Hip-hop suédois

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Timbuktu, un chanteur de hip-hop suédois

Le hip-hop suédois, ou rap suédois, désigner la culture hip-hop ayant émergé au début des années 1980[1] dans les villes de Stockholm et Malmö. Au début, les rappeurs suédois faisaient usage de l'anglais. Des groupes comme Funkalics et The Latin Kings permettront de populariser le hip-hop en suédois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le percussionniste Per Cussion, avec notamment Grandmaster Funk, est souvent cité pour avoir importé le hip-hop en Suède[1]. En 1984, ils publient les chansons Don't Stop, Snow Blind et Payin´ the Price. La breakdance émerge un an plus tôt et se popularise rapidement avec Robot Lasse, Mark, Spirio et Perkeles. En été 1984, à la suite d'un grand concours de danse, Double M Crew, Abdula & The Rockers, Rock Ski, Almighty T et MC II Fresh se mettent ensemble pour former le collectif Ice Cold Rockers, un crew qui se compose de rappeurs,scratcheurs, danseurs et graffeurs.

La Suède, sans parler de la ville de Stockholm, se familiarise avec le hip-hop grâce au film Stockholmsnatt, avec les IC Rockers. Karl Dyall (Pop-C) et Quincy Jones III (Snoopy) participent à la bande son et leur single Next Time devient un succès en 1986[2]. De nouveaux artistes émergent comme Rob'n'Raz et l'album Competition Is None.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Björn Almqvist, Writers United. Historien om WUFC, Dokument förlag, , 1st éd., 159 p. (ISBN 978-91-973981-3-8) (About Writers United Fotball Club, a graffiti crew from Nacka)
  • (en) Per Andersson, Medan Svensson åt plankstek, Norstedts, , 1st éd., 281 p. (ISBN 978-91-1-301241-4)
  • (en) Malcolm Jacobson, Dom kallar oss klottrare : svensk graffiti, Dokument förlag, , 1st éd., 158 p. (ISBN 978-91-630-8611-3) (Interviews and photographs from the Swedish graffiti scene)
  • (en) Malcolm Jacobson et Tobias Barenthin Lindblad, Overground. 2, Dokument förlag, , 1st éd., 169 p. (ISBN 978-91-973981-4-5) (Interviews with eight Scandinavian graffiti masters)
  • (en) Emma Ludvigsson et Jonas Frank, The Latin Kings portafolio, Wahlström & Widstrand, , 1st éd., 249 p. (ISBN 978-91-46-21140-2) (A biography)
  • (en) Johan Palmgren, Oskar Ponnert et Karolina Ramqvist, Shoot!, Gidappa Förlag, , 1st éd., 132 p. (ISBN 978-91-631-5630-4) (A collection of photos of the greatest hip hop acts between 1996–2004)
  • (en) Ove Sernhede, AlieNation is my nation, Ordfront förlag AB, , 1st éd. (ISBN 978-91-7037-323-7) (About the hip hop culture in Gothenburg)
  • (en) Fredrik Strage, Mikrofonkåt, Bokförlaget Atlas KB, , 1st éd. (ISBN 978-91-89044-89-0) (Facts and rumors about most of the Swedish hip hop artists)
  • (en) Per-Olof Sännås, Graffiti : ett gäng hip hopare och deras konst, Action bild, , 2nd éd. (ISBN 91-7970-777-7) (About the Swedish graffiti culture)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (sv) « Guide till Svensk Hip-Hop Historia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. (en) « "Quincy "QD3" Jones, III: Executive Bio" » (version du sur Internet Archive).