la même année, séjourner deux ans en Algérie où il peint, malgré la maladie. En 1867, il entre à l’Académie des beaux-arts et est promu officier de la Légion d'honneur.
Il peint de nombreuses scènes militaires pendant le siège de Paris par les Prussiens en 1871. Il est choisi pour exécuter une partie du plafond du grand escalier de l’Opéra de Paris.
Pils produit également des tableaux orientalistes.
Au moment de sa mort en 1875, ses dernières paroles exhortent les peintres à travailler « d’après la nature »[réf. nécessaire].
Collections publiques
- Rouget de l’Isle chantant La Marseillaise (1849), musée historique de Strasbourg
- Autoportrait, musée national du château de Compiègne
- Le Maréchal Molitor sur son lit de mort, palais des beaux-arts de Lille
- Kabyles, musée Condé, Chantilly
- Les Hébreux en captivité, musée des beaux-arts de Dole
- Tranchée devant Sébastopol, musée des beaux-arts de Bordeaux
- Plafonds pour l'Opéra Garnier, Paris
Élèves
- Édouard d'Apvril
- Jules Bernard
- Ulysse Butin (1838-1883)
- Léon Choubrac
- Alfred Choubrac
- Henry Coeylas[3]
- Ernest Ange Duez (1843-1896)
- Julien Dupré (1851-1910)
- Gabriel Ferrier
- Léon-Louis Oury
- Paul Renouard
Notes et références
- Né Isidore Alexandre Auguste Pils.
- La première date, généralement reprise, est étayée par la trace administrative officielle de son dossier de Légion d'honneur (en ligne), mais contredit la date de naissance du donnée par Raoul de Cisternes dans la préface du Journal de marche du grenadier Pils publié en 1895, œuvre de son père François Pils. Or, l'état-civil reconstitué de la ville de Paris donne également la date de 1815, plus plausible effectivement car François Pils était pris dans la retraite de Russie en 1812.
- Catalogue de la 27e Exposition de 1885 d'Amiens, p.23.
Liens externes
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre d'histoire français
- Peintre orientaliste
- Peintre breton
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Prix de Rome en peinture
- Officier de la Légion d'honneur
- Naissance à Paris
- Décès en septembre 1875
- Décès à Douarnenez
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 54)